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petit cartable customisé

Coucou l’internet!

Ca y est, c’est la fin… Non c’est pas la fin du monde! Juste celle des vacances (quoique…). Et, qui dit rentrée, dit :

Cartable!

Mais ouii! Toi-même tu sais que, si tes gosses entrent à l’école, tu te dois de leur acheter un cartable hors de prix (même si ils sont en petite section). Cartable que tu devras renouveler chaque année (même si, vu le prix, tu t’étais promis qu’il durerait dix ans).

Il faut dire que les enfants c’est pas soigneux. Et, que tu es mis 20€ ou 70 boules dans son cartable il le traînera pareil sur le béton de la cours de récréation.

Alors, comme j’aime bien les trucs mignons mais que, soyons claires, j’ai autre chose à faire que de mettre un rein dans un cartable semi-jetable, j’ai décidé de customiser celui de Bébou. Histoire de le rendre moins pouilleux et plus instagrammable.

DIY cartable customisé (petite biches) pour petite fille instagrammable

Pour cela j’ai simplement peint (à l’aide de peinture pour tissus) deux petites bichettes sur le dessus du sac. Comme cela m’a été demandé sur “insta” je te file le patron du dessin (c’est ici : dessin_bichettes ).

Printable : DIY cartable customisé (petite biches) pour petite fille instagrammable

Tiens d’ailleurs si tu ne me suis pas c’est par là, si, si, viens, je mord pas!

Il ne te reste alors plus qu’à décalquer l’image et à la peindre de la couleur de ton choix, à mettre un petit coup de fer à repasser et/ ou de sèche cheveux (si tu n’es pas sûre que le cartable supporte la chaleur du fer) et de rehausser d’un petit coup de paillettes (les paillettes c’est la vie) et à faire tenir avec un peu de colle à bois.

Pour finir tu peux éventuellement coudre quelques pompons autours du cartable. C’est bien joli mais je ne garantie pas la durée de vie du truc^^.

Voilà! Un joli cartable près pour la rentrée!

DIY cartable customisé (petite biches) pour petite fille instagrammable
cof

C’est aussi ça la FIV #5

Coucou l’internet!

Il y a peu j’ai Camille via Instagram. Et comme elle est vraiment adorable, elle a bien voulu partager avec nous son parcours PMA. Encore merci à elle pour son témoignage.

Quel est ton parcours ? (Comment t’es tu rendue compte de ton (votre) infertilité ? Quelles en sont les raisons ? Quelles ont été tes « démarches PMAesques » ? etc.)

Pour nous, enfin pour moi dans un premier temps, le parcours médical a commencé en janvier 2017.

Mais plantons le décor, je m’appelles Camille, j’ai aujourd’hui 32 ans, et tout ceux qui me connaissent, savent à quel point le désir de fonder une famille m’est essentiel.

Depuis l’âge de 15 ans, je rêvais déjà à ma vie de maman, tout en sachant que ce ne serait pas pour tt de suite.

Et puis, la nature ayant décidée de me régler très jeune (12 ans) je me suis toujours dit que ça ne poserait pas de problèmes.

En réalité ça n’a aucun rapport, mais, je ne sais pas pourquoi, j’avais cette conviction que le jour, où je le déciderais, cela fonctionnerait “les doigts dans le nez”.

En 2008, je rencontre l’amoureux, le vrai, celui qui partagera ma vie, je le sais! C’est le bon! ️

Il est de 6 ans mon aîné, et sort de deux relations qui auront laissés des traces, alors une vie à deux pas de problèmes, mais pour le projet bébé il faudra patienter.

Les années passent, mon désir d’enfant grandie, mais mon homme n’est toujours pas prêt, ce sera d’ailleurs un sujet de discordes récurrent, puis le soir de mes 30 ans, il se lance devant ma famille, mes amis, et après une déclaration d’amour sublime, il m’annonce qu’il est prêt et qu’on va le faire ce bébé ! Nous sommes en mars 2016.

Je te laisse imaginer ma joie, ou mon hystérie plutôt  et ouais madame ! 8 ans que j’attendais ça !

Alors on se jette à l’eau, et le premier mois, 5 jours de retard… ah ! Je le savais ! Ca fonctionnerait rapidement ! Puis un test de grossesse négatif, et 2h plus tard le débarquement…

Ces foutus règles, toujours plus douloureuses, toujours plus abondantes… je n’y prête plus attention, c’est comme ça depuis toujours, et il paraît que c’est normal d’avoir mal, alors …. je gobe des Nurofen, du Prontalgine, une bouillotte et hop !”

S’enchaînent ensuite les mois, les déceptions, pour moi, car je n’en dis rien à monsieur car je refuse de créer une pression autour de cela.

Arrive le mois de Novembre, je me suis confiée à ma belle sœur, sur ces mois qui filent, sans bébé.

Puis à mon médecin traitant, tous deux se veulent rassurants, et oui la moyenne pour un couple c’est deux ans.

“Deux ans ! Mon dieu ! Comme c’est long !”

Je prends rendez vous chez mon gynécologue, pour un bilan annuel. Et j’en profite pour expliquer en même temps à la secrétaire, que l’homme et moi avons un désir d’enfant depuis bientôt un an, mais que rien y fait.

Sa réponse, je n’y étais pas préparée, je ne l’avais même pas envisagée :

“ je vais vous adresser au docteur M. il est spécialiste en INFERTILITÉ “.

BOUM  ! Inferti-quoi ? Mais non, pas moi, pas nous ?!

Nous sommes mi novembre, il me faudra attendre jusqu’en janvier.

La machine psychologique s’enclenche…

“et si finalement quelque chose n’allait pas ?”

Puis le 13 janvier 2017, je rencontre le docteur M. Je lui explique rapidement mon histoire, mes contraceptifs, mon suivi gyneco… et naturellement, il me pose LES questions :

– vos règles sont douloureuses ?

– abondantes ?

– les rapports sont douloureux ?

Puis il me propose de m’examiner, pour vérifier que tout va bien. Un frottis, une echo.. puis :

“Madame, nous avons peut être un début d’explications, vous voyez ce kyste ? Il est sur votre ovaire gauche, 5 cm de diamètre, cela peut être de l’endométriose.”

Endo-quoi ?

Non mais quoi ? Je ne comprends rien ! Tout se bouscule dans ma tête, un kyste ? Mais j’en ai déjà eu à l’adolescence, personne n’a jamais fait plus d’examens… Impossible il se trompe…

Les 10 minutes qui suivent se passent dans une sorte de brouillard ou le Dr. M. m’explique qu’il va falloir faire un suivi, pour voir si c’est un kyste fonctionnel, ou si nous avons bien à faire à de l’endométriose.

Mais il est sûr de lui, sans chirurgie, ce kyste ne partira pas.

C’est ce jour là que tout a commencé !

D’abord il y a eu des échos de cycle et des prise de sang, pour vérifier l’ovulation. Puis une hystero-salpingographie, pour contrôler le bon fonctionnement des trompes. Et spermogramme pour Monsieur. Nous réalisons tous ces examens, en l’espace de deux mois.

Le kyste n’a pas bougé, il faudra opérer, le 30 mars, la date est fixée.

L’hystero-salpingographie reste à ce jour, mon pire souvenir :

C’est douloureux, et humiliant, face à des médecins si peu compréhensifs, ils sont 5 à examiner votre partie la plus intime, le produit injecté fait mal, les ustensiles font mal, “détendez vous madame, il faut nous aider là”.

J’ai tellement pleuré !

Je remercie du fond du cœur, l’infirmière présente ce jour là, qui elle avait bien perçu, ma détresse, et qui a passé son temps à me caresser le front en essayant de me rassurer.

Les examens de monsieur sont parfaits, on souffle.

Mon opération se passera bien, c’est mon gyneco qui l’a réalisée, il viendra me donner le résultat des analyses, en salle de réveil.

“Madame Martin, l’endométriose est confirmée, il va falloir envisager une FIV, allez bonne journée.”

Re BOUM

Ma maman me ramassera à la petite cuillère, ce soir là.

Mais heureusement ! Nous sommes entourés, très entourés, