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Le lundi c’est cabane

Le lundi je garde Lucie.

Le lundi j’essaye d’être la mère que j’aimerai être alors j’enchaîne les activités avec Roudoudou… Parfois c’est top… parfois c’est flop!

Alors j’ai décidé de partager mes réussites avec toi, mon petit internet (mes ratés je les garde pour moi… ok?)

Aujourd’hui je te parle de la cabane magique! Yeah!

Le principe est simple :

On tend un drap, une nappe, ou n’importe quel morceau de tissu entre deux chaises, deux meubles, deux fenêtres… Bref n’importe quoi. On met 3 coussins en dessous, et voilà ! C’est fini c’est une super cabane magique ! Parfait pour lire des histoires dessous en « secwet maman…chuut ! »

Pfiouuuu! Le lundi est le jour le plus faaatigant de la semaine. Je vais me coucher…

 

 

Projet fonte des graisses

Depuis quelques temps je suis le blog d’une super nana nommée curieusement “La mite orange” (en même temps qui suis-je pour juger… Je me suis bien auto-nommée “je ne suis pas une poule”). Qui s’est lancée dans un défit de taille : j’ai nommé le projet « fonte des glaces ». J’ai adoré ce titre… Et je suis restée bloquée dessus… Du coup je copite un peu et je lance le projet « fonte des graisses ».

Après les diverses injections d’hormones (la FIV c’est vraiment le pied !), la grossesse de Poupinette (où j’ai réussi l’exploit de ne prendre que 11kg) et son allaitement (où j’ai réussi l’exploit non moins impressionnant de reprendre 7kg), j’avais entamé un bras de fer avec moi-même. Vu l’état de décrépitude post-nichonnage dans lequel je me trouvais, il fallait frapper fort et me reprendre en mains sérieusement. Alors j’ai fais ce paris fou : perdre 16kg pour le mariage de ma petite sœur… J’avais tellement peur de ressembler à un boudin sur les photos. Ouaiii… je sais c’était même pas mon mariage… Mais comme moi j’ai un mec récalcitrant à l’union-sacrée-de-deux-êtres-qui-s’aiment, j’ai vécu celui de ma petite-sœur-d’amour par procuration. Alors je me suis mise la pression, mais pas trop (tu me connais…) et… suspense… J’ai réussi ! -16kg en 9 mois !

Tu veux ma technique ?

J’ai mangé à ma faim.

Je suis partie d’un constat simple : je suis un yoyo. Pas le jouet, on est d’accord, hein… En fait plus je fais un régime sévère, plus je reprends du poids quand c’est fini… le manque, tu comprends. Et je fini plus grosse qu’avant le fameux régime.

Du coup là j’avais décidé de ne plus me faire avoir. J’ai 30 ans, je suis mature maintenant. C’est fini de me faire avoir comme une bleue.

Alors qu’est ce ça donne concrètement le non-régime ?

  • Le matin : toujours pareil : deux rondelles de citron dans de l’eau chaude + un thé + un verre de jus de pamplemousse + 2 tartines de pain complet bien dense avec du fromage frais (ah ouii… tu savais pas ?? J’aime le salé le matin, et comme le roquefort avait tendance à écœurer un tantinet chéri-chéri j’ai opté pour une version plus soft)
  • A midi : un repas copieux de type cantine (bah ouii j’suis prof) sans me resservir et sans grignoter entre les repas.
  • Pas de goûter.
  • Le soir : Une super soupe avec croûtons et fromage ou une salade gourmande méga complète  + un fruit / une compote / un yaourt… l’idée c’est de quand même avoir l’impression de se faire plaisir.

Et un an après… est ce que ça a marché ?

Ouiiii ! Les 16kg ne sont toujours pas revenus ! Youhouuu ! Je suis une guedin du poids !

Oui sauf que, ce que je n’ai pas dit c’est que malgré ça, on ne peut toujours pas dire que je sois mince… Je fais toujours 72kg… Ouille (t’as vu la meuf impudique qui te balance son poids, comme ça !) Donc si tu sais un peu calculer tu devines mon poids d’avant… sachant que je fais 1m64 (et demi, ça compte le demi !)… Je suis légèrement enrobée, ronde, moelleuse… bref tout sauf mince.

En fait, dans ma vie, j’ai été mince une fois. La fois où j’ai rencontré Chéri-chéri. Ca a duré 3 mois et puis j’ai tout repris, en pire. Yoyo j’vous dit !

Bon… là je me lance dans un nouveau projet fivesque, suivi d’une grossesse (si tout va bien), alors je ne suis pas une fifolle dans mes aspirations mais j’aimerai bien éviter de dépasser les 80kg si d’aventure un bébé voulait bien de mon utérus.

