Pour Sidiki, Samira et les autres
Aujourd’hui j’ai vu passer sur les réseaux un appel de @raphaelglucksmann demandant de se mobiliser pour Samira, petite fille de dix ans, qu’on expulse dans un pays où elle risque l’excision, le mariage forcé, la privatisation de liberté, les grossesses non désirées ou même la mort.
Aujourd’hui, j’ai signé la pétition pour elle avec un goût amer, car je sais que demain ce sera peut-être, Fatou, Désirée, Chérif ou Sidiki qui seront menacés de quitter le pays qu’ils se sont choisi.
Ils ont pourtant traversé l’enfer pour arriver jusqu’ici. Ils ont enduré les pires horreurs en pensant qu’en France, pays des droits de l’homme, ils trouveraient enfin la paix.
Mais l’arrivée dans notre beau pays n’est souvent que le début d’une autre forme de violence. Une violence administrative sans fin.
Aujourd’hui j’ai dû écrire une lettre pour Sidiki. Ce jeune Guinéen de 23 ans qui trouve refuge chez nous une partie de l’année. Un mec adorable, travailleur et serviable. Un gars qui cache le cauchemar qu’il a vécu en libye derrière un sourire qui ne s’éteint jamais. Un jeune homme qui n’a qu’un désire, apprendre le plus de choses possible, trouver un travail honnête et vivre une vie simple et intégrée en France.
Aujourd’hui j’écris cette lettre car Sidiki, lui aussi, est menacé d’expulsion.
#poursamira #poursidiki #pourtouslesautres #franceterredaccueil
#tousmigrants
Update :
Parce que parfois ça vaut le coup de se battre.
Parce que parfois la France se rappelle qu’elle est une terre d’asile.
Parce que Sidiki a obtenu son statut de réfugié pour 10 ans.
Parce que Samira peut rester.
Parce que parfois après la pluie vient le beau temps.
Parce que Sidiki avait le plus beau des soleils dans la voix.
Aujourd’hui moi aussi j’ai envie de sourire à la vie.