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Le savon extraordinaire
Le lundi c’est Lucie.
Le lundi c’est activité réussies! Enfin.. cette fois-ci je vais aussi te raconter un raté épique. Oups.
Aujourd’hui je vous parle de la peinture de bain… chelou, non?
Quand Luciloup avait 9 mois environs j’avais déjà voulu tester la peinture dans le bain. Enfin.. dans la baignoire plutôt.
L’idée c’était de ne pas tout salir et de la laisser patauger dans la couleur pour en mettre partout (et ainsi épargner mon parquet). J’avais vu un truc sur pinterest qui me semblait sympa : mettre du colorant alimentaire dans des yaourts et s’en servir de peinture. J’ai donc acheté des yaourts, du colorant et fait mes mélanges. J’avais même pensé à rajouter du sel dans la mixture afin que le puceron ne prenne pas l’habitude de bouffer la peinture… Jusque là Nickel
Je passe alors à l’exécution de mon plan parfait!
Bon… l’idée n’était pas si géniale que ça… Dans la réalité le yaourt était froid (bah oui il était au frigo… banane!). Lucie, à poil dans la baignoire (sans eau) avait froid. Et quand y a plein de “yayoute” au fond d’une baignoire sa glisse… boum!
Autant vous dire que je n’ai pas réitérer l’expérience… Jusqu’à ce que ma copine Kristelle offre à Lucie un savon coloré peinture pour bain.
C’est génial!
Ca sent bon. C’est bio, pas agressif pour la peau toussa toussa. On peut y jouer dans l’eau (chaude) et en plus on peut se laver avec et ça mousse.
3.95€ le savon tinti (ici par exemple)
Du coup je valide!
Voilà! Lucie se réveil de la sieste! à très vite pour un nouveau lundi d’activité.
Mes étagères triangle
Salut l’internet!
Je viens de me rendre compte que je ne me la suis pas encore pété avec les talents de mon homme. Sache que Chéri-chéri n’est pas son vrai nom et que si il savait que je l’ai surnommé ainsi sur ce blog… il ne serait pas ravis. C’est le moins qu’on puise dire…On est pas très surnom. Dans la vraie vie je l’appelle Romain et il m’appelle Mathilde. C’est tout.
Bref, aujourd’hui j’ai décidé de me faire mousser en vous présentant mon cadeau de Noël made in Romain alias Chéri-chéri. C’est lui qui l’a fait avec ses petites grandes mains… et je suis pas peu fière du résultat!
Alors… Sans plus attendre Tadaaam!
Il a fabriqué ces adôoorables étagères triangles pour mon bureau. Il est foort, hein?!
Bon la peinture bleu issus d’un mélange home made est très changeante à la lumière… du coup ça change un peu sur chaque photo…
Chéri faut qu’on discute!
Aujourd’hui cher petit internet je vais te parler de ma vie sexuelle…. Enfin non, pas vraiment. Ne t’inquiète pas c’est pas youprune ici.
Eh oui Chéri-chéri et moi on a une vie sexuelle, du moins on essaye, parce qu’avec un enfant en bas âge, le boulot, la fatigue, toussa toussa… la vie, quoi, c’est pas non plus comme au premier jour. Mais je trouve qu’on se débrouille pas trop mal malgré tout. Bah oui, je me lance des fleurs mais, des fois, il faut bien rendre à César ce qui est à lui.
Mais où veut-elle en venir avec tout ça ? y’a aucun rapport avec le titre ? Si. J’y viens.
Durant nos dernières vacances on avait loué un super gîte en Ardèche, avec ma famille, et on avait réussi à refourguer Lucilou-la-matinale à mes parents dans une sorte de « suite parentale » (ça fait classe hein !) avec la promesse qu’ils la géreraient le matin… Ca c’est des vacances ! Merci papa ! Merci Maman !
Bon… du coup tu t’imagines bien que, dans ces conditions, nous étions bien obligés de profiter de cette liberté, liberté chériiie ! Bref.
Le lendemain matin au petit déjeuner familial ma mère me fait remarquer mes cernes… Bizarre vu que j’ai fait la grasse matinée. Je lui rétorque que Chéri-chéri et moi avons discuté jusque tard dans la soirée. Ceci expliquant cela. La conversation se poursuit. Ni vu ni connue.
Sur ses entre-faits Chéri-chéri arrive, la mine fatiguée lui aussi. Ma mère (toujours) lui fait remarquer qu’il n’est pas très sage de discuter de la sorte jusqu’à des heures indues.
« Quoi ?! Mais on a pas discuté » S’insurge-t-il
« Mais siiii Chéri-chéri !!! Je t’assure qu’on a discuté hier… » J’insiste en lui lançant un regard appuyé genre « lit entre les lignes, bordoule ! »
« Maiis nonn… on a… » Il comprend (enfin !) et pique un fard !
Grillés !
Depuis ce jour « discuter » avec son conjoint ne signifie pas toujours que l’on « parle ».
Et toi tu as des petits noms de codes pour… hum… tu sais quoi… ?
Je vais bien ne t’en fais pas
Salut l’internet,
En fait je ne sais pas vraiment comment commencer ce post, mais j’ai besoin de raconter mes états d’âme. De t’écrire comme si je m’écrivais à moi-même. Pour essayer de comprendre. Pour essayer de me comprendre.
Comme tu le sais peut-être je me suis fait opérer il y a quelques jours. Rien de grave. Une petite cœlioscopie/ hystéroscopie comme il y en a des milliers de pratiquées chaque jour partout en France. Tout s’est bien passé. Il ne reste presque rien de ce passage sur le billard. Juste 3 petits points bien ficelés qui cicatrisent comme il faut…
Hier tout semblait aller pour le mieux. Je devais reprendre le travail. J’y étais préparé. Il le fallait.
Et pourtant aujourd’hui je suis allée voir mon médecin pour être « prolongée ». Et pun…naise rien qu’en écrivant ces mots je me sens mal. Je ne devrais pas. J’ai été opérée il y a moins de deux semaines. J’ai encore mal. Je ne me sens pas de rester debout toute la journée devant 30 élèves turbulents. J’ai besoin de plus de temps. Point à la ligne.
Alors pourquoi est-ce que j’ai ce sentiment d’illégitimité ? Pourquoi je me sens coupable ? Et puis de quoi d’ailleurs ? Merde ! Je culpabilise même de culpabiliser. Mais il est où le problème ?! Je suis la première à dire aux autres qu’ils ne doivent pas s’en vouloir de ne pas être toujours au top, d’avoir leurs failles, mais quand il s’agit de moi je change de discours ? Pourquoi ?
Je crois que je subis les relents d’une caricature trop souvent entendue sur les profs (tu saiiis, ses feignants qui profitent du système) et que j’ai fini par faire mienne, malgré moi.
Quand que je me suis reconvertie dans l’enseignement (bah oui, avant je bossais dans le dessin animé = Grand écart professionnel) je me suis jurée, à moi-même que je ne deviendrais jamais ce prof blasé, partisan du moindre effort, enchaînant arrêt maladie, sur arrêt maladie (mais miraculeusement sauvé à la veille des vacances)… Une bien « belle » image, non ? Car oui ce n’est que ça, une image, fictive, qui ne reflète en rien la réalité des personnes que j’ai pu croiser depuis que je travaille dans l’enseignement.
Et pourtant cette image m’a marquée au fer rouge. Qui n’a jamais entendu cette phrase : « ah ouii, mais vous les profs… ». Rayer la mention inutile :
- Vous êtes toujours en vacances
- Vous ne travaillez jamais (ouai 18 heurs par semaine… laissez-moi rire !)
- Vous êtes toujours en grèves
- Vous vous plaignez tout le temps
- Vous êtes toujours en arrêt maladie
- Etc. etc.
Même les gens de mon entourage. Ceux qui me connaissaient avant, qui savent que je ne suis pas come ça, m’ont tenu ces discours. J’ai dû me justifier. Prouver pas A+B que je mérite mon salaire et que je ne tire pas au flanc (loin de là).
Mais voilà. Aujourd’hui la prof a fait renouveler son arrêt maladie.
Alors aujourd’hui la prof elle aimerait crier au monde qu’elle emmerde ceux que ça dérange… Alors qu’au plus profond d’elle-même elle s’en veut de laisser ses élèves, ses cours, ses collègues, ses réunions, ses plannings… Elle s’en veut de ne pas être d’attaque, s’en veut d’être faible, s’en veut de s’en vouloir et d’avoir à écrire ce billet pour se justifier, alors qu’elle n’a pas à le faire.
Paye ton endométriose
Salut l’internet!
Si tu me suis un peu tu sais que je suis atteinte d’une sal…prie de maladie, j’ai nommé l’endométriose.
Je ne suis pas la seule, loin de là, puisqu’on considère qu’une femme sur dix en est atteinte… Eh ouai c’est pas rien ça ma p’tite dame! Et pourtant on ne sait toujours pas comment cette maladie arrive et encore moins comment la faire repartir. C’est dire si la recherche est active sur le sujet. Bref.
Bon… Si tu as des tendances hypocondriaques, je te rassure. On ne meurt pas de l’endométriose. Non. On en souffre juste. Chouette!
Alors… Pour te rassurer (ou pas) voici les symptômes de cette chère endometriosis :
- Règles douloureuses (on devrait plutôt dire extra-douloureuse… genre à tomber dans les pommes, à vomir, à se vider de partout. La joie quoi!)
- Des rapports sexuels douloureux (Bonheur!)
- Des douleurs quand tu urines ou que tu vas à la selle (pas celle du cheval, hein!)
- Des douleurs pelvienne (autour de la chatte – traduction)
- Bref, des douleurs merdiques
Mais qu’est ce que ça fait en vrai? Bah en vrai l’endométriose c’est quand ton endomètre a décidé de venir foutre le bordoule dans ton vagin (et autour) au lieu de descendre bien gentiment pendant les règles. Et ça donne ça :
- Des nodules simples (c’est des petits lésions)
- Des kystes ( c’est des grosses boules sur tes ovaires alors que c’est même pas Noël)
- Des adhérences (ça c’est quand tes organes ont décidés de se faire des bisous et qu’ils sont restés collés, comme avec un appareil dentaire… Tu vois)
- Des nodules compliqués (qui vont se mettre à des endroits pas possible)
Il existe 5 stades pour qualifier une endométriose. Ca va du stade 1 (minime) : pas trop grave, la plupart des femmes ne seraient d’ailleurs jamais diagnostiquées; au stade 5 (extensive) : là c’est la merde! Infertilité sévère, douleurs quotidiennes, chirurgie et touti quanti.
Pour info je suis au “stade 4 avec atteinte sévère et profonde” ce qui entraîne une “infertilité sévère” (elle aussi! Dites-dons, z’êtes pas sympa là!).
Bon tout ça pour dire que c’est vraiment une maladie de M E R D E et que ce serait bien sympa que nos chercheurs se penchent un peu là dessus tu ne croies pas?
Nan parce que je veux pas faire ma parano mais j’imagine bien que si un homme sur dix avaient des douleurs à tomber par terre tous les mois à leur endroit le plus sensible ET que ça les rendait généralement stériles… On aurait lancé la recherche depuis belle lurette !
Le lundi c’est cabane
Le lundi je garde Lucie.
Le lundi j’essaye d’être la mère que j’aimerai être alors j’enchaîne les activités avec Roudoudou… Parfois c’est top… parfois c’est flop!
Alors j’ai décidé de partager mes réussites avec toi, mon petit internet (mes ratés je les garde pour moi… ok?)
Aujourd’hui je te parle de la cabane magique! Yeah!
Le principe est simple :
On tend un drap, une nappe, ou n’importe quel morceau de tissu entre deux chaises, deux meubles, deux fenêtres… Bref n’importe quoi. On met 3 coussins en dessous, et voilà ! C’est fini c’est une super cabane magique ! Parfait pour lire des histoires dessous en « secwet maman…chuut ! »
Pfiouuuu! Le lundi est le jour le plus faaatigant de la semaine. Je vais me coucher…
Ma pharmacie d’enfer
Salut l’internet !
Aujourd’hui je te parle organisation (youhhouuu ! Trop de fun !)
Aujourd’hui je te parle pharmacie (Youhhouuu ! Trop de fun, le retour !)
Bon… Sans rire je suis assez fière de ma dé-bordélisation et j’ai donc décidé de vous la partager (au risque de vous faire fuir).
Avant tout il faut savoir que Chéri-chéri est atteint d’une déficience sévère l’empêchant de retenir le nom des médicaments et leurs usages. Oui, je sais beaucoup d’hommes sont atteint de cette maladie (Bouuuh la sexiste ! Bon c’est vrai, j’avoue, ça arrive aussi aux femmes). Bref. Il y a quelques temps j’ai donc entrepris de ranger, trier et classer les médocs de la famille afin qu’il arrête de me demander : « J’ai mal à la tête, j’prends un spasfon ? ». « NON ! »
Alors voilà j’ai farfouiné (farfouillé et fouiné en même temps) sur pinterest et j’ai fait ça :
Tadaam !
Coût total : 13.99€ (soit 4 ensembles de tiroirs la foir’fouille à 2.99€ et 2 paniers à 0.99€)
Et comme je suis sympa (des fois) je vous donne le « printable » des étiquettes que j’ai utilisées. Voiloù ! C’est cadeaux ! Il est à télécharger en PDF ici : étiquettes_pharma
Avoue!
Aujourd’hui j’ai décidé te raconter mes secrets les plus sombres. C’est l’heure de la confession, quitte à te décevoir petit internet… Aïe ( Déjà ? tout avait si bien commencé entre nous…)
Aujourd’hui j’avoue tout (c’est peut être à cause de l’exercice Liebster award… merci Die Franzoesin).
Oui je mange de la viande (je suis incapable de résister à un steak saignant), du lait (avec de la protéine de lait de vache dedans) et du pain blanc (avec du gluten dedans) même que des fois j’y mets un truc pâteux au chocolat rempli d’huile de palme… Bouhhh !
Quand je rentre dans un magasin bio je ne comprends pas à quoi servent la moitié des produits. Je repars toujours avec un de ces « produits mystère(s) » qui finit immanquablement par pourrir dans mon frigo… parce que je ne sais pas comment le cuisiner.
Je ne cuisine pas de bons petits plats maison tous les jours et du coup je mange des plats tout prêts (avec plein de E-quelque chose dedans, des sucres et des graisses cachés). Même qu’une ou deux fois par an je mange dans un fastfood un bon hamburger… Bien graas… mmmmhh !
Je ne fais pas vraiment de sport et le yoga ça me stress. Rien que l’idée de se mettre dans une position pas naturelle pour se détendre me semble suspecte.
Je porte des chaussures en cuir d’animaux (le cuir vegan, connaît pas !). C’est le seul matériau qui évite à mes petons de sentir le vieux saint nectaire (je suis tellement glamour). Les seules shoes en plastique que je possède sont des « méduses ». Mais siii tu sais, les trucs qui te permettent de te baigner sans te zigouiller les pieds quand y a des cailloux… Ouai c’est moche, mais c’est pratique!
Je lave mon linge avec de la lessive industrielle… J’ai essayé les noix de lavage et j’ai pas été convaincue. J’ai essayé la lessive maison et j’ai bousillé ma machine…
Je mets du déo avec des trucs probablement cancérigènes dedans… Bah oui « La vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible » (comme dit mon père). Alors tant qu’à décéder, autant sentir bon.
Je me maquille et je regarde plus l’étiquette de prix que l’éthique du produit… et même que, quand j’ai du temps pour moi (c’est-à-dire presque jamais) je mets du verni à ongle bien chimique.
Alors voilà… j’avoue. J’aimerai être super écolo et bio, saine et sportive, mince et belle au naturelle… mais j’y arrive pas… Je suis faible, gourmande, un peu faignante et mal organisée.
Je fais mon maximum pour essayer d’adopter un mode de vie plus “healthy” (je suis grave bilingue). Si si je vous jure ! Mais ne me demandez pas d’abandonner le pain, le vin, le fromage et le saucisson… Please !
Je répond aux questions… enfin!
Devant tant d’insistance… et vu qu’hier j’avais dû me dédire cause grève de crèche… Voilà mes réponses aux questions de Die Franzoesin (ou du blog d’avant… je sais plus moi avec tout ça) :
Quelle est ton activité préférée ? Bricoler avec une série en fond sonore. J’aime beaucoup dormir aussi…
Es-tu plutôt du soir ou du matin ? Du matin… et du soir. Par contre ne me cherchez pas à 14h je suis génétiquement programmée pour faire la sieste!
Quelle est ta recette préférée ? La živanska. C’est un plat tzigane que j’adore tellement qu’il vaut mieux, pour mes fesses, que je ne la fasse pas trop souvent. Je vous mettrai la recette un de ces jours, vous verrez ça déchire!
Pourquoi as-tu ouvert ton blog ? Pour recevoir des cadeaux pardi! Nooon… En vrai j’avais envie de partager ce que je vis, ce que je fais, ce que j’aime. J’avais besoin d’un espace de libre parole avec des filles qui vivent la même chose que moi (la maternité, la PMA, la trentenairitude, toussa toussa…). Le problème c’est que je suis devenue complètement accro! Pire que mon mec et les jeux vidéos (quelle famille de geek!)
Quels sont tes projets prioritaires sur ta « to do » liste ? Blogger, blogger, blogger… accro j’te dis!
Quelle est la chose dont tu es la plus fière ? Ma fille, ça fait un peu bêbette de répondre ça mais c’est plus que vrai. Même que, des fois, cette fierté est telle que j’ai envie de remplir une pré-inscription à Harvard et à Miss France… Ca fait peur non?!
Quelle est ta couleur préférée ? Le bleu-vert foncé. C’est ma couleur et c’est celle de mon salon.
Crédit photo :Mamie boude.