Donc voilà. Je me lance, moi aussi, dans un défit fonte des glaces  graisses. Objectif -7kg pour septembre… On y croit, on y croit, on y croit (la méthode Coué, ça marche ?)

 

 

A toi ma fille…

Comme tu le sais, j’ai besoin d’être opérée de nouveau afin de pouvoir tenter une nouvelle FIV.

Je n’ai pas particulièrement peur de cette opération mais, sait-on jamais… J’ai décidé d’écrire une lettre à ma fille, au cas où je ne me réveillais pas…

Je sais que c’est très peu probable, c’est juste une cœlioscopie… mais si ça arrivait je voudrais que ma fille sache que je l’aime et que je l’aimerai toujours.

Alors, aujourd’hui je partage avec toi la petite lettre que je lui ai écrite.

“Ma petite Lucie-loup, ma puce, ma loutre,

Si tu lis un jour cette lettre c’est que je ne suis plus là.

Sache que je serai toujours avec toi, où que tu sois, quoi que tu fasses.

Que je t’aimerai toujours, où que tu sois, quoi que tu fasses.

Je serai toujours fière de toi, où que tu sois, quoi que tu fasses.

Sache que tu peux compter sur ta famille. C’est un pilier solide.

Je sais que ton père peut être un ours parfois mais sache qu’il t’a aimé dès le premier jour, et que, même si il ne le dit pas, je sais qu’il t’aime, où que tu sois, quoi que tu fasses.

Prends soin de toi.

Respecte-toi.

Fait ce que tu aimes.

Vit comme tu l’entends.

Ta maman qui t’aime.”

L’épopée des findus

Coucou mon petit internet préféré !

Aujourd’hui j’ai décidé de te raconter une odyssée. Aujourd’hui j’ai décidé de te raconter mon aventure embryonnesque.

Il y a quelque jours l’homme et moi avons entrepris d’aller chercher nos enfants-pas-nés que nous avions eu la bonne idée de laisser en garde prolongée à Lille (je vous en parlais récemment ici). Tout ça dans le but de mettre en route un autre z’enfant… Bah oui on doit être maso, kiffer ne pas dormir, changer des couches, suinter du lait etc.

Sauf que dans mon cas faire un bébé c’est pas tout à fait aussi facile que pour la majorité des gens (à savoir faire l’amour tranquilou et attendre que ça vienne. ndlr). Non! Pour moi faire un enfant ça signifie aller-retour à l’hôpital, piqûres, dédales administratifs et incertitudes…

Et encore ! J’ai eu de la chance ! Bon ok pas complètement sinon j’aurais employé la méthode de fabrication traditionnelle que j’évoque plus haut (et qui me semble être bien plus fun). Mais disons que, dans mon malheur, j’ai eu vachement de pot. Il suffit d’aller faire un tour sur les blogs et les forums parlant de PMA pour s’en rendre compte.

Quand on m’a diagnostiqué mon infertilité sévère et pas sympa (due à mon endométriose… la pioute!) j’ai mis à peine deux ans à fabriquer Pucette… et ses 7 frères et sœurs congelés au stade de 4 petites cellules (il paraît qu’on a fait une belle cohorte… la classe non ?).

On aurait pu croire que, pour la deuxième fois, ça aurait été plus facile… on aurait aussi pu croire au père Noël. Mais non. C’est pas plus simple… Bien au contraire ! D’abord parce qu’il faut aller chercher nos petit findus (nos poissons pas nés congelés. merci Sam pour le jeu de mot^^).

Et c’est ce que je vais vous raconter aujourd’hui (désolé pour la looongue introduction)

Alors voilà. Quand on veut récupérer ses embryons il faut aller les chercher. C’est pas comme quand on a besoin d’un rein… là, on t’envoie pas le récupérer à Bab-el-Oued. Bon… soit, me diras –tu, c’est normal. On veut un enfant, on peut quand même se bouger un peu et se payer un aller-retour à l’autre bout de la France… oui. Mais il faut aussi se transformer en agent de liaison entre l’hôpital qui a les embryons et celui qui les accueille… Ca donne à peu près ça :

« Allo Lille, vous avez eu l’autorisation de Grenoble ? ah non ? Bon bah je les appelle alors ? »

« Allo Grenoble, vous n’avez pas envoyé l’autorisation à Lille. Ahhh il manque un papier. Il faut que j’appelle Lille ? euh… OK ? »

« Allo Lille ? … »

Bref c’est long, c’est chiant.

