L’épopée des findus
Coucou mon petit internet préféré !
Aujourd’hui j’ai décidé de te raconter une odyssée. Aujourd’hui j’ai décidé de te raconter mon aventure embryonnesque.
Il y a quelque jours l’homme et moi avons entrepris d’aller chercher nos enfants-pas-nés que nous avions eu la bonne idée de laisser en garde prolongée à Lille (je vous en parlais récemment ici). Tout ça dans le but de mettre en route un autre z’enfant… Bah oui on doit être maso, kiffer ne pas dormir, changer des couches, suinter du lait etc.
Sauf que dans mon cas faire un bébé c’est pas tout à fait aussi facile que pour la majorité des gens (à savoir faire l’amour tranquilou et attendre que ça vienne. ndlr). Non! Pour moi faire un enfant ça signifie aller-retour à l’hôpital, piqûres, dédales administratifs et incertitudes…
Et encore ! J’ai eu de la chance ! Bon ok pas complètement sinon j’aurais employé la méthode de fabrication traditionnelle que j’évoque plus haut (et qui me semble être bien plus fun). Mais disons que, dans mon malheur, j’ai eu vachement de pot. Il suffit d’aller faire un tour sur les blogs et les forums parlant de PMA pour s’en rendre compte.
Quand on m’a diagnostiqué mon infertilité sévère et pas sympa (due à mon endométriose… la pioute!) j’ai mis à peine deux ans à fabriquer Pucette… et ses 7 frères et sœurs congelés au stade de 4 petites cellules (il paraît qu’on a fait une belle cohorte… la classe non ?).
On aurait pu croire que, pour la deuxième fois, ça aurait été plus facile… on aurait aussi pu croire au père Noël. Mais non. C’est pas plus simple… Bien au contraire ! D’abord parce qu’il faut aller chercher nos petit findus (nos poissons pas nés congelés. merci Sam pour le jeu de mot^^).
Et c’est ce que je vais vous raconter aujourd’hui (désolé pour la looongue introduction)
Alors voilà. Quand on veut récupérer ses embryons il faut aller les chercher. C’est pas comme quand on a besoin d’un rein… là, on t’envoie pas le récupérer à Bab-el-Oued. Bon… soit, me diras –tu, c’est normal. On veut un enfant, on peut quand même se bouger un peu et se payer un aller-retour à l’autre bout de la France… oui. Mais il faut aussi se transformer en agent de liaison entre l’hôpital qui a les embryons et celui qui les accueille… Ca donne à peu près ça :
« Allo Lille, vous avez eu l’autorisation de Grenoble ? ah non ? Bon bah je les appelle alors ? »
« Allo Grenoble, vous n’avez pas envoyé l’autorisation à Lille. Ahhh il manque un papier. Il faut que j’appelle Lille ? euh… OK ? »
« Allo Lille ? … »
Bref c’est long, c’est chiant.
Mais c’est pas tout. Il faut aussi organiser le voyage en tenant compte de certains facteurs.
- L’enfant préexistant, déjà, qui, à 2 ans, n’est pas encore capable de se garder toute seule (nan mais j’vous jure, on est pas aidé !) et faire 2 jours de voiture avec Poupinette… hors de question ! C’est déjà assez stressant comme ça. Heureusement Malou est là et vient de Paris pour garder Pipounette. Merci Mamaaan (je t’aime !)
- Les impératifs des hôpitaux qui ont la bonne idée d’avoir une amplitude horaire de moins de 8h… Oui mais Grenoble-Lille y a 8h de trajet… Aïe ! Problème ! Et ceux de la glacière qui n’a que 48h d’autonomie… ouille ! Ca se complique !
- Il faut aussi organiser le voyage, où dormir ? Chez les copains, pas chez les copains ? Ce sera à l’hôtel. Autant transformer ces deux jours de voyage forcé en week-end en amoureux. On ira donc aussi dans notre petit resto Lillois (Au goût du jour. je vous le conseille vivement). Celui où nous avions mangé le jour de l’implantation de notre premier bébé FIV. J’ai nommé Bébou. Je ne suis pas superstitieuse mais j’aime penser que ça nous a porté chance !
Bon une fois que le programme est enfin organisé, tout est prêt, y a plus qu’à.
Le jour J, il est 6h45. On entre dans la voiture. Je mets la clef dans le contact. Rien. Plus de batteries. Panique !
Heureusement 20 minutes plus tard le dépanneur-sauveur arrive. On peut partir. Nous n’aurons même pas de retard. Le reste de notre loooong road trip se déroule sans encombre ouf.
Au final nous avons décidé de ne retenir que le positif de ce voyage. Un super resto avec une nuit en amoureux sans réveil à 3h du mat’ et une route extra silencieuse malgré 7 enfants à l’arrière de la Scénic (qui l’eu cru!).
Je profite d’ailleurs de ce post pour lancer un gros BIG UP à l’unité Amandine de l’hôpital Jeanne de Flandre à Lille… Merci de votre gentillesse, de votre écoute. Merci, merci merci !
Maintenant y a plus qu’à faire le grand ménage de printemps à l’intérieur de mon utérus (opération prévue le 2 mars) et qu’à décongeler tout ça dans l’espoir que l’un d’entre eux soit assez fou fort pour s’accrocher et venir grossir les rangs de notre petite famille.
La suite au prochain numéro.
Youhouuu plus qu’à attendre et a croiser les papattes !! :*
ohh oui! et pas qu’un peu!
Ouah quelle aventure… Après ce loooooong périple, je ne te souhaite qu’une chose: que ça marche ! Je croise tout ce que je peux !
Merci… je vous raconterai la suite… j’espère que ce sera un récit court. Je suis optimiste!
Il le faut ! Le moral est super important ! Plein de bises !
On croise touuuut!!!
Ouille ça doit faire mal! hihi… blague pourrite
Je te souhaite de tout coeur que ça fonctionne!!!
Merci moi aussi. J’y crois!
Pareil, je croise tout ce que j’peux (laisse moi juste deux secondes pour mettre mes pantoufles avant)
En espérant que petit poisson pas né de tranforle en joli bébé 😉
Bisous !
Merci!! Je pense fort à toi aussi.. je continue de lire ton blog même si je n’ai pas encore eu le temps de commenter. J’attends la suite de tes pérégrination avec impatience. Bises!
Ouah c’est compliqué mais tu es super positive et ça ne peut que te porter chance !! Je croise les doigts !!
On a pas le choix dans ces cas là… question de survie. merci pour ton soutient.
J’adore le ton de ton billet. J’ai bien ri, malgré la situation pas cool évidemment 🙁
Et un(e) de plus !!!!(?) trop de bonheur!!! 😉
Si tout va bien… Oui!! Comme quoi… même si on sait bien que c’est hard-core-du-nord, on se lance pour un deuz’.
eh ben je croise les doigts pour la suite!!!!
Merci… La première FIV ça a été “si” facile… J’ai peur que cette fois ce soit différent… L’endométriose est revenue mettre son grain de sel en force.
🙁 courage. Je n’ai pas ce souci, mais ma premiere fiv fut une cata au niveau physique..jespere que le tec sera plus “doux”
C’est sûr que la ponction c’est pas…mmh… comment dirais-je? Une partie de plaisir. Voilà c’est ça!
ah cest plus le traitement qui m’a achevé moi.. 🙁