Le maternage et moi

Pour commencer je dois dire que je respecte tout à fait les personnes qui choisissent d’éduquer leurs enfants d’une façon différente de la mienne. Du moins j’essaye. Si si c’est vrai j’le jure!
Cependant je dois avouer que le concept du “maternage” à outrance me dérange un peu.
D’abord à cause de son nom. Le maternage. Pas le parentage. Non. Le maternage est donc adressé aux mamans, seules garantes du travail éducatif à plein temps prôné par cette philosophie éducative.
Ensuite il y a l’allaitement. Bon… Bah c’est bien l’allaitement. Rien à redire là dessus (si ce n’est qu’il faut arrêter de culpabiliser les femmes qui refusent d’allaiter… Merde!). Bon…. Si je suis complètement honnête avec vous je dois avouer que l’idée de la “tété câlin” me mets un peu mal à l’aise. Le sein c’est pour nourrir, non?  Et, autant je suis convaincue que le lait d’un allaitement (si il est bien vécu) est le meilleur aliment pour bébé, autant je ne suis pas sûre qu’un enfant de 2 ans ait vraiment besoin de téter le sein de sa mère… En tous cas ça, ça me me perturbe pas mal. Si tu kiffes te faire suçoter les nichons demande à ton amant… pas à ton enfant. (Ouh là la… Je sens déjà que je vais m’attirer des commentaires sympa moi…). C’est juste que pour les câlins je préfère réserver mes seins à Chéri-chéri… No offence.
Ensuite il y a le cododo jusqu’à pas d’âge… Je dis pas pour les premiers mois où c’est bien pratique (surtout si t’allaites). Mais dormir avec ton enfant jusqu’à ses 5 ans (ou plus!)… Mais quand est-ce que tu niques fais l’amour ? Je me rends bien compte que j’ai l’air d’une excitée du sexe, là, comme ça… Mais c’est juste que ton couple prends déjà cher avec l’arrivé d’un enfant alors si, en plus, il prend toute la place… Jusque dans ton lit. Bref. Chacun ses choix. C’est juste que celui là j’ai du mal à le comprendre.
Pour tout ce qui est portage, encore une fois c’est pareil… C’est super avec modération. Bon, perso, j’ai failli m’étrangler avec l’écharpe de portage. Pourtant je suis pas plus idiote qu’une autre, j’ai regardé des tutos et tout mais rien n’y a fait. En plus j’avais tout le temps l’impression que Bébou allait mourir étouffée avec sa tête dans mes gros sein. J’ai donc utilisé un porte bébé. C’est super pratique pour les promenades (et même parfois chez soi quand on veut faire des trucs en ayant les mains libres). Par contre porter son mioche H24 et/ou se bousiller le dos en portant un enfant de plus d’un an non merci! Enfin c’est pareil si y en a qui kiffent : respect.
En fait ce qui me fait peur dans le maternage ce sont ses excès, où la mère se retrouve “esclave” de son enfant à qui elle donne son corps, son lit et son temps libre. Parce que, oui, toout faire “maison”, lire des bouquins sur Montessori et l’éducation positive c’est du boulot! Je ne dis pas que tout ça est mauvais pour les enfants. J’en sais rien. Je suis pas pédospy. Ce que je dis c’est que les mères aussi ont besoin d’espace pour souffler et s’épanouir. Y a pas que les enfants dans la vie, si?
Voilà… Bon, pour quelqu’un qui, il y a peu, lâchait tout un article sur le manque de tolérance face à l’éducation des autres… On peut dire que je me parjure drôlement non? (si tu veux tu peux me lyncher en commentaire… J’suis prête!)

