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Enfin 3 mois et la certitude…

Dès lors qu’on a eu des soucis de conceptions, que ce soit en passant par la PMA ou non, il est difficile de se réjouir complètement les premiers mois.

On a beau savoir que l’on est enceinte, en ressentir tous les symptômes, avoir envie d’y croire, une partie de nous reste toujours septique.

On passe donc les trois premier mois les fesses serrées et les doigts croisés (et je t’assure que ce n’est pas une position des plus agréable), en ce disant : “pourvu que je ne fasse pas de fausse couche”, “pourvu que le bébé soit normal”, etc.

Puis arrive enfin le troisième mois tant attendu… Tout semble en ordre, on prends rendez-vous pour la fameuse “première” écho ( parce que celle d’avant, réservée aux PMettes et compagnie, compte pour du beurre).

On s’y rend la peur au ventre. Et si le bébé n’était pas “normal”…. Pour être honnête, ça a toujours été ma plus grande angoisse. J’ai le plus grand respect pour les hommes et les femmes qui choisissent d’élever un enfant différent, mais Chéri-chéri et moi, on ne s’en sent pas capable. Nous en avons discuté, longuement, et nous savons qu’elle serait la difficile décision que nous prendrions, si le cas se présentait.

Je sais qu’une telle décision ne nous laisserai pas indemne. Faire tout ce cheminement pour avoir des enfants et abandonner comme cela, tout ça pour un petit bout de chromosome en plus. C’est injuste, peut être… Et, après tout, qui sommes nous pour décider de qui doit vivre ou non?

Oui, mais c’est notre vie à nous aussi, l’équilibre de notre famille, notre couple qui est en jeu. Et nous avons le droit de ne pas nous sentir capable de porter ce poids sur nos épaules. Nous avons le droit de choisir, quitte à vivre avec une sourde culpabilité à nous partager pour le restant de nos vie.

Alors hier, en me dirigeant vers le cabinet d’échographie, c’est à tout ça que je pensais. Je me suis allongée sur la table d’auscultation. J’ai frissonné au contact du gel sur ma peau. J’ai senti la sonde appuyer sur mon ventre, et les images sont apparues à l’écran. Immédiatement je l’ai vu. Il a fait un petit bond et est venu se reloger tout au fond de moi. Il était là, plein de vie. Et j’ai su qu’il allait bien. En apercevant son profil bien dessiné et sa nuque fine j’ai su qu’il serait le plus beau des bébés (ex-æquo avec sa sœur, bien sûr^^).

J’ai pleuré ( hum… J’vous ai déjà dit que j’étais fatiguée…)

Je l’ai observé sous toutes les coutures. Il faut dire qu’il s’est laissé faire de bonne grâce. Petit-flocon a donc bien deux jambes et deux bras avec les bourgeons de tous ces doigts et orteils, un petit cœur qui bat et un cerveau comme une petite noix…

Et, après une étude poussée de son anatomie, il semblerait bien que Petit-flocon soit, un réalité, une petite-floconne (bon… Va falloir trouver un autre nom!). Bien entendu il faudra attendre l’écho de février pour en être sûr, mais nous sommes très heureux!

petit-flocon

 

Quand doit-on annoncer sa grossesse?

On dit souvent que l’on peut annoncer sa grossesse à partir du 3ème mois. A partir du moment où la plupart des risques de fausse-couches sont écartés.

Il est clair qu’ici je n’ai pas respecté cette règle. J’ai annoncé ma grossesse le jour même où j’ai reçu les résultats de ma prise de sang. Soit à 15 jours de grossesse. Disons que c’est ce qui arrive quand tu racontes tes problèmes de procréation à la terre entière. Tu ne peux pas décemment revenir après 3 mois entier de suspense pour annoncer le résultat de ton transfert…

Et pourtant, j’ai senti quelques inquiétudes (pour ne pas dire des réticences) dans mon entourage. Est-il possible que j’ai annoncé ma victoire sur l’endométriose trop tôt?

 

Dans quelques heures maintenant, je vais aller faire ma première échographie. C’est elle qui déterminera si, oui ou non, je suis VRAIMENT enceinte. En matière de FIV, PMA et autre TEC (comprenne qui pourra) deux prises de sang positives ne suffisent pas. C’est un petit point noir clignotant sur une écho qui permet d’officialiser la réussite.

Cela fait 1 mois seulement que l’on m’a transféré mon petit flocon (Chéri-chéri voudrait qu’on l’appelle “freezer”^^) : mon embryon cryoconservé de 2 jours fabriqué il y a 3 ans.

Je me sens enceinte.

J’en ai tous les symptômes et j’ai même un petit ventre qui commence à poindre (mais peut être est-ce dû aux traitements que je prends encore). Toujours est-il que j’ai envie de croire qu’il y a la vie qui grandit en moi…

Oui mais… Et si ce n’était pas le cas. Si demain le petit coeur ne battait pas? Si tout devait s’arrêter…

Et bien si tout devait s’arrêter là, je sais que je pourrai compter sur votre soutient, celui de mes proches et de tous ceux qui savent. Je n’aurai pas besoin de cacher ma peine. Je ne me sentirai pas incomprise dans ma douleur. Car il est difficile de demander aux autres de compatir à la perte d’une chose dont ils ignorent l’existence.

Si demain il n’y a pas de petit point qui clignote je serai triste, bien sûr, mais je ne serai pas seule.

 

Petit édit :

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Cher petit embryon,

Du haut de tes 48h et tes 4 petites cellules tu as déjà vécu un sacré périple depuis ta conception il y trois ans, dans une petite boîte de pétri au centre PMA de Lille, jusqu’à ton implantation, ici, au creux de moi il y a deux semaines.

Tout à commencé en mai 2013…. Mmmh, non. Tout a commencé en juin 2007 lorsque j’ai rencontré ton père. J’ai très vite su qu’il serait le père de mes enfants. Vois-tu, c’est une véritable tête de mule, mais il est ma moitié, celui qui me complète, qui m’équilibre…. Même si parfois j’ai bien envie de l’étrangler….

Alors voilà, bon an mal an, on a apprivoisé, nourrit et construit notre amour et, un jour, nous avons eu envie de le concrétiser avec un enfant. C’est moi qui en ait eu envie en premier. Chéri-chéri, lui, était un peu frileux, nous trouvait trop jeunes.

Je lui ai dit : “Avec moi il va falloir s’y prendre tôt. J’ai un problème, je le sais.”

“Comment tu le sais? Tu as fait des examens?”

“Non. Je le sais. C’est tout. Je l’ai toujours su.”

“Mais c’est n’importe quoi ça!! C’est dans ta tête…”

Sauf que, vois-tu petit embryon, ce n’était pas que dans ma tête. Par hasard, lors d’une échographie de routine on m’a découvert un drôle de kyste. On a fait des examens poussés et le verdict est tombé : Endomètriose de stade 4 avec infertilité sévère.

Curieusement cette annonce m’a autant soulagée qu’elle m’a rendue triste. Il y avait bien un problème et maintenant qu’on avait mis le doigt dessus. Il n’y avait plus qu’à le contourner. Bon… Là j’avoue que j’édulcore un peu mais je vais pas te raconter mes errances doctissimiennes (tu es un peu trop jeune pour ça).

Après un petit nettoyage de printemps intra-utérin, nous nous sommes donc lancés, avec ton père, dans une chouette procédure de PMA (procréation médicalement assistée) en 2013. Que du bonheur! Piqûre, échographie, prise de sang, piqûre échographie, ponction… Une vrai sinécure!

Et là! la pêche miraculeuse! une bonne vingtaine d’ovules pour moi. Un bon milliard de spermatozoïdes pour lui. On les a laissé tranquillement faire leurs affaires dans des p’tits pots… Et paf! Ca a fait des chocapics des embryons. Huit même!

Pour le coup on a quand même bien déchiré avec ton père, non?

On nous a implanté un embryon parmi les huit. Nous l’avons appelé “Pépin”. Il s’est accroché. Il a poussé. Pépin est finalement devenu “Pépinette”, puis “Bébou” (en tous cas sur ce blog, en vrai elle a un prénom bien plus joli).

Je ne saurais pas te dire pourquoi c’est cet embryon qui a été choisi. Ce n’était même pas le plus beau. C’était peut être le destin. J’en sais rien. En tous cas ce n’était pas toi.

Toi tu as été congelé avec tes 6 autres compagnons.

Et puis nous avons déménagé. Ta soeur est née. Une vraie petite merveille de la nature, de la science, de la vie quoi.

Et toi tu es resté à Lille. Puis nous nous sommes décidés à aller te chercher. Ca a été une sacrée expédition!

On s’est dit que le plus dur était derrière nous. Mais rien n’est jamais aussi simple dans la vie… Il a fallut réopérer, recommencer les traitements, se heurter aux difficultés… Ne pas se laisser abattre et recommencer.

Et puis, le 13 septembre dernier. Un gars du labo t’as choisi. Pourquoi toi plutôt qu’un autre. Je ne sais pas. Le destin peut être. Il t’a installé confortablement au creux de mon ventre. Et le soir, à l’abris des regards, je t’ai parlé. De nous, de notre famille, de ta soeur et de ton père. Je t’ai dit : “allez viens! On sera bien tous les quatre. Accroche-toi! Tu verras on est un peu fous mais on est sympa!”

Et tu t’es accroché.

Rien que de l’écrire je me sens toute émue. Il y a la vie en moi. Alors, bien sûr, l’aventure est loin d’être terminée. Il faudra d’abord vérifier si ton petit coeur bat bien. Puis il faudra attendre la fin des trois mois fatidiques.

Mais tu es là. Et c’est déjà ça.

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Un petit soutien…

Il y a quelque temps j’ai reçu le mail le plus adorable qui soit de la part d’une fille que je ne connais pas. Elle qui avait découvert mon blog par hasard, elle voulais juste m’apporter son soutient. me dire mon courage de parler de la PMA, comme ça, en le traitant (je cite) “comme si ce n’était que quelques embûches pour arriver à [mes] fins mais pas une finalité en soi”. C’est rien de dire que j’étais grave émue et que j’ai vite eu les yeux moites (il faut dire que j’ai la larme facile…).

Bien entendu je lui ai répondu pour lui dire à quelle point son petit mail m’avait fait chaud au coeur. De fil en mail et d’aiguille en courriel on a discuté, de nos points de vues, de nos parcours, de nos réussites.

Et puis, au détour de nos conversations est née l’idée de partager nos expériences sur le blog. On a choisi de le faire sous forme d’interview. L’idée étant de partager des expériences différentes mais qui ont eu des fins heureuses. Avoir des témoignages positifs peut aider lorsqu’on est “dans l’enfer de la PMA”. Pour éviter de n’avoir que la version “doctissimo” de la procréation médicalement assistée (il ne faut pas y aller!) Car les femmes qui s’y épanchent n’y vont que lorsque ça va mal. Quand ça marche personne ne vient crier son bonheur. Du coup ça donne une image très négative des procédures.

Alors voilà. Elle a choisi son Pseudo. J’ai posée des questions et voilà. Cher lectrice (et cher lecteur si il y en a…) je te présente 🌟WonderPMette🌟. WonderPmette, je te présent l’internet.

1. Mon parcours (enfin notre parcours à moi et à mon mari). 

En faite cela a commencé à mon adolescence avec l’arrivée de mes premières règles. Elles étaient d’une douleur intense, tellement intense, que je restais par terre recroquevillée sur moi-même en pleurant. Je loupais les cours quelques jours tous les mois. Mon médecin m’a mise très tôt sous pilule ce qui a bloqué mes règles et a calmé “légèrement” les douleurs. Mais à chaque menstruations j’avais toujours les mêmes douleurs qui apparaissaient. Difficulté à uriner, et/ou à déféquer ou alors diarrhée carabiné. Nausées, douleurs ligamentaires, douleurs fortes dans les reins. Douleurs dans le bas ventre insoutenables, que même le spasfon ne calmait pas du tout, fatigue extrême. Bref je te passe toute la liste de mes symptômes. Je ne me suis jamais trop inquiétée car je croyais que toutes les filles avaient ses symptômes. Et puis, plus les années passées, plus j’apprenais à vivre avec ses symptômes. En augmentant les anti-douleurs au fur et à mesure.
Et puis tant qu’on essayait pas d’avoir d’enfants je ne m’étais pas posé de questions.
Lorsqu’on s’est décidé à faire un bébé. On a essayé naturellement, puis, voyant que cela ne venait pas j’ai consulté mon gynéco qui a fait une batterie d’examens : prise de sang, prélèvement vaginal, spermogramme et même une hystérographie sans anesthésie ( je m’en souviendrais toute ma vie ça a été très très douloureux surtout quand il a attrapé mon col avec sa pince, j’ai cru que j’allais vomir de douleurs). Aucun des résultats ne montraient de causes d’infertilité, ni chez moi (même si à l’hystérographie il y avait un petit flou au niveau d’une trompe supposant un obstacle ou un rétrécissement), ni chez mon mari. Il a alors prescrit un léger traitement médicamenteux (je ne sais plus le nom). Mais il ne voulait pas me faire faire de cœlioscopie. Ni une ni deux j’ai pris les devants et j’ai consulté un spécialiste sur Paris. Qui a tout de suite prescrit une cœlioscopie. Celle-ci a confirmé le diagnostic d’endométriose que j’attendais depuis tellement d’année.
Tu sais c’est très difficile de ne pas pouvoir poser un nom/diagnostic sur tes symptômes. Voir frustrant. Je me souviens encore de mon réveil au bloc quand le chirurgien m’a confirmé l’endométriose, j’ai été délestée d’un poid pesant sur moi depuis tant d’année. J’étais rassurée.

2. Mon parcours PMA

Du coup à partir de cette cœlioscopie tout s’est enchaîné on a débuté les traitements pour une 1ère FIV. Bilan complet pour Madame et Monsieur. Puis début des piqûres, échos et ponctions. Je ne me souviens plus combien j’avais d’ovules. Mais le traitement avait bien fonctionné, je n’avais pas fais de réaction (style syndrome d’hyperstimulation ovarienne). Bref, tout se déroulait sans embûches. Malheureusement, la 1ère FIV n’a pas fonctionnée. On a fait un TEC (transfert d’embryons congelé) car il me restait des oeufs de la 1ère stimulation. Malheureusement celle-ci n’a pas fonctionnée n’ont plus. C’était en Juin 2012. Du coup, très fatiguée et très déçue, comme tu peux l’imaginer, nous avons fait une pause pendant les vacances d’été. (De toute façon le centre de PMA fermait tout l’été, ce qui m’a bien arrangé). J’avais besoin de sortir un peu de ce parcours médical lourd et pas facile à assumer psychologiquement. On a alors profité de nos vacances tant méritées. Puis au retour en Septembre, rebelote tous les examens étaient à refaire, car il faut tout refaire tous les 6 mois. Mon cycle va bientôt commencer donc on speed pour prendre les rendez-vous… Sauf que mon cycle n’arrivera jamais. Je suis enceinte!
Après 1 bonne semaine de retard je me suis décidée à faire une prise de sang (sans vraiment y croire, d’ailleurs je ne l’avais même pas dis à mon mari que j’avais du retard, tellement peur de le décevoir…). C’était positif! Ce fut l’explosion de joie, après tout ce qu’on venait de traverser… Après tout ce parcours médical. Ce petit bout venu naturellement à nous. C’était trop beau. Un vrai miracle!

3. Mon ressenti post-PMA

La Procréation Médicalement Assistée est un long parcours incertain vers la maternité.
 
Je me souviens de ma 1ère implantation (1ère FIV), en sortant de l’hôpital je me sentais enceinte, comme déjà habitée par un petit être qui grandissait en moi. On a fait super attention pendant les 2 semaines qui ont suivit. Je me suis beaucoup reposée. Je n’osais plus bouger. Et au final cela a été un échec. Juste pour dire, que si ça doit marcher et si l’œuf doit s’implanter rien ne l’en empêchera. Pendant les vacances ou je suis tombée enceinte naturellement, j’ai fais du karting, du quad et pleins d’autres activités sportives. C’était un tenace celui-la. 😂
 
J’idéalisais aussi beaucoup le fait de tomber enceinte. Je me voyais déjà : ne pas avoir mes règles, aller faire un test de grossesse et tadam! Positif! Ça c’était mon rêve de jeune femme. Qui c’est évaporé dès que les difficultés sont apparus. Car il faut bien admettre que les piqûres et les examens enlèvent un peu de magie et de mystère au processus. A la fin j’avais plus l’impression de faire un enfant. C’était devenu tellement médicalisé! J’avais l’impression d’être un cobaye pour une expérience scientifique. Et ça ce n’est pas facile à vivre, même pour les hommes!
 
Ce qui m’a gêné c’est le côté médical de la chose. Non, Parce que normalement, son bébé, on le conçoit dans sa chambre à coucher. Pas dans une chambre d’hôpital entourés de blouses blanches, une seringue dans l’utérus.
 
Je suis passée par tous les sentiments. Le pire a été la jalousie, celle de voir tes amies tomber enceinte naturellement. Surtout quand elles ne savent pas ce que tu vis et qu’une d’elle te balance : “on a mis trop longtemps à avoir notre premier… Vraiment 1 an c’est long!!”. Là en toi c’est comme un volcan en ébullition, tu as envie d’exploser. L’injustice te semble trop grande. Pourquoi moi et pas elle?! J’ai vraiment eu peur de ne jamais pouvoir sentir grandir un bébé dans mon ventre, de ne jamais voir mon corps se transformer, de ne jamais sentir la fierté de donner la vie, la peur d’échouer et de ne jamais y arriver. La peur de décevoir mon mari, mes parents (en les empêchant de devenir grand-parents). .. D’ailleurs la famille, parlons-en! Ceux qui te posent sans arrêt des questions insistantes avec les fameux “quand serais-je grand-mère? “C’est pour bientôt?”, etc. Bref une peur terrible de l’échec!
 
Il faut savoir que le soutien psychologique lors du parcours en PMA est très faible (en tout cas pour notre parcours). En ce qui nous concerne, on nous a juste donné une feuille avec la liste de plusieurs psychologues à consulter éventuellement. J’aurais vraiment aimé qu’ils organisent des groupes de rencontres/de paroles avec d’autres couples. Car le moral en prend un coup, surtout après un 1er échec, alors qu’il faut se remotiver pour repartir pour une nouveau cycle de traitements et d’examens.
 
J’ai aussi trouvé que le personnel médical n’était pas très disponible pour une vraie discussion. Vu leur charge de travail, je ne leur en veut pas 😉. C’était un peu l’usine… Le matin toutes les femmes ont faisaient la queue pour l’écho de suivi, puis on refaisait la queue à l’hôpital pour faire la prise de sang de contrôle. Il y avait beaucoup de patientes. C’est la qu’on se rend compte qu’on n’est loin d’être la seule à galérer. C’est dingue!
 
Au jour d’aujourd’hui nous n’avons jamais parlé à personne de ce parcours. Car c’est un combat que nous avons souhaité traverser tous les deux. En faite nous avons tellement ressenti une pression du monde extérieur (avec d’une part les médias et les magazines qui font ressentir que si tu n’as pas d’enfants tu as raté ta vie et d’autre part la famille proche hyper insistante et pressante). Nous avons préféré garder le silence pour éviter une pression supplémentaire. Assez de stress autour de nous, pas besoin d’en rajouter. 😉 j’avoue que cela n’a pas toujours été simple. J’aurais parfois aimé en parler à certaines amies. Mais la peur de l’incompréhension ou d’être vu différemment m’en a sûrement empêché… Même à l’heure d’aujourd’hui je fais toujours un blocage et ça ne sort pas.

 4. Notre couple

Notre couple en est ressorti plus soudé car ce combat pour donner la vie, on l’a traversé ensemble. On s’est battu physiquement et psychologiquement. Même si je dois avouer que ça n’a pas été rose tous les jours. Il y a eu des hauts et des bas dans notre relation. Même si cela fait 15 ans qu’on est ensemble et qu’on se connaît très bien j’ai découvert des facettes de sa personnalité que je ne connaissais pas, comme sa fragilité et son émotivité.

5. Aux futures PMettes 😉 (très mimi comme surnom)

D’une part je leur dirais d’écouter leur corps et leur instinct de femme car si j’avais consulté mon 2ème gynéco plus rapidement on aurait été pris en charge plus tôt.
Si vous pensez que quelques choses ne va pas, parlez-en à votre gynéco ou consultez un autre spécialiste. Au total 5 ans de combat pour avoir notre LouLou.
Ensuite mettez-vous en relation avec des couples qui ont vécu le même parcours. Il existe des associations aujourd’hui qui le permettent et qui vous apporteront un soutien et un accompagnement que l’on n’a pas forcément au centre de PMA.
Parlez beaucoup avec votre conjoint, échangez énormément, ça aide vraiment à traverser cette épreuve. Osez lui dire tout haut ce que vous ressentez intérieurement.
Accordez-vous des moments de répit pour récupérer car c’est épuisant et n’oubliez pas “l’esprit guérit le corps”. Prenez soin de vous et de votre moral (massages, vacances, yoga, etc).
Continuez à faire l’amour et entretenir la passion dans le couple car le côté “médical de la procréation” peut diminuer l’envie dans le couple. Et les miracles ça existent, ne l’oubliez jamais 😉.
Ah, oui…Et, à proscrire : les forums de discussions sur internet. Franchement ça ne vous aidera pas du tout. Juste à vous embrouiller l’esprit.

Surtout Il ne faut jamais cesser d’y croire!

D’avoir eu cet échange avec la bien nommée “WonderPmette”, je me dis que ce serait chouette de généraliser ce type d’interview. Alors, si toi aussi tu es passée par la case PMA et que tu en es ressortie victorieuse (d’une manière ou d’une autre. Parce qu’il n’est pas nécessaire de porter un enfant pour être parent, ne l’oublions pas!) écris moi à :

moipaspoule@gmail.com

Pour raconter ton expérience. T’auras même le droit de te choisir un pseudo cool! (T’as vu un peu comme je vends bien mon truc? On se croirait chez M6Boutique!)

Bises à toutes les mères, les non-mères, les mères en devenir, les belles-mères, les “naturelles et les “PMAtisées”… et bises aux pères aussi, tient! (si par hasard un mâle passait par là^^).

Let’s Fiv again, again!

Coucou l’internet!
     Voilà, ça y est, nous sommes en septembre. J’ai repris le travail, mon centre de PMA aussi… Alors voilà! C’est reparti pour un tour! D’ici précisément 8 jours on remet le couvert! C’est pas moi qui le dit, c’est “Clue”, ma super application calculatrice de règles ! (merci Soeur pour cet outil indispensable!).
     Si tu ne suis pas (encore^^) ce blog et que ce que je te dis te semble franchement chelou, vient voir par là que j’éclaire ta lanterne!
     Aujourd’hui je te parle PMA : Procréation Médicalement Assistée. Ca fait peur, hein?! Car oui, tu es sur le blog d’une fille “infertile” (c’est genre gentiment stérile, quoi!).
Tout ça c’est la faute à mon endométriose de stade 4. En gros, j’ai les ovaires pleins de kystes et les trompes bouchées à l’émeri… Autant dire que pour faire des bébé… c’était pas gagné…
 Après la découverte du chantier qu’est ma cavité utérine, l’homme et moi avons donc eu “le droit” d’essayer de façon “naturelle” (je devrais plutôt dire “traditionnelle”) pendant 6 mois… Sans succès.
Puis, pour éviter de me zigouiller un peu plus le bidule, on a arrêté les frais et on a enchaîné avec une FIV direct’! Bim! (ouaiii.. J’aime trop les onomatopées!).
Et là, ça a été la pêche miraculeuse (selon les dire du labo. Moi j’veux pas m’vanter, tu m’connais…). Résultat des courses : 8 embryons (1 implanté et 7 cryo-conservés) et la première implantation a pris… et a donné une merveilleuse petite fille : la bien nommée Bébou sur ce blog (si t’es sage je te dirais son prénom. C’est le plus beau et il veut dire “lumière” <3).

Tout ça pour dire qu’on a été drôlement chanceux, parce que, sur le papier, c’était pas franchement bien parti cette affaire.

     Nous avons pris le parti de ne rien cacher. Je n’ai pas plus honte d’avoir une endométriose que si j’avais n’importe quelle autre maladie. A vrai dire je suis même assez fière du parcours que nous avons eu. Cela a permis de nous souder plus que jamais dans notre couple (et avec un enfant, dieu-sait qu’il le faut!!^^) et aujourd’hui je peux dire à ma fille que je me suis battue pour l’avoir! Il n’y a pas d’enfants plus désirés que ceux issus d’un parcours difficile (PMA ou non d’ailleurs).
    Il est vrai qu’avec le recule je n’ai pas trop mal vécu mon passage par la PMA… Mais pour être honnête il y a eu des moments difficiles où je pleurais seule devant mon PC, bloquée sur les forums doctissimo consacrés à la PMA. Au final nous avons décidé de faire cette FIV de la façon la plus détendue possible. Après tout, si cela ne marchait pas nous adopterions.

Le but étant d’être parents avant tout… Et qu’il y a plein de façons de l’être.

     Voilà. Maintenant nous nous lançons sur une deuxième procédure (un deuxième enfant… On doit être un peu fou). La première tentative de stimulation a échoué (à cause d’un gros kyste et d’un utérus peu accueillant) il y a deux mois… Mais il est temps de se remotiver et de repartir gaiement à l’attaque! Allez! Haut les coeurs!
     C’est dans cet esprit de re-motivation que j’ai décidé de consacrer une “rubrique” (on dit rubrique pour un rdv blog? Non? Tant pis.) consacrée aux parcours d’autres femmes et hommes qui ont eu des difficultés (quelles qu’elles soient), pour concevoir et qui ont réussi à devenir parents malgré tout.
     La première interview paraîtra demain sur le blog. Et, si toi aussi tu as envie de partager ton expérience, contacte-moi sur mon mail :

         moipaspoule@gmail.com

(t’auras même le droit de te choisir un pseudo, cool,non?!)

On arrête tout!

Bon, ça y est, c’est sûr, il n’y aura pas de transfert d’embryon congelé cette fois-ci… Pour moi qui me prenais pour la reine de la FIV c’est raté.

Après 3 jours de Puregon, 3 échographies et 5 prises de sang (c’est pas ma faute j’ai des petites veines qui roulent) on stop la procédure. Il semblerait que je réagis de traviole à la stimulation. Au lieu de se préparer à devenir un nid douillet mon endomètre réduit (il a décidément rien compris celui là!). Au lieu de faire éclore un bel ovule, j’ai une trentaine de petits follicules qui ont fleuri sur mes ovaires. Et pour couronner le tout, seul un “beau” kyste fonctionnel semble profiter du traitement et a doublé de volume en deux jours! Chouette!

On espère donc qu’il va se résorber ou se rompre gentiment (aïe) de lui-même au prochaines règles (sinon… ah bah sinon je sais pas tient!) et on se donne rendez-vous en septembre pour recommencer.

Chéri-chéri et moi on a décidé de se laisser des vacances off-FIV.

Alors à moi le rosé et les mojitos! (Faut bien voir des avantages à ce total loupé). Bon là j’rigole mais vous vous doutez bien qu’après m’être levée à 5h50, tapée des bouchons à la sortie du péage (méga cher) afin de me rendre à l’hôpital de Grenoble pour qu’on me dise ça… J’étais pas hyper jouasse. J’étais même plutôt en pleurs en sortant…

Mais bon, comme le dit Chéri-Chéri (tu sais qu’il est le calme dans ma tempête) il faut relativiser, on a déjà la chance d’avoir une magnifique petite fille et on a encore tout le temps devant nous….

Allez… Sur ce, bonne nuit! Je suis explosée je vais me coucher.

Lundi FIV et paillettes

Bien le bonjour petit internet!

Hier je n’ai pas eu le temps de poster mon activité du lundi, c’est un peu la course par ici, et, à vrai dire, j’ai la tête ailleurs. Du coup on a qu’à dire qu’aujourd’hui c’est lundi…  et donc je te propose cette chouette activité à paillette! Youpii… Oui, je suis une kiffeuse de paillettes qui s’ignore… Je fais “genre”, mais j’adore quand ça brille!

Bon soyons vraiment honnête, je n’ai même pas fait cette activité lundi, trop compliqué entre les différents rendez-vous FIVesque à organiser dans un désert médicale et à faire avec une petite fille de deux ans dans les pattes. Et bin, c’est du sport! Crois-moi… Je suis rincée!

Des fois je me dis que le disque dur qui me sert de cerveau est saturé. Tu sais comme quand on fait tourner trop d’applications en même temps et que ça bug. Bah voilà. En ce moment mon ordinateur de bord essaye de gérer trop de choses en même temps et du coup il pédale dans la semoule. Enfin “je” tourne au ralenti. Entre les prises de rendez-vous, les prises de sang, les échographies, les appels du centre de PMA, ma fille, mon boulot (on est en plein pendant la période des examens), ma voiture qui fait des bruits bizarres, ma maison en travaux, le blog et un projet “secret” (dont je vous parlerai très bientôt)… Ca rame drôlement là-haut!P1040599

Bon. Ceci étant dit. Je vous explique, quand même, comment faire l’activité du jour :

C’est un “calm-down-jar” ou (en français) un bocal pour se calmer (mais ça fait moins chic). En gros c’est un bocal rempli d’eau qu’on rempli avec des paillettes. On ferme le bocal et quand on secoue ça fait genre boule-à-neige et c’est sensé calmer les petits n’enfants. Bon honnêtement (Punaise qu’est ce que je suis honnête aujourd’hui!!) je ne suis pas bien sûre que ça marche, mais c’est joli et ça fait une activité facile et rigolote.
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Alors il te faut :

  • Un bocal (ici c’est un vieux pot de pesto rosso car “papa” est un amateur de pâtes)
  • De l’eau
  • De la colle liquide transparente ou de la colle à papier peint (juste 1cuilère à café –  c’est ce que j’ai pris)
  • Des paillettes
  • De l’encre ou du colorant alimentaire (en option)

Voilà! On laisse l’enfant verser le tout dans le bocal. On remue. On ferme (moi j’ai même scellé le tout avec de la colle chaude pour éviter que Bébou ne l’ouvre).

Et voilà!

A utiliser lors des grosses colères. Je vous dirais si ça marche…^^

 

Let’s FIV again!

Ca y est elles sont arrivées… Les scregeugneu de ragnagna…

C’était samedi. J1 en langage PMA. “C’est le jour un, celui qu’on retieen…” (ça y est tu l’as bien dans la tête? De rien. C’est cadeau).

C’était donc samedi.. et c’était panique à bord. Où sont les ordonnances? Qu’est ce qu’il faut faire? Aaah J’comprends riien! Y a pas les posologies… Qu’est ce que je dois  faire? J’vais les appeler. Ah non s’est fermé on est samedi. Bon, du coup… J’me pique ou je me pique pas?  Ahhhhh! Au secouuuur!

Bon. On se calme et on fait le point. Qu’est ce que je sais? Meuuh je saiiiis riiiien (snif)…. J’ai même pas eu de rendez-vous à l’hôpital (snif), on m’a juste envoyé les ordonnances par la poste (re-snif).  Dans ma tête c’est le chaos. Je me dis que ça y est, c’est fichu, c’est foutu, y aura pas de transfert ce mois-ci.

Dans un ultime espoir j’envoie “tous les cris, les SOS” (encore cadeau) à ma soeur l’infirmière et à ma copi-net (et jumelle de J1) Sam parce que c’est une experte. Et, avec l’aide de Chéri-chéri (le calme dans ma tempête) j’ai décidé de ne pas me piquer. On verrait bien lundi. J’appellerai le secrétariat de PMA à 9h tapante.

Aujourd’hui, lundi, 9h pile, me voilà donc, avec mon téléphone en main, en train d’appeler la “gentille” dame du secrétariat de l’hôpital couple-enfant de Grenoble. Ca sonne occupé. Je réessaye. Occupé. Je ré-réessaye. Toujours occupé. Raaaaah! Je continue de téléphoner frénétiquement, comme ça, toutes les deux secondes et demi, pendant une demi-heure, toute en gérant Bébou comme je peux “tss, tsss, va jouer ailleurs maman passe un coup de fil important…”. Non. Maman “essaye” de passer un coup de fil et Maman est sur le point de virer hystérique à force d’appeler sans arrêt. 9h43 la tonalité d’appelle résonne enfin. J’ai été tellement surprise que j’ai failli raccrocher.

“Bonjour, secrétariat de PMA de Grenoble”. Elle aurait dit : “Bonjour centre des pompes funèbres de Grenoble” qu’elle aurait utilisé le même ton, je pense. Bref. Je ne me laisse pas désarmer et je prends ma voix la plus joviale (bien qu’un poil trop aiguë, je viens quand même de frôler la maladie mentale, j’te rappelle), je me présente et lui explique ma totale incompréhension de l’ordonnance.

Elle me coupe direct : “Tout est noté sur le papier blanc”. Quel papier blanc? Ils sont tous blancs. “Celui qui dit d’attendre les consignes par téléphone après le 9ème jour”. J’lai pas celui là. “Bah on a dû oublié de vous le mettre alors.” Quoi?! Non mais QUOUAH! Putain mais j’ai balisé comme une ouf pendant deux jours, et là, rien, pas une excuse… On a juste “oublié” de mettre un papier dans le courrier. Mais merde! J’suis pas diplômée “ès FIV” moi… J’aurais pu me tromper, me ratatiner les ovaires… ou pire! Tout ça parce qu’ils réduisent les coûts et oublient des papiers… (snif) La PMA de Lille me manque… (snif)

Bon la secrétaire me réexplique tout, avec un “entrain” qui fait chaud au coeur, non vraiment! Et m’explique qu’il va falloir que je trouve un rendez-vous pour faire une écho pelvienne samedi prochain… à Albertville. LOL! La FIV c’est un peu le koh-lanta de la prise de rendez-vous, tu vois. Si tu veux arriver à tes fins il faut ruser. Ma technique : pleurer au téléphone avec la secrétaire de l’hôpital et lui déballer toute ma vie… Ca marche! Elle m’a trouvé un rendez-vous “spécial” avec le chef du service himself.

Mission accomplie!

Alors rendez-vous bientôt, pour de nouvelles aventures Fivesque!

En attendant un GRAND merci à Sam de ma non grossesse pour sa présence.

 

Trop d’amour

Bonjour mon petit internet.

Aujourd’hui je vais te parler de ma vie de mère, d’amour et de cacahuètes.

     Quand je suis devenue maman, le moins que l’on puisse dire c’est que je n’étais pas préparé à ça.

     Je savais que les débuts seraient durs, mais je ne me doutais pas un seul instant à quel point j’allais en chier.

     Je savais que l’amour maternel était puissant, mais je ne me doutais pas à quel point j’allais l’aimer.  L’aimer à chaque minute, à chaque seconde. L’aimer à m’en faire exploser la poitrine. A vouloir hurler mon amour…

«  Que je t’aime, que je t’aimeuh, que je t’aimeeuuh » Johnny sort de ce corps !

     Je l’aime quand elle cherche ma main en promenade,  quand elle dit un mot nouveau et inattendu, quand elle chante des airs qui n’existent pas, quand je l’observe jouer à son insu, quand je vais la voir avant de me coucher et que je la retrouve endormie dans des positions improbables. Je l’aime même quand elle crie, qu’elle trépigne, quand elle fait des caprices ou des bêtises.

     Elle ne m’a jamais déçue. Elle est mieux que ce à quoi je m’étais attendue. Plus vive, intelligente, pétillante et adorable que dans mes rêves.

     Je ressens parfois de telles vagues d’amour et de fierté que je me sens submergée, bouleversée par cette puissance qui me dépasse. Alors… Alors j’ai peur. Peur de la perdre. Peur qu’elle disparaisse et cet amour avec elle. Une chute, une cacahuète, une voiture qui passe… Mon imagination joue le jeu de cette peur, sourde et insidieuse qui me suit partout.

     Pourtant je suis une fille pragmatique. Je sais que s’angoisser ne sert à rien. Mais j’ai beau tenter de la faire taire, la peur revient toujours. Intérieure et discrète. Je fais de mon mieux  pour la tenir à distance, loin, loiiin dans un coin de mon cerveau… Dégage sale p…eur !

     J’aime ma fille. Je l’aime, je l’aime, je l’aime. Plus fort que tout. Plus fort que moi ou que n’importe qui. Contrairement à Chéri-cheri, je n’ai pas vécu de choc. Il a aimé Bébou comme un fou dès le premier regard. Il est comme ça, lui. Il l’a vu, il l’a aimé, il l’aimera toujours. Point final.

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     Pour moi ça c’est fait progressivement. Jour après jour elle m’a conquise, m’a transformée. Je me suis construite en tant que mère. Petit à petit comme l’oiseau fait son nid. Aujourd’hui je suis la très fière maman de Bébou, petite fille heureuse et curieuse 26 mois. Et je me sens prête à remplir un peu plus mon petit cœur… FIV2 prévue pour le mois prochain, si tout va bien.

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Mes “trucs” fivesque

Hier j’ai reçu un appel de mon centre de PMA il paraît que mon utérus tout propre et moi nous sommes de nouveau prête à accueillir un embryon, chic ! Pour ceux qui n’ont pas suivi l’affaire Coelio c’est par ici)

Comme tu le sais, je suis une fille chanceuse et ma première FIV a  donné une magnifique petite fille. J’ai nommée Lucie-jolie.

Du coup j’ai bien l’intention de reproduire à la lettre tout ce que j’avais fait à l’époque. On ne sait jamais j’avais peut être trouvé ma recette miracle. Oui je sais, je suis naïve… mais on ne sait jamais, qui ne tente rien n’a rien.

Alors, comme je suis sympa (si si, c’est vrai, j’arrête pas de te le dire !^^) je vais te refiler tous mes « tuyaux » (et pas ceux de mon plombier… ok, je sors !)

Avant la procédure :

Plusieurs séances d’ostéopathie pour dénouer le tout. Je dois être stressée de l’utérus (l’endométriose tout ça…)

Prendre des compléments alimentaires spécial fertilité  pour Chéri-chéri et pour moi-même avec du « maca » dedans (c’est une racine d’Amérique du sud qui aurait, soi-disant, des propriétés-miracles-de-ouf), pendant 1 mois. Bon… pour cette fois monsieur Chéri-chéri pourra s’en passer puisque sa contribution n’est plus requise.

Bouffer des tooonnes d’ananas (crus, en jus, en boîte, rôti etc.) il paraît que c’est bon pour l’endomètre et que ça le rend épais et confortable… Je ne sais pas si c’est vrai, en revanche, ce que je sais c’est qu’il faut rester raisonnable sous peine d’une bonne diarrhée (miam !)

Prendre soin de soi. S’offrir un petit massage après la ponction par exemple… Se bichonner, se chouchouter, se faire du bien etc.

Se faire un bon restau avec verre(s) de vin blanc et tout et tout. C’est un conseil que nous a donné le médecin du labo de PMA de Lille et je suis sûre que c’est le « truc » qui a le plus marché pour moi. Penser à autre chose en passant un moment de détente à deux.

Vivre sa vie le plus normalement possible en essayant d’être détendue du bidou. Ouii je sais c’est plus facile à dire qu’à faire. Je dis pas que j’ai réussi. Je dis que j’ai essayé.

Voilà voilà !

Et vous les PMettes (et les autres) c’est quoi vos « petits trucs » fertilité ?