Mais c’est pas tout. Il faut aussi organiser le voyage en tenant compte de certains facteurs.

  •     L’enfant préexistant, déjà,  qui, à 2 ans, n’est pas encore capable de se garder toute seule (nan mais j’vous jure, on est pas aidé !) et faire 2 jours de voiture avec Poupinette… hors de question ! C’est déjà assez stressant comme ça. Heureusement Malou est là et vient de Paris pour garder Pipounette. Merci Mamaaan (je t’aime !)

 

  •     Les impératifs  des hôpitaux qui ont la bonne idée d’avoir une amplitude horaire de moins de 8h… Oui mais Grenoble-Lille y a 8h de trajet… Aïe ! Problème ! Et ceux de la glacière qui n’a que 48h d’autonomie… ouille ! Ca se complique !

 

  •      Il faut aussi organiser le voyage, où dormir ? Chez les copains, pas chez les copains ? Ce sera à l’hôtel. Autant transformer ces deux jours de voyage forcé en week-end en amoureux. On ira donc aussi dans notre petit resto Lillois (Au goût du jour. je vous le conseille vivement). Celui où nous avions mangé le jour de l’implantation de notre premier bébé FIV. J’ai nommé Bébou. Je ne suis pas superstitieuse mais j’aime penser que ça nous a porté chance !

Bon une fois que le programme est enfin organisé, tout est prêt, y a plus qu’à.

Le jour J, il est 6h45. On entre dans la voiture. Je mets la clef dans le contact. Rien. Plus de batteries. Panique !

Heureusement  20 minutes plus tard le dépanneur-sauveur arrive. On peut partir. Nous n’aurons même pas de retard. Le reste de notre loooong road trip se déroule sans encombre ouf.

Au final nous avons décidé de ne retenir que le positif de ce voyage. Un super resto avec une nuit en amoureux sans réveil à 3h du mat’ et une route extra silencieuse malgré 7 enfants à l’arrière de la Scénic (qui l’eu cru!).

Je profite d’ailleurs de ce post pour lancer un gros BIG UP à l’unité Amandine de l’hôpital Jeanne de Flandre à Lille… Merci de votre gentillesse, de votre écoute. Merci, merci merci !

Maintenant y a plus qu’à faire le grand ménage de printemps à l’intérieur de mon utérus (opération prévue le 2 mars) et qu’à décongeler tout ça dans l’espoir que l’un d’entre eux soit assez fou fort pour s’accrocher et venir grossir les rangs de notre petite famille.

La suite au prochain numéro.

2 ans déjà

Salut l’internet!

Aujourd’hui c’est les 2 ans de ma Lucie… déjà!

Aujourd’hui je voulais lui préparer un gâteau d’anniv’ pour qu’elle puisse “sfouffler” (elle a léger sffeveux sur la langue) ses bougies avec les copains de la che-crè. Mais la crèche de Pépinette refuse les gâteaux faits maison (Bah oui on sait jamais, on pourrait essayer d’empoisonner nos propres enfants)… Du coup pour les anniversaires c’est Savanes, Brownies industriels et compagnie.

Chouette! Ca vend du rêve non?

La directrice a dû sentir mon désarroi – était-ce la larmichette qui titillait le coin mon l’œil, mon air de Droopy ou mes arguments irréfutables? – toujours est-il qu’on m’a autorisé à décorer mon gâteau made in Lidl… Du coup… Je me suis lâchée. J’ai craqué… Mea culpa…

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Vive la pâte à sucre et les smarties!

La berceuse qui tue!

Nannn! Elle tue pas pour de vrai. Il faut vraiment tout te dire, petit internet. C’est une expression pour dire qu’elle déchire… euh… elle est top quoi!

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Pourquoi je l’aime (que je l’aime, que je l’aimeuuuh) :

  1. Il y a 3 choix auditifs (sans bruit, avec bruits de mer, avec musique)
  2. La musique zen ressemble à une musique de spa (c’est toujours mieux que la lettre à Elise ou les 4 saisons!)
  3. On peu régler le volume (et ça c’est merveilleux et ça évite les agressions nocturnes à ton tympan)
  4. Elle projette des vagues au plafond (ça détend un max)
  5. Mais si tu as le mal de mer elle peut être fixe
  6. Tout se règle avec trois boutons et une molette discrète
  7. C’est tout doux mi peluche mi berceuse
  8. Elle est pas trop gourmande en pile (à cause des leds tout ça, tout ça)
  9. Elle est jolie
  10. Elle est nomade

J’ai quand même trouvé 10 raisons de l’aimer… le seul hic : 44,95€ chez Nature & Découverte ici. C’est pas donné!

Je vous conseil donc de faire comme moi : faites le vous offrir!

PS : Je précise que ce post n’est pas sponsorisé, même si on dirait. C’est juste l’amour qui parle. Je me suis endormie tant de fois avec cette berceuse

les copines et le co-parenting… What?

Aujourd’hui c’est mercredi, aujourd’hui c’est copine et co-parenting.

Le co-parenting kesako?

Le co-parenting c’est quand deux personnes qui ne sont pas en couple élèvent un enfant. wikipédia quand tu nous tiens!

Alors voilà…Je vais vous livrer la recette du co-parenting à la Mathilde (Merci tata mathiiilde!… De rien)

J’ai un enfant (Lucilou d’amour la pipelette)

Laëtitia a un enfant (Raphaëlou-chou le casse-cou)

Laëtitia et moi ne sommes pas en couple, non.

Lucilou d’amour a un papa (le bien nommé Chéri-chéri sur ce blog).

Raphaëlou-chou a un papa.

Mais parfois les papas, bah… ils sont pas là (parce qu’ils travaillent, parce qu’ils font du tir à l’arc ou je ne sais quoi d’autre… c’est pas le propos.)

Et parfois c’est pas facile-facile de gérer un loulou toute seule.

Et parfois on a pas envie de se galérer et de jouer au loto et aux gommettes et à la dînette et à la poupée et de lire le même livre pour la 200ème fois.. et.. bref, des fois, on a envie que son mioche il joue tout seul. Mais lui, le “va jouer tout seul” ça dure 5 minutes à tout pèter…

Alooors…. Si il vous arrive de vous retrouver dans cette situation, ouvrez bien vos oreilles car j’ai la solution. Elle se base sur un constat personnel : c’est plus facile de garder deux enfants à deux qu’un seul enfant toute seule… Tadamm (merci docteur Mathilde)!

Alors le principe est simple : le mercredi on se retrouve autour d’une tasse de thé et d’un petit goûter, on papote (enfin on essaye parce que même à deux le “va jouer tout seul” ça dure pas cent ans) et pendant ce temps là on laisse l’autoproclamée team “Kiki-Hasfaël” nous bordèller la baraque pépouse.

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Et Put…stule ça fait du bien!!

Et vous vous co-parentez?

 

 

Dans ta jauge!

     Pour expliquer ma fatigue et mon comportement “légèrement” soupe au lait à Chéri-chéri j’ai récemment imaginé une métaphore qu’il pourrait comprendre.

Bon….  Imagine une jauge en toi, comme dans un jeu vidéo (le jeu vidéo, ça parle à chéri-chéri). Ça y est tu la vois? Cette  jauge c’est ton énergie, ta vie, ta puissance, ta santé mentale, tout ça à la fois.  Quand il t’arrive une merde, tu perds des points de vie. Plus l’emmerdement est conséquent plus la jauge baisse. Je ne parle même pas de gros pépins. La vie de tous les jours est  pleine de petites contrariétés. Pour te recharger en énergie vitale il faut engranger des petits plaisirs (genre manger un carré de chocolat, sentir le soleil chauffer sa peau, recevoir un mot doux, un câlin etc.), mais surtout, SURTOUT! Il faut dormiir!

En générale les choses s’équilibrent plutôt pas mal et la jauge reste dans le vert. Sauf que, quand tu as un enfant tu pars avec déficit de points. Pourquoi?

Bahh d’abord parce que tu viens de passer 9 mois en mode  baleine. Du coup ça fait un certain temps que tu as du mal à  dormir. Parce que,  quand tu es allongée sur le dos, ton ventre t’écrase, va essayer de respirer avec l’équivalent d’un pack de lait sur le bide! Lorsque tu es   sur le côté, c’est pas mieux, ton ventre tombe et t’as peur qu’il se décroche. Et dormir    sur le ventre c’est même pas la peine d’y penser….   Du coup, c’est juste un tout petit peu dur de te reposer vraiment (et j’imagine même pas ce que c’est quand t’as déjà un enfant!).

Ensuite tu accouches, ne l’oublions pas! Tu réalises quand même l’exploi physique de faire passer un machin de plus ou moins 3 kilos par où tu sais (si tu veux en savoir plus sur les joies de l’accouchement je te conseil ce lien ). Perso jusqu’au dernier moment j’ai cru que ça passerai pas. Ouiii je sais ça fait des millénaires que ça passe, mais on sait jamais…

Bref! Je pense que n’importe qui peut concevoir que ça fatigue un brin.

Ensuite pas de répits. On enchaîne direct avec des nuits entrecoupées de réveils hurlants pendant lesquels on doit se transformer en usine à lait… Et ça, ça pompe une énergie de dingue! Du coup  il suffit de pas grand chose pour te faire basculer toi et  ta pu…naise de jauge dans le rouge.

Bon… t’es pas complètement à sec. T’es juste en pleine descente d’hormones.

Si à ce moment de ta vie tu as compris, ne serait-ce qu’un instant,  comment on pouvait en arriver à étouffer son enfant avec un coussin. Alors c’est que tu n’es pas passé loin du “game over” (il paraît qu’en vrai ça s’appelle un burn out).

Personnellement j’ai l’impression que depuis que je suis maman je n’ai jamais réussi à re-remplir ma jauge entièrement. Attention! Je ne suis pas malheureuse, bien au contraire! Tous les jours m’apportent leurs lots de moments magiques avec ma fille. Mais je sais qu’il suffit désormais d’une seule nuit perturbée (si possible juste avant mes menstrues (mmh quel joli mot!)) pour que je me retrouve de nouveau sur la réserve.

Et quand ma jauge d’énergie est dans le rouge… Je ne gère plus rien. Le moindre truc me semble insurmontable et par dessus tout je me sens seule dans ma merde! Du coup qui c’est qui prend? C’est  Chéri-chéri!

 

C’est l’heure de l’engueulade mensuelle. En voici le déroulé quasi systématique :

D’abord je lui mets sur le dos ma frustration de ne pas de ne pas arriver à être cette femme-mère parfaite et glamour qui gère tout. Tu sais celle dont l’intérieur est toujours nickel avec une déco à la pointe; qui est toujours maquillée, manucurée et sapée à la perfection; celle qui ne crie pas sur ses enfants, normal il sont si bien élevés et elle a tant de patience….  La garce!

Ensuite je lui reproche de ne pas m’aider, alors que je ne le lui ai pas demandé et qu’en vrai j’en veux même pas de son aide… Normal puisque je veux être “la garce” citée précédemment et que donc je veux tout gérer seule.   C’est à croire qu’inconsciament j’ai besoin de bien le pourrir pour avoir le sentiment de ne pas être la seule à être nulle.

Et enfin je m’excuse et j’essaye de lui expliquer mon état d’esprit du moment avec des schémas ou par de chouettes  métaphores avec  des jauges et tout et tout.

Tu me diras peut être que c’est un peu bizarre, de se foutre sur la tronche avec une telle régularité. Oui et Non. Nous avons besoin de cette soupape de décompression, de ce moment, difficile soit, mais où nous pouvons nous dire ce qui ne va pas et aller au fond des choses afin de repartir sur de bonnes bases pour un nouveau mois (de plus ou moins  28 jours… Ah les femmes!)

Et vous vous fonctionnez comment?

 

Un peu de magie…

Depuis que j’ai eu Lucie c’est à dire il y a  22 mois  20 jours et 15 minutes  je ne rêve que d’une chose… Savoir arrêter le temps! Vous savez genre “Piper Halliwell” dans la série “Charmed”. Allez…. avoue que dans ta jeunesse toi aussi tu as suivi ce trio de soeurs sorcières. Dans ma famille on est 3 soeurs et donc forcément on était à fond! (bon c’était y a longtemps, hein!) A l’époque moi j’étais “Prue” (parce que je suis l’aînée) et je trouvais vraiment que les pouvoirs de “Piper” ne servaient à rien.

Bah j’ai changé d’avis! Je rêve maintenant quasi quotidiennement de pouvoir contrôler le “time” (comme on dit!).  Non pas que je sois nostalgique et que j’ai peur de voir grandir ma fille, non. Moi ce que je voudrais c’est mettre les autres sur pause. Arrêter le monde pour pouvoir prendre du temps pour moi,  faire ce dont j’ai envie, gérer le tâches de quotidien, faire la sieste… Bref! faire tranquil’ toutes ces choses que je rêve de faire alors que je n’en ai pas le temps.

Aucune maman ne me contredira jamais, être mère c’est putain de chronophage, et je pèse mes mots! On se retrouve très vite avec des dilemmes du genre : “Bon, j’ai 5 minutes devant moi qu’est ce que je fais : je mange, j’étend le linge,  je fais la sieste ou je prend une douche?”. Résultats le temps de ce poser la question c’est trop tard le môme se réveille et on se retrouve de nouveau à faire “gouzi-gouzi” et à chanter des chansons aux paroles surréalistes pendant deux heures. Alors que si on pouvait arrêter les horloges on pourrait tout faire!   Et oui CQFD!

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