 

52 thoughts on “Le maternage et moi

  1. Je pense que comme tout, le salut est dans la modération !!! J’ai adoré allaité mon premier, mais au bout de 6 mois, j’ai été contente de retrouver mon corps rien que pour moi, j’espère pouvoir faire pareil avec n°2 😉
    Pour le co-dodo, j’en avais peur et j’en ai toujours peur, mais j’ai craqué pendant 1 mois au cours de l’allaitement où je ne pouvais vraiment pas faire autrement … et je pense que j’y aurais recourt ponctuellement plus facilement avec n°2
    Pour le portage … euh … jocker, j’ai adore, j’adore toujours, donc je porte toujours !!! Même si c’est moins fréquent au fur et à mesure que FeuFolet grandit et que j’avance dans ma grossesse. Mais je suis une porteuse invétérée, avec 4 moyens de portage juste pour moi et j’ai déjà tout prévu pour pouvoir porter en double après la naissance de n°2 – tant que mon dos supporte ^^.
    Pourtant, je n’ai pas l’impression de me dévouer corps et âme à mon/mes enfants et j’incite le papa a porter pas mal aussi 😉

    1. Moi aussi j’ai allaité (3 mois, c’est honorable…), j’ai cododoté (2 mois, à peu près) et j’ai porté (j’ai même un sac à dos de rando pour mettre Bébou dedans quand on se balade)… Je ne dis pas que ce sont de mauvaises choses en soi. Je dis que l’abus de ces choses me déroute… Il faut resté modéré. Allaiter quand son enfant n’est plus un bébé, qu’il marche, qu’il parle, voir même qu’il va à l’école… Bah moi ça me perturbe, ça me questionne… Je dirais qu’il y a un temps pour tout, tu ne penses pas?

      1. Le portage me perturbe moins, dans le sens où si l’enfant marche, je supposes que comme pour moi, c’est ponctuel et lié à un besoin (enfant fatigué, rando, ect.). On voit bien des enfants de deux/trois ans dans des poussettes, pour moi c’est pareil.
        Pour le reste, je suis assez d’accord, d’ailleurs, comme toi, je dit que le tout, c’est la modération ^^

  2. Je pense que comme tout, le salut est dans la modération !!! J’ai adoré allaité mon premier, mais au bout de 6 mois, j’ai été contente de retrouver mon corps rien que pour moi, j’espère pouvoir faire pareil avec n°2 😉
    Pour le co-dodo, j’en avais peur et j’en ai toujours peur, mais j’ai craqué pendant 1 mois au cours de l’allaitement où je ne pouvais vraiment pas faire autrement … et je pense que j’y aurais recourt ponctuellement plus facilement avec n°2
    Pour le portage … euh … jocker, j’ai adore, j’adore toujours, donc je porte toujours !!! Même si c’est moins fréquent au fur et à mesure que FeuFolet grandit et que j’avance dans ma grossesse. Mais je suis une porteuse invétérée, avec 4 moyens de portage juste pour moi et j’ai déjà tout prévu pour pouvoir porter en double après la naissance de n°2 – tant que mon dos supporte ^^.
    Pourtant, je n’ai pas l’impression de me dévouer corps et âme à mon/mes enfants et j’incite le papa a porter pas mal aussi 😉

  3. Je suis totalement d’accord avec toi !Pour l’allaitement j’osais pas le dire mdr j’avais peur de passer pour une perverse. Nous le co-dodo c’est uniquement quand elle se réveille à 5h du mat et qu’il est impossible de la rendormir, mais si on peut s’en passer j’aime tout autant. Ces femmes qui sont à fond avec toute ces méthodes style education positive et j’en passe, ca fait “mécanisé”, je trouve que du coup ca n’a plus rien de spontanée, j’ai l’impression qu’elles suivent un code, et que c’est pas comme elles elles le veulent, je sais pas comment l’expliquer

  4. Je suis totalement d’accord avec toi !Pour l’allaitement j’osais pas le dire mdr j’avais peur de passer pour une perverse. Nous le co-dodo c’est uniquement quand elle se réveille à 5h du mat et qu’il est impossible de la rendormir, mais si on peut s’en passer j’aime tout autant. Ces femmes qui sont à fond avec toute ces méthodes style education positive et j’en passe, ca fait “mécanisé”, je trouve que du coup ca n’a plus rien de spontanée, j’ai l’impression qu’elles suivent un code, et que c’est pas comme elles elles le veulent, je sais pas comment l’expliquer

  5. Hmmmm, je suis mitigée. D’un côté je suis d’accord avec toi, vive la modération, c’est comme pour tout. Et de l’autre…
    Bon, chacun fait comme il le souhaite non ? Si ça reste pour certaines un plaisir d’allaiter jusqu’à 2 ans ou même plus, ou est le problème ? Si ça plaît de préparer tous les goûters des mioches plutôt que d’acheter des Prince, pourquoi pas ? Ou de faire ses lingettes comme moi, ou d’être en couches lavables, ou de s’emmerder à dire “tu as bien mis la boule dans le trou rond” plutôt que “bravo!!!!”, ou d’expérimenter la pédagogie positive… Tant qu’on en fait des enfants à peu près correctement élevés et sociables, le chemin qu’on prend pour y parvenir importe peu, non ?
    Je suis en pleine réflexion moi-même suite à une remarque très déplacée qu’on m’a faite ce matin… De toute façon, je crois qu’aucun autre sujet ne fait autant polémique que la maternité… À croire que la plupart des mamans sortent un peu leur côté lionne dès qu’on aborde ce thème, sans doute parce qu’on touche à un sujet très viscéral !

    1. En faite je suis bien d’accord avec toi, dans le fond. Chacun fait ce qu’il veut et on a pas à juger. Je crois que j’ai moi-même fait cet article en écho à un autre qui prônait clairement le maternage à fond comme seule voix possible pour être une bonne mère. Ca m’a un peu énervé… et j’ai écrit ce post. Après je ne dis pas que les enfants qui sont passés par le maternage total ne seront pas équilibrés et sociaux. Je n’en sais rien. Ce que j’ai dit c’est quee l’on ne doit pas nous imposer ce modèle comme étant le seul à suivre. On a le droit de ne pas vouloir être “uniquement mère” (je ne sais pas si je m’exprime bien en disant cela). On a le droit, parfois de ne pas se donner entièrement. De privilégier son couple et sa vie de femme, et que cela ne se fait pas forcément au détriment de ses enfants. C’est vrai que c’est un sujet très intime et viscéral et j’espère ne froisser personne… Mais il fallait que cela sorte et c’est à ça que sert ce blog.

      1. Et pour l’idée de ne pas être uniquement mère, je comprend aussi ce que tu veux dire : j’ai pris un congé parental de six mois pour profiter à fond de la première année de ma fille, mais à côté de ça je laisse super souvent ma fille à son père avec un bib’ de lait tiré pour pouvoir bouger à droite à gauche sans devoir me soucier des horaires parce qu’elle est en train de mourir de faim !
        Et quand je me prend des moments sans elle, ça fait un bien fou aussi. Est-ce que ça fait de moi une mauvaise mère ? J’espère que non.

  6. Hmmmm, je suis mitigée. D’un côté je suis d’accord avec toi, vive la modération, c’est comme pour tout. Et de l’autre…
    Bon, chacun fait comme il le souhaite non ? Si ça reste pour certaines un plaisir d’allaiter jusqu’à 2 ans ou même plus, ou est le problème ? Si ça plaît de préparer tous les goûters des mioches plutôt que d’acheter des Prince, pourquoi pas ? Ou de faire ses lingettes comme moi, ou d’être en couches lavables, ou de s’emmerder à dire “tu as bien mis la boule dans le trou rond” plutôt que “bravo!!!!”, ou d’expérimenter la pédagogie positive… Tant qu’on en fait des enfants à peu près correctement élevés et sociables, le chemin qu’on prend pour y parvenir importe peu, non ?
    Je suis en pleine réflexion moi-même suite à une remarque très déplacée qu’on m’a faite ce matin… De toute façon, je crois qu’aucun autre sujet ne fait autant polémique que la maternité… À croire que la plupart des mamans sortent un peu leur côté lionne dès qu’on aborde ce thème, sans doute parce qu’on touche à un sujet très viscéral !

  7. Bonjour,

    Ton article est très intéressant. Je pense que l’écrasante majorité des mères qui se disent maternantes (mais bon les cases ça ne me plaît pas trop!) ne vont pas dans ces extrêmes et pas dans tous à la fois.
    J’ai fait du cododo alors que j’étais contre (parce que ça me faisait peur) pendant un an, mon fils est parti de lui même et je t’assure que je n’ai absolument pas mis ma vie sexuelle entre parenthèse (mais là c’est pareil les relations sexuelles entre 22h et 7h je trouve ça pénible ;-)).
    Je souhaitais allaiter mais pas trop longtemps, résultat ça va faire 17 mois, et je t’assure que le sein dans la bouche de ton enfant ou de ton mari c’est vraiment pas la même chose, ou alors faut être bien tordue! Le sein peut nourir à un moment et être sexuel la minute d’après, comme tout finalement!

    Pour le portage je ne suis pas une adepte, mais je le comprends, ça doit être pratique quand on sait faire.

    Quant à faire tout soi même je passe mon tour, mais je ne me sens pas agressée par celles qui le font. Parce qu’en fait, mis à part si elles te font des réflexions, en quoi te sens tu agressée dans cette manière de faire? (c’est une vraie question, moi par exemple je déteste les parents autoritaires, parce que j’ai été élevée dans l’autoritarisme à outrance)

    En tous cas je suis bien d’accord, il faut faire les choses qui nous plaisent et que nous faisons avec plaisir, la vie est bien trop courte pour se forcer! Et évidemment il y a mille façons d’être une bonne mère, il ne faut pas culpabiliser de ses propres choix.

    Bises

    1. Je ne me sens pas à proprement parler agressée par le maternage à outrance… Cela me met juste un peu mal à l’aise… Surtout ce qui me gène est que l’on érige ce type de pratique comme LA philosophie sans quoi nous ne serions pas de Bonnes mères. Comme si il fallait être mère à 100% tout le temps sans quoi on “pénaliserait” son enfant. Cet article est une réaction à ce que j’ai pu lire ici ou là et à ce que j’ai pu entendre (à une réunion de conseil sur l’allaitement par exemple)

  8. Bonjour,

    Ton article est très intéressant. Je pense que l’écrasante majorité des mères qui se disent maternantes (mais bon les cases ça ne me plaît pas trop!) ne vont pas dans ces extrêmes et pas dans tous à la fois.
    J’ai fait du cododo alors que j’étais contre (parce que ça me faisait peur) pendant un an, mon fils est parti de lui même et je t’assure que je n’ai absolument pas mis ma vie sexuelle entre parenthèse (mais là c’est pareil les relations sexuelles entre 22h et 7h je trouve ça pénible ;-)).
    Je souhaitais allaiter mais pas trop longtemps, résultat ça va faire 17 mois, et je t’assure que le sein dans la bouche de ton enfant ou de ton mari c’est vraiment pas la même chose, ou alors faut être bien tordue! Le sein peut nourir à un moment et être sexuel la minute d’après, comme tout finalement!

    Pour le portage je ne suis pas une adepte, mais je le comprends, ça doit être pratique quand on sait faire.

    Quant à faire tout soi même je passe mon tour, mais je ne me sens pas agressée par celles qui le font. Parce qu’en fait, mis à part si elles te font des réflexions, en quoi te sens tu agressée dans cette manière de faire? (c’est une vraie question, moi par exemple je déteste les parents autoritaires, parce que j’ai été élevée dans l’autoritarisme à outrance)

    En tous cas je suis bien d’accord, il faut faire les choses qui nous plaisent et que nous faisons avec plaisir, la vie est bien trop courte pour se forcer! Et évidemment il y a mille façons d’être une bonne mère, il ne faut pas culpabiliser de ses propres choix.

    Bises

    1. Je ne me sens pas à proprement parler agressée par le maternage à outrance… Cela me met juste un peu mal à l’aise… Surtout ce qui me gène est que l’on érige ce type de pratique comme LA philosophie sans quoi nous ne serions pas de Bonnes mères. Comme si il fallait être mère à 100% tout le temps sans quoi on “pénaliserait” son enfant. Cet article est une réaction à ce que j’ai pu lire ici ou là et à ce que j’ai pu entendre (à une réunion de conseil sur l’allaitement par exemple)

  9. Je comprends ce que tu veux dire, j’en ai parlé aussi au sujet de l’allaitement. Il y a clairement en ce moment – et a fortiori sur la blogosphère parentale – une tendance pro-maternante moralisante. Après concernant tous ces sujets je pense qu’il faut réussir à rester libre et centrer sur soi et son bébé – mais bien sûr c’est plus facile à dire qu’à faire. Parce que j’imagine que tous les parents et tous les enfants sont différents, je n’ai personnellement pas de problème avec le fait que d’autres fassent différemment de moi – à la base l’allaitement longue durée, le portage tardif etc. je me dis pourquoi pas, chacune fait comme elle veut et je l’aurais peut-être fait si mon bébé avait été demandeur. Mais je vais quand même moi aussi révéler ma partie sombre : personnellement je ne comprends pas trop le trip des photos nues de mamans allaitantes ou enceintes. Enfin là encore je me dis que finalement ça ne fait de mal à personne et c’est le plus important 🙂 .

  10. Je comprends ce que tu veux dire, j’en ai parlé aussi au sujet de l’allaitement. Il y a clairement en ce moment – et a fortiori sur la blogosphère parentale – une tendance pro-maternante moralisante. Après concernant tous ces sujets je pense qu’il faut réussir à rester libre et centrer sur soi et son bébé – mais bien sûr c’est plus facile à dire qu’à faire. Parce que j’imagine que tous les parents et tous les enfants sont différents, je n’ai personnellement pas de problème avec le fait que d’autres fassent différemment de moi – à la base l’allaitement longue durée, le portage tardif etc. je me dis pourquoi pas, chacune fait comme elle veut et je l’aurais peut-être fait si mon bébé avait été demandeur. Mais je vais quand même moi aussi révéler ma partie sombre : personnellement je ne comprends pas trop le trip des photos nues de mamans allaitantes ou enceintes. Enfin là encore je me dis que finalement ça ne fait de mal à personne et c’est le plus important 🙂 .

  11. Je n’ai pas allaitée mes deux premiers, trop jeune, pas prête, l’impression de me transformer en vache. Et, comme j’étais jeune, j’em… les donneurs de leçons. J’y ai trouvé pour plein d’avantages dont le papa qui peut aussi en profiter. Et j’ai quand même pas passé des moments extraordinaires. Le premier n’a jamais été malade, le second a faut otite sur otite dès son entrée à la crèche.
    Pour le troisième, je savais que ce serait le dernier, j’avais du temps, le congé mater pour un troisième c’est ouf! et je l’ai allaité. J’ai adoré, plus que ça d’ailleurs. Et pourtant, je n’ai jamais regretté de ne pas l’avoir fait avant. Je pense avoir fait au mieux au meilleur moment. Et comme pour me donner raison, bébé 3 a été le seul à se retrouver à l’hôpital pour une bronchiolite !!! Ça n’a rien changé sur mon plaisir d’allaiter, ça m’a juste permis de ne pas culpabiliser pour les autres.
    Aujourd’hui tous les 3 sont en pleine forme et je pense que c’est plus une question d’amour et de bienveillance

  12. Je n’ai pas allaitée mes deux premiers, trop jeune, pas prête, l’impression de me transformer en vache. Et, comme j’étais jeune, j’em… les donneurs de leçons. J’y ai trouvé pour plein d’avantages dont le papa qui peut aussi en profiter. Et j’ai quand même pas passé des moments extraordinaires. Le premier n’a jamais été malade, le second a faut otite sur otite dès son entrée à la crèche.
    Pour le troisième, je savais que ce serait le dernier, j’avais du temps, le congé mater pour un troisième c’est ouf! et je l’ai allaité. J’ai adoré, plus que ça d’ailleurs. Et pourtant, je n’ai jamais regretté de ne pas l’avoir fait avant. Je pense avoir fait au mieux au meilleur moment. Et comme pour me donner raison, bébé 3 a été le seul à se retrouver à l’hôpital pour une bronchiolite !!! Ça n’a rien changé sur mon plaisir d’allaiter, ça m’a juste permis de ne pas culpabiliser pour les autres.
    Aujourd’hui tous les 3 sont en pleine forme et je pense que c’est plus une question d’amour et de bienveillance

  13. Oui… C’est exactement ça. Et pourtant c’est dommage car il y a aussi de bonnes choses à aller piquer à Mme Montessori… Si on ne devient pas un fanatique qui perd tout sens critique tout va bien!^^ Je vais essayer de retrouver le lien de cet article (mais vu la vitesse à laquelle file l’internet, je ne garantie rien).

  14. Oui… C’est exactement ça. Et pourtant c’est dommage car il y a aussi de bonnes choses à aller piquer à Mme Montessori… Si on ne devient pas un fanatique qui perd tout sens critique tout va bien!^^ Je vais essayer de retrouver le lien de cet article (mais vu la vitesse à laquelle file l’internet, je ne garantie rien).

  15. Ouh la la, beaucoup de commentaires sur le sujet !
    Je suis assez d’accord avec toi sur le fait qu’il y a aujourd’hui une certaine injonction ou pression sociale à faire du maternage. Et je suis d’accord avec toi, ce n’est pas le choix de tous les parents.
    De notre côté, nous n’avons jamais cododoté (pas même une nuit, avec deux enfants de 4 ans 1/2 et presque 2 ans), j’ai allaité le premier 3 mois, le second 1 mois 1/2 et nous les avons porté, un peu. En fait, ce n’est pas les choix que nous avons fait qui comptent mais de les avoir fait ensemble, pour l’équilibre de notre vie de famille, notre vie de couple et notre vie d’homme et de femme.

    1. Oui c’est ça… C’est le fait d’être DES parents et pas seulement une mère. Et pour infos j’ai aussi allaité 3 mois, porté ma fille régulièrement (faut dire que les chemins sont pas tous praticable en poussette par chez moi), que ses premiers mois (quand je l’allaitait) ma fille a dormi dans notre chambre et qu’il est arrivé qu’elle finisse la nuit (ou plutôt la mâtiné) dans notre lit. Je ne rejette pas tout. Je dis juste qu’il ne faut pas être extrême. Voilà tout.

  16. Ouh la la, beaucoup de commentaires sur le sujet !
    Je suis assez d’accord avec toi sur le fait qu’il y a aujourd’hui une certaine injonction ou pression sociale à faire du maternage. Et je suis d’accord avec toi, ce n’est pas le choix de tous les parents.
    De notre côté, nous n’avons jamais cododoté (pas même une nuit, avec deux enfants de 4 ans 1/2 et presque 2 ans), j’ai allaité le premier 3 mois, le second 1 mois 1/2 et nous les avons porté, un peu. En fait, ce n’est pas les choix que nous avons fait qui comptent mais de les avoir fait ensemble, pour l’équilibre de notre vie de famille, notre vie de couple et notre vie d’homme et de femme.

    1. Oui c’est ça… C’est le fait d’être DES parents et pas seulement une mère. Et pour infos j’ai aussi allaité 3 mois, porté ma fille régulièrement (faut dire que les chemins sont pas tous praticable en poussette par chez moi), que ses premiers mois (quand je l’allaitait) ma fille a dormi dans notre chambre et qu’il est arrivé qu’elle finisse la nuit (ou plutôt la mâtiné) dans notre lit. Je ne rejette pas tout. Je dis juste qu’il ne faut pas être extrême. Voilà tout.

  17. Bien dit ! Moi aussi je trouve que le climat de bienveillance à l’outrance (d’ailleurs beaucoup plus prononcé sur la blogosphère que dans la vraie vie !) est parfois bien pesant, même si je partage la plupart des concepts.
    Après, tout comme toi, d’ailleurs, si j’en crois ton article, je suis plutôt pour le choix de faire ce qu’on veut en tant que parent, de s’adapter à son enfant et ses besoins, mais de ne pas s’oublier au passage, quand même !
    Moi non plus, j’adhère pas trop au principe de la tétée câlin (d’ailleurs, ma fille non plus, tant mieux !), mais ça ne me dérange pas si cela convient à la mère et à l’enfant.
    Idem pour le portage ou le co-dodo.
    Bon, je m’arrête ici, ça sert à rien de plagier ce que tu nous as si effectivement raconté, mais bref, je suis entièrement d’accord avec toi ! 🙂

    PS : non mais sérieusement, il n’y a jamais un papa dans les parages, pour toutes ces “maternantes” ?!

  18. Ah ah ah, je te raconte la copine qui colle son doigt dans la bouche de la petite dès qu’elle braille, “pour la calmer” ? Je n’ai pas d’enfant mais retrouve une philosophie de l’éducation proche de la tienne. Sur la partie du fait-maison et de l’éducation positive, je n’y vois pas de souci, ce qui me dérange le plus est quand la maman en devient gâteuse, je ne suis pas convaincue de l’aide pour l’enfant ^^

  19. Ah ah ah, je te raconte la copine qui colle son doigt dans la bouche de la petite dès qu’elle braille, “pour la calmer” ? Je n’ai pas d’enfant mais retrouve une philosophie de l’éducation proche de la tienne. Sur la partie du fait-maison et de l’éducation positive, je n’y vois pas de souci, ce qui me dérange le plus est quand la maman en devient gâteuse, je ne suis pas convaincue de l’aide pour l’enfant ^^

  20. C’est complexe cette notion d’extrême 🙂 En fait, les gens ne sont extrêmes que par rapport à nos propres limites, ceux qui sont dans ces pratiques n’ont pas l’impression d’être extrêmes, et peut-être considèrent-ils d’autres gens comme extrêmes parce que ce qu’ils font ou choisissent va au delà de leurs propres limites 🙂

    Je suis d’accord avec toi sur la notion de maternage, qui est plutôt du parentage. Même si en fait, le terme est hérité du passé, à savoir qu’avant l’ère du biberon, certaines fonctions étaient assurées uniquement par la mère, c’est ce qu’on appelait le maternage et le terme est resté.

    Pour ma part je fais partie de celles que tu aurais trouvées extrêmes 🙂 J’ai allaité ma fille aînée 3 ans, mon fils 1 an presque et demi, ils ont été énormément portés et mon fils de 2 ans l’est encore parfois dans le dos quand en fin de journée ou matinée il a un coup de pompe et que j’ai absolument besoin de mes bras pour notamment préparer le repas. Du coup ça me permet d’avancer et lui de ne pas péter un câble.

    De mon expérience, ces pratiques là ne sont pas des “choix”. Dans le sens où l’investissement physique et mental qu’elles demandent sont trop importants pour être suivies sur la durée si elles ne sont pas vécues comme des choses instinctives qui s’imposent. C’était mon cas, je n’aurais pas pu faire autrement que ce que j’ai fais, c’était ma façon de m’occuper de mes bébés, qui s’imposait à moi. Je me suis écoutée, et au fur et à mesure que les enfants grandissent on replace les choses, on fait moins un truc ou un autre, ou alors on change petit à petit de méthode pour aller vers quelque chose qui répond à nos nouveaux besoins de parents…L’important, comme cela a été dit plus haut, c’est que cela contribue à l’équilibre de la famille. Par exemple, ma petite dans ses premiers mois suite à un accouchement difficile était un bébé extrêmement prenant, angoissé, qui dormait 2x 20 minutes par jour entre 0 et 6 mois. Quand on en est là, le portage c’est un salut, sans quoi on se retrouve soit à devoir supporter les pleurs incessants (bonjour la dose de stress dans le foyer), soit coincé à ne plus pouvoir rien faire d’autre que de s’occuper de son enfant. Ici, l’écharpe c’est ce qui a permis de continuer à vivre normalement. C’était la solution qui s’imposait sur le moment, alors on l’a prise, parce que c’est ce qui était bon pour notre famille à cet instant de notre vie.

    Concernant la durée de l’allaitement, on admet volontiers qu’un bébé de 2 ans ait un biberon dans la bouche pour boire du lait, et comme le biberon est un substitut du sein, c’est bien que sans lui, l’enfant y serait encore 😉

    En tout cas je comprends tes interrogations. Cette façon d’être parent, ça interpelle, parce que ce n’est pas ce qu’on nous présente d’habitude, parce que ce n’est pas comme ça qu’on a été élevés…l’essentiel je crois est d’être en accord avec soi-même, et de faire les choses parce qu’elles nous conviennent et non pas pour suivre une quelconque mode ou une quelconque injonction. Je crois que la parentalité est un monde où si l’on ne fait pas les choses parce qu’on pense être juste (et non pas DANS le juste, ce n’est pas pareil^^), on finit par péter un plomb (et il y a déjà assez de raison de péter un plomb même quand on a l’impression d’être juste^^).

    Enfin, la question des livres sur l’éducation est importante à mes yeux. Nous sommes à une époque où les neurosciences font des découvertes incroyables sur le cerveau des bébés et des enfants, qui remettent en cause un très grand nombre de pratiques qui s’héritent depuis des siècles et qui sont maintenant clairement démontrées, scientifiquement et sans controverse possible, comme extrêmement nocives. Ceci que l’on parle de ce qui touche au corps comme de ce qui touche à l’esprit. Je crois que notre rôle de parent est aussi d’élever nos enfants dans le respect de leurs possibilités, de leur développement, et comme ces découvertes sont nouvelles, aujourd’hui il n’y a que les livres spécialisés qui peuvent nous donner des pistes pour comprendre en quoi il est important de faire évoluer les méthodes.

    Bonne soirée 🙂

    1. Merci pour ton partage d’expérience. Je trouve chouette que tu dises que c’est un choix que vous avez pris en famille et qui est “le votre”. On sent que tu n’as pas ce désir quasi “évangélique”vouloir convertir le reste de la planète à une méthode comme-ci c’était la seule et l’unique à être valable. En effet chaque parent (et chaque famille) doit s’adapter en permanence à ses enfants et à leurs besoins. En tenant compte de tout les paramètres, son bien-être de femme y compris. Si toi tu as trouvé le tiens là-dedans alors respect (total^^).

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Mon père disait : “la liberté des uns ne s’arrête que quand elle entrave celle des autres” Ma mère disait : “traite les autres comme tu aimerais qu’on te traite”. Ces deux mantras, ont bercé ma vie, et, aujourd’hui encore, quand quelque chose me surprend ou m’interroge, je me rappelle toujours ces deux phrases. Parce […] Lire l'article

Ma liste…

◾1998 – J’ai 13 ans, je suis suivie par un homme sur le chemin de l’école, pétrifiée de peur je me réfugie dans la boulangerie. J’entends encore le bruit de ses chaussures vernies sur le trottoir. ◾2000 – J’ai 15 ans, une voiture s’arrête à ma hauteur pour me demander mes tarifs, je ne réponds […] Lire l'article