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ses petits mots

Je dois t’avouer un truc petit internet, je ne suis pas une grande fan des bébés. Pouponner n’est pas trop mon truc (pas taper). Moi ce que j’aime c’est le dialogue, et comment dire… Avec un bébé on touche à peu près le niveau zéro du partage linguistique.

Heureusement pour moi, Bébou a commencé à parler tôt. Faut dire qu’avec une mère comme moi elle n’avait pas vraiment le choix.

Elle a su exprimer clairement ses priorités un peu avant ses un an : “papa”, “maman”, “gâteau”, “encore”… La base, quoi!

Chéri-chéri et moi nous avons encouragé ses efforts vocaux de toutes nos forces. Faut dire qu’on était très mauvais en décryptage de baragouin : “désolé chérie mais on comprend rien là…” “Ah… non, là non plus j’ai rien pigé”, “pas un traître mot mon coeur” “a-rti-cule”. Bref la pauvre enfant n’a pas été aidée, ou plutôt si… Elle a été plus qu’encouragée à s’exprimer de façon claire. #mesparentessontdesdébiles #oualorsilssontsourds

Au fil des mois j’ai compilé quelques jolies perles de langages made in Bébou (même si malheureusement j’en ai oublié beaucoup…). J’espère que tu les trouveras aussi dégoulinante de mignonitude que moi.


Le Lule c’est la base!

– Qu’est-ce que tu veux pour le goûter Poussin?

– un “lule”

– Un quoi?

– un “luleuh”!

– Ah! un prince de Lu? ( moi qui achète toujours du “pas-de-marque”…)

Du coup c’est resté. Aujourd’hui encore le “lule” est un gâteau composé de deux biscuits ronds maintenus ensemble par du chocolat.


Dans la série ma fille est une cannibale :

– Mamaaan!

– Oui chéériiie

– Je veux manger des bébés de goji?

– Hiiiiii!


Quoi? Qu’est ce qu’ils ont mes oignons?

Un jour que j’allais chercher Bébou à la crèche elle me fait remarquer, l’air de rien, qu’un de ses camarades est en train de faire quelque chose d’interdit #colabo

Comme toute bonne mère indigne (mais pas trop) je lui répond en riant :

– mêle-toi de tes oignons, poussin.

Elle s’arrête d’un coup de mettre son manteau et me demande, inquiète :

– Et ils sont où mes oignons?


Paye ta mère au régime

Comme tu le sais peut être (si tu suis ce blog assidûment depuis ses débuts sinon c’est ici et ici) je me suis essayée à un régime qui a totalement foiré (mais chuut!). J’ai dû en parler un peu trop car un jour Bébou m’a lâché un grooos :

– C’est pas bon les calories!

Au moment où j’allais croquer dans une pomme, bizarrement elle a jamais rien dit quand j’ingurgitais la totalité d’un paquet de chips (l’a pas bien compris le principe…)


Bébou contre-théoricienne du genre

Ma fille a un don pour la comparaison, la métaphore, bref, c’est une poète! Elle nous pond donc régulièrement des phrases genre :

– Papa tu es beau comme une sirène!

Il était content le papa!


Saint thomas sort de ce corps!

Ouii, ma fille est plutôt du genre incrédule. Peut être qu’on lui a raconté trop de bobards, va savoir. Toujours est-il qu’elle veut toujours tout vérifier, y compris l’invérifiable :

– J’veux un gâteau m’man

– Y en a plus…

Elle me prends le paquet vide des mains et me dit :

– Maman je veux voir qu’il y en a plus…

– Bah y a rien à voir si y en a plus, c’est ce qui fait qu’il n’y en a plus. Si il y en avait tu le verrais… Euh… Je sais pas si je suis claire là….


Bébou poète le retour

Un jour je trouve Bébou toute pensive en regardant par la fenêtre.

– Qu’est ce que tu fais?

– Je regarde le vie.

– Et c’est beau?

– Oui.

(à son papa elle qui lui posait la même question un autre jour elle a répondu : “c’est bizarre”… dois-je m’inquiéter…^^)


Masculin vs Féminin

– Oh regarde les gros corbeaux, Chérie-poussin!

– Tu sais pas maman, c’est peut être des corbeilles…

Ah… des corbeilles volantes, nous voilà bien!

Voilà!

Et toi? Des petits mots rigolos à me raconter? Allez dis-moi tout!

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Les contre-efluents ou quand bloguer devient réel

Tout a commencé avec la sélection des “efluents”, cette éminente rencontre au sommet organisée par Parole de Maman, genre de saint Graal de la blogueuse parentale… Bref. The place to be.

Mais vois-tu… Je dois être une blogueuse en carton car ma candidature n’a pas été retenue. Arf… Enfer, damnation et déception! Moi qui voulait rencontrer mes copi-net en chair-et-en-os…

Qu’à cela ne tienne, Miss Escarpins & Marmelade (aka Frau Pruno, aka j’vous-dirais-pas-son-nom) a décidé de prendre les choses en mains – et crois moi, quand elle fait ça, tu files droit! – et a invité quelques copi-net triée sur le volet à venir se rencontrer dans un endroit tenu secret (chez ses parents)  quelque part aux alentours de Montpellier.

Bien sûr j’ai flippé, j’ai dis oui, j’ai re-flippé, j’étais over-excitée, et j’y suis allée ( tout en flippant (encore) de ne pas être tombée dans un traquenard de serial killeuse. J’ai vu “Shining”…)

Ouai… J’suis comme ça moi. Le genre de fille qui conduit neuf heure, enceinte, pour aller rencontrer des filles qu’elle ne connaît pas, dans un endroit qu’elle ne connaît pas plus… Je suis ce genre de fille : folle!

C’est curieux comme principe, quand on y pense, non? Rencontrer quelqu’un que tu connais (ou crois connaître) mais en faite pas vraiment. C’est vrai ça : sur le net, on ne connaît que ce que l’on a bien voulu nous montrer, on a mis un ton, une intention, un caractère derrière les mots, les photos, les échanges. Et si on s’était planté… Et si on ne s’entendait pas du tout… Et si….

Et NON! J’ai eu la chance de rencontrer 3 filles super. Des filles vraies. Aussi chouettes dans la vie que sur le net :

Miss Pruno, aussi génialement déjantée.

Angélique, aussi douce que je me l’étais imaginée.

Madame Délire, aussi drôlement adorable que sur son blog.

Contrairement à ce que je craignais, le week-end s’est déroulé en toute simplicité. On s’est retrouvée comme quatre copines qui ne se sont pas vu depuis longtemps. Autant te dire que ça a bavassé sévère, le tout arrosé de champagne et de virgin mojito.

C’était intense et fugace.

C’est à refaire!

Merci les filles d’être vous. Je vous kiffe!

Mathilde

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Quand doit-on annoncer sa grossesse?

On dit souvent que l’on peut annoncer sa grossesse à partir du 3ème mois. A partir du moment où la plupart des risques de fausse-couches sont écartés.

Il est clair qu’ici je n’ai pas respecté cette règle. J’ai annoncé ma grossesse le jour même où j’ai reçu les résultats de ma prise de sang. Soit à 15 jours de grossesse. Disons que c’est ce qui arrive quand tu racontes tes problèmes de procréation à la terre entière. Tu ne peux pas décemment revenir après 3 mois entier de suspense pour annoncer le résultat de ton transfert…

Et pourtant, j’ai senti quelques inquiétudes (pour ne pas dire des réticences) dans mon entourage. Est-il possible que j’ai annoncé ma victoire sur l’endométriose trop tôt?

 

Dans quelques heures maintenant, je vais aller faire ma première échographie. C’est elle qui déterminera si, oui ou non, je suis VRAIMENT enceinte. En matière de FIV, PMA et autre TEC (comprenne qui pourra) deux prises de sang positives ne suffisent pas. C’est un petit point noir clignotant sur une écho qui permet d’officialiser la réussite.

Cela fait 1 mois seulement que l’on m’a transféré mon petit flocon (Chéri-chéri voudrait qu’on l’appelle “freezer”^^) : mon embryon cryoconservé de 2 jours fabriqué il y a 3 ans.

Je me sens enceinte.

J’en ai tous les symptômes et j’ai même un petit ventre qui commence à poindre (mais peut être est-ce dû aux traitements que je prends encore). Toujours est-il que j’ai envie de croire qu’il y a la vie qui grandit en moi…

Oui mais… Et si ce n’était pas le cas. Si demain le petit coeur ne battait pas? Si tout devait s’arrêter…

Et bien si tout devait s’arrêter là, je sais que je pourrai compter sur votre soutient, celui de mes proches et de tous ceux qui savent. Je n’aurai pas besoin de cacher ma peine. Je ne me sentirai pas incomprise dans ma douleur. Car il est difficile de demander aux autres de compatir à la perte d’une chose dont ils ignorent l’existence.

Si demain il n’y a pas de petit point qui clignote je serai triste, bien sûr, mais je ne serai pas seule.

 

Petit édit :

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J’aime en vidéo

Il y a quelques jours, ma copinette “Maman délire” lançait un défi “j’aime / j’aime pas” à la Amélie-Poulain-Style. Tu vois le genre. Bon… J’ai cogité, et, autant je débordais d’idée pour les “j’aime” autant pour les “j’aime pas” je séchais un peu… Bah…. A part “j’aime pas les cons” mais il paraît que c’est “trop facile” (moi j’t’assure que non, parce que des cons… Y en a beaucoup!). Y avait bien j’aime pas les toilettes des piscines… Mais qui les aime?…. Pis j’avais pas envie de vous saouler avec mes goûts alimentaires, genre j’aime pas les huîtres (bah oui ça goûte la morve!)…

Bref. Du coup je me suis concentrée sur les petites choses que j’aime et j’ai fais ma première petite vidéo rapidos avec les éléments de ma journée. Bah autant te dire que le fait d’avoir travaillé dans le dessin animé ne m’a été d’aucune aide pour bidouiller ce truc avec mon téléphone… C’est un métier….^^

Allez je vous montre tout ça :

Et soyez indulgentes, les meufs, c’est un essai…

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Et au cas où ça marche pas voici le lien youtube ;

 

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Coucou l’internet!

Aujourd’hui je te propose une bonne recette réconfortante. Idéale pour les journées qui raccourcissent et le froid qui s’annonce :

La zivanska

Se prononce (tjevenska). C’est une recette tzigane qui nous vient de Roumanie et c’est également une des préférées de Chéri-chéri. Faut dire qu’il y a tout pour plaire : des patates et de la viande, le tout recouvert de crème! Miam!

Il te faut :

  • des pommes de terre (genre pour gratin, bien fondantes)
  • des oignons
  • du lard en tranche
  • des tranches de porc
  • de la crème
  • du paprika
  • du chorizo

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Pour réaliser cette délicieuse recette il faut :

Éplucher les pommes de terres et les couper en tranches d’un demi centimètre environ.

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Couper la viande en tranches fines.

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Dans un plat carré allant au four alterner une couche de pomme de terre / une couche d’oignons / une couche de lard / une couche de viande de porc.

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Remplir le plat sans trop tasser. Recouvrir le tout de crème fraîche liquide (ou de crème d’amande)

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Saupoudrer de paprika et recouvrir de chorizo.

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Recouvrir le plat de papier aluminium. Mettre au four pendant 1h30 minimum à 180-200°

Miam! Y a plus qu’à déguster. (C’est encore meilleur réchauffé^^)

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Un vide poche pour la voiture

Coucou l’internet!

Aujourd’hui je reviens avec un petit DIY  couture, pour la voiture. Et ouii! Ce soir c’est les vacances et tu vas peut être te gauffrer un sacré paquet d’heures en voitures avec homme et enfant(s)… Et que, pour ne pas finir le trajet sous tranquillisants, il vaut mieux prévoir tout un tas d’activités pour occuper les loulous.

Mes préférés :

  • livres, livres, livres (on a jamais assez de livres)
  • livres audio (une activité qui ne nécessite aucune personne alphabétisée, le pied). Si possible investie dans un petit baladeur à pile et un casque, comme ça t’es pas obligée d’écouter la même chose que ton enfant : bonheur!
  • musiques pour enfant et autres comptines (et là je te conseille définitivement l’achat d’un casque! J’en ai découvert un super l’autre jour via by Paulette. Je l’ai acheté pour Bébou et je ne regrette pas mon investissement de 19€ et-des-bananes)
  • tableau magique (tu sais… le truc pour dessiner sans mettre du crayon partout sur les sièges de ton auto!)
  • les gommettes (mais attention! il faut en choisir que ton rejeton sera capable de défaire tout seul, sinon c’est la crise assurée :  j’ai testé^^)
  • des petites figurines (que ce soit celle gratos de notre ami ronald, des sylvanian, des playmobil ou tout autre truc type pet shop et compagnie, peut importe tant que ça permet, au moins 5 minutes, d’avoir la paix)
  • en cas d’urgence une tablette ou un portable avec quelques épisodes de tchoupi (ou tout autres personnages de dessin animé pré-school horripilants!)
  • et, à ne surtout pas oublier : tétine et doudou, idéal pour une activité sieste réussie.

Reste le problème de l’approvisionnement de tous ces jouets. Car nous savons bien, ici, qu’un enfant se lasse trèès vite en voiture. C’est là que j’interviens, pour sauver ton cou d’un douloureux torticolis.  Je te propose donc mon DIY de vide poche extra facile que j’ai essayé de “tuoïfier” ci dessous.

Il te faut :

  • 2 carrés de tissus de la taille souhaitée (soit celle du futur vide-poche) genre 20cm x 50cm
  • 3 carrés de tissus de la même largeur que ci-dessus mais moins haute genre 20cm x 10cm
  • 2 carrés, toujours même largeur mais un peu plus haut genre 20cm x 15cm
  • Du fil assorti
  • Une machine à coudre ( mais tu peux aussi coudre à la main, si tu as beaucoup de patience)
  • Un but de bâton, de tuyau ou juste un bout de ficelle.

Comment faire?

Alors… On découpe tout les morceaux nécessaire dans un joli tissus en coton. Le plus facile c’est de découper sur 1cm environ puis de déchirer le tissus (comme ça on est à peu près sûr que c’est droit et c’est plus rapide!)

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Une fois que c’est fait on repasse chaque morceau de tissus. Et, pour les 5 morceaux les plus petits (ceux qui deviendront les poches) on repli le haut (un des deux côtés de 20cm) sur 0,5cm environ. Puis on passe au fer.

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Ca doit donner un truc comme ça :

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Ensuite on passe chacun de ces morceaux ( ceux avec un côté plié), à la machine pour coudre le pli.

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Une fois que cela est fait on positionne chaque morceau de tissus ainsi ourlé sur un des deux grands morceaux de tissus. On les réparti bien sur toute la longueur et on prend soin de mettre l’endroit sur l’endroit avant de coudre. Ensuite il n’y aura plus qu’à retourner le morceau de tissus pour voir la poche se former. Comme ça :

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Une fois qu’on a cousu toute les poches, et qu’on les as rabattues pour ne voir que leur côté “endroit”. On place le dernier grand morceau de tissus par dessus. Toujours endroit contre endroit. Et on coud sur presque tout le tour extérieur du tissus. Il faut juste laisser environ 2-3cm non cousu (de chaque côté du haut du vide poche, afin de pouvoir, ensuite, retourner le tout et placer le système d’accroche.

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Et voilà. Il n’y a plus qu’à glisser un bâton, une ficelle ou autre chose dans les deux interstices laissés et à accrocher le vide poche dans la voiture.

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Voilà! J’espère que ce tuto te sera utile. Bonne vacances!

Et si ça te plait n’hésite pas à me faire une petite bavouille…^^

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Culpabilité chérie?

Depuis quelques temps on voit resurgir le thème de la culpabilité un peu partout sur les blogs de mamans. Education, enfant unique, reprise du travail, déco d’anniversaire pas assez travaillée, fatigue, etc. Tout semble susceptible d’engendrer de la culpabilité chez la mère d’aujourd’hui.

Et là, j’avoue que ça m’interloque. Parce que je crois qu’en ce qui concerne l’éducation de ma fille je ne culpabilise pas. Oui, oui tu as bien entendu.

Je ne dis pas que le sentiment de culpabilité m’est inconnu. Non, non je te rassure, je suis humaine. Je t’ai même déjà dit : Y a pas plus normale que moi.

Mais en ce qui concerne la façon dont j’élève Bébou je ne culpabilise jamais (enfin j’crois). Je ne dis pas que je suis parfaite (loiiin, trèèès loin de moi cette idée!). En matière d’éducation je me plante souvent. Je ne suis pas “éducation positive” à 100%, j’ai déjà mis des fessées à ma fille, je cris parfois plus que de raison, j’oublie des fois d’expliquer les choses, de guerre las je l’ai déjà envoyée au lit sans dessert, je l’ai déjà collée un dimanche matin devant la télé pour m’offrir une grasse mat’, j’en passe et des meilleurs.

Oui, mais même quand je prends conscience que je fais quelque-chose de pas terrible, je l’assume. Oui, parce que je sais une chose :

Je fais de mon mieux.

Même si je me rate, je me relève, je réessaye, je contourne le problème, je tente une nouvelle approche, je change de tactique, je réévalue, je discute avec mon homme, j’essaye de comprendre, et parfois je me re-plante… Mais je ne me démonte jamais.

Mon éducation n’est pas parfaite et je le sais. J’espère juste que je serai une “mère suffisamment bonne”. En tous cas j’y mets tout mon cœur et ma sincérité. Et je crois que c’est ça mon secret :

Beaucoup d’amour et pas de culpabilité

DIY une commode à petits pois

Coucou l’internet!

Il y a quelques temps je te faisais visiter la chambre de ma Poupette (C’est par ici, viens on mord pas…). Pour l’occasion j’avais fais le grand rangement (je te rassure ça n’a pas duré…), j’ai pris mes petites photos, et, avec du recule, je me suis dit qu’il manquait deux-trois petites choses, que la chambre me paraissait bien vide finalement…

Je trouvais que ça manquait un peu de verdure… alors je lui ai fabriqué des petits pots kawaii pour mettre des succulentes.

Et je trouvais la porte de son “dressing” (ouh que ça fait chic….) un peu tristoune. Ni une, ni deux, je cogite. Mais c’est bien sûr! Il me faut des stickers! Il y en a de très jolis chez Cyrilus ou Vertbaudet, mais franchement… 22€ les 18 pois autocollants dorés… Très peu pour moi!

Alors je me suis souvenue qu’il me restait des gommettes (relief de la customisation du vélo de Bébou)… Tu vois le genre, des gommettes d’école à 2,5€ les 365 gommettes de toutes les couleurs.

Qu’à cela ne tienne. Un coup de bombe de peinture dorée directement sur les planches et HOP! On a des stickers dorés moins-chers-que-gratuit.

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Comme il y en avait de différentes tailles, je les ai mises de façon aléatoire mais en commençant par les grosses, en bas, et en finissant par les petites, en haut. Il ne faut pas hésiter à en couper quelques-unes en deux afin de créer  une impression de motif “qui sort de la feuille” (comprenne qui pourra). L’idée c’était d’avoir l’impression d’une “envolée”. J’ai donc plus espacé les stickers en haut qu’en bas.

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J’avais un peu peur que les gommettes ne tiennent pas, à la longue, où que Bébou s’amuse à les arracher, mais que nenni. Ca tienstsuper bien et la miss n’y a pas touché. Elle a juste trouvé ça “Ohhh…two beau!”.

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Et toi? Ca te plait?

moi, le dessin animé et un concours

Sur ce blog, je te parle souvent de ma vie de prof… QUOI!?! Tu ne savais pas que je suis une flutain de pédago? Tu n’as jamais lu mes hilarantes “perles d’élèves” (c’est par ici, ici, ici, ici et ici). Eh bien sache que je n’ai pas toujours été prof… Eh… Non!

Dans une autre vie, il y a fort longtemps, à l’époque où je n’étais encore qu’une petite poulette et où j’habitais le Noooord, j’étais dessinatrice d’animation.

Heiiiin (comme on dit dans l’ch’nord)… K’est’k’c’estk’ce truc? Eh bien ce sont les personnes qui font bouger les petits bonhommes que l’on voit dans les dessins animés et autres jeux vidéos. Voilà c’était ça mon boulot.

Comment j’en suis arrivée là? Bonne question… Je me suis perdue, j’ai vu de la lumière et je me suis dit : “pourquoi pas”. Ca avait l’air cool.

Alors oui. Les études étaient vraiment cool! Mais le monde du travail… c’est autre chose. Car il faut savoir que les animateurs font parti de la grande famille des “intermittents du spectacle”. Mais siiii tu sais! Ces glandeurs qui touchent plein d’aides pour s’amuser… Nan mais! (humour je précise!^^). Ca veut dire, en vrai, que tu vis dans un système précaire où tu es payée à la journée et que tu te retrouves au chômage dès qu’on a plus besoin de toi (à peu près tous les 3 à 6 mois). Joie! Ce qui veut dire que tu es en permanence en recherche d’emploi. Re-joie! Et que, comme tu fais partie de la “jolie” famille du cinéma… Bah il faut réseauter (c’est un mot joli pour dire te vendre, te solder, coucher, etc.). Et hum… Comment dire…. Là je suis mauvaise! Mais alors très mauvaise!

Du coup après quelques expériences peu concluantes (dont une où ça a fini au Prud’hommes, et une autre où j’ai mis plus de 2 mois et demi à être payée par une succursale de Sony pour un boulot en free…) j’ai décidée de jeter l’éponge de l’animation.

Tu sais ce qu’on dit : “Those who can’t do, teach” ( ce qui ne peuvent faire enseignent — Ouii avec Frau Pruno de l’excellent blog Escarpins & Marmelade on a décidé de se lancer dans un beulogue bilingue).

Et voilà. J’ai repris mes études, j’ai passé le concours, et me voilà prof d’Arts appliqués en Savoie…

Malgré cela j’ai gardé une certaine tendresse pour le Dessin animé (d’autant que Chéri-chéri et moi on s’est rencontrés grâce à l’animation). C’est pour ça que quand le site allobébé (le site où j’ai acheté le siège auto de Bébou : le moins cher du marché… Plus radin, plus malin^^) m’a proposé de te faire gagner des places pour le nouveau dessin animé “Cigogne et compagnie” qui sort aujourd’hui et dont il est partenaire, J’ai bien sûr dit : OUI! (en plus j’adôôre te gâter!^^).

Allez… Je te montre la bande annonce :

… Tu trouves pas qu’il y a comme un lien avec mon post précédant? bah c’est un pur hasard, sache-le!

En tous cas il y a 4 x 2 places à gagner sur le blog. Pour participer il te suffit de commenter l’article et de me dire avec qui tu irais le voir (mais ça c’est juste parce que je suis curieuse!^^).

Allez! Bonne chance!

 

Cher petit embryon,

Du haut de tes 48h et tes 4 petites cellules tu as déjà vécu un sacré périple depuis ta conception il y trois ans, dans une petite boîte de pétri au centre PMA de Lille, jusqu’à ton implantation, ici, au creux de moi il y a deux semaines.

Tout à commencé en mai 2013…. Mmmh, non. Tout a commencé en juin 2007 lorsque j’ai rencontré ton père. J’ai très vite su qu’il serait le père de mes enfants. Vois-tu, c’est une véritable tête de mule, mais il est ma moitié, celui qui me complète, qui m’équilibre…. Même si parfois j’ai bien envie de l’étrangler….

Alors voilà, bon an mal an, on a apprivoisé, nourrit et construit notre amour et, un jour, nous avons eu envie de le concrétiser avec un enfant. C’est moi qui en ait eu envie en premier. Chéri-chéri, lui, était un peu frileux, nous trouvait trop jeunes.

Je lui ai dit : “Avec moi il va falloir s’y prendre tôt. J’ai un problème, je le sais.”

“Comment tu le sais? Tu as fait des examens?”

“Non. Je le sais. C’est tout. Je l’ai toujours su.”

“Mais c’est n’importe quoi ça!! C’est dans ta tête…”

Sauf que, vois-tu petit embryon, ce n’était pas que dans ma tête. Par hasard, lors d’une échographie de routine on m’a découvert un drôle de kyste. On a fait des examens poussés et le verdict est tombé : Endomètriose de stade 4 avec infertilité sévère.

Curieusement cette annonce m’a autant soulagée qu’elle m’a rendue triste. Il y avait bien un problème et maintenant qu’on avait mis le doigt dessus. Il n’y avait plus qu’à le contourner. Bon… Là j’avoue que j’édulcore un peu mais je vais pas te raconter mes errances doctissimiennes (tu es un peu trop jeune pour ça).

Après un petit nettoyage de printemps intra-utérin, nous nous sommes donc lancés, avec ton père, dans une chouette procédure de PMA (procréation médicalement assistée) en 2013. Que du bonheur! Piqûre, échographie, prise de sang, piqûre échographie, ponction… Une vrai sinécure!

Et là! la pêche miraculeuse! une bonne vingtaine d’ovules pour moi. Un bon milliard de spermatozoïdes pour lui. On les a laissé tranquillement faire leurs affaires dans des p’tits pots… Et paf! Ca a fait des chocapics des embryons. Huit même!

Pour le coup on a quand même bien déchiré avec ton père, non?

On nous a implanté un embryon parmi les huit. Nous l’avons appelé “Pépin”. Il s’est accroché. Il a poussé. Pépin est finalement devenu “Pépinette”, puis “Bébou” (en tous cas sur ce blog, en vrai elle a un prénom bien plus joli).

Je ne saurais pas te dire pourquoi c’est cet embryon qui a été choisi. Ce n’était même pas le plus beau. C’était peut être le destin. J’en sais rien. En tous cas ce n’était pas toi.

Toi tu as été congelé avec tes 6 autres compagnons.

Et puis nous avons déménagé. Ta soeur est née. Une vraie petite merveille de la nature, de la science, de la vie quoi.

Et toi tu es resté à Lille. Puis nous nous sommes décidés à aller te chercher. Ca a été une sacrée expédition!

On s’est dit que le plus dur était derrière nous. Mais rien n’est jamais aussi simple dans la vie… Il a fallut réopérer, recommencer les traitements, se heurter aux difficultés… Ne pas se laisser abattre et recommencer.

Et puis, le 13 septembre dernier. Un gars du labo t’as choisi. Pourquoi toi plutôt qu’un autre. Je ne sais pas. Le destin peut être. Il t’a installé confortablement au creux de mon ventre. Et le soir, à l’abris des regards, je t’ai parlé. De nous, de notre famille, de ta soeur et de ton père. Je t’ai dit : “allez viens! On sera bien tous les quatre. Accroche-toi! Tu verras on est un peu fous mais on est sympa!”

Et tu t’es accroché.

Rien que de l’écrire je me sens toute émue. Il y a la vie en moi. Alors, bien sûr, l’aventure est loin d’être terminée. Il faudra d’abord vérifier si ton petit coeur bat bien. Puis il faudra attendre la fin des trois mois fatidiques.

Mais tu es là. Et c’est déjà ça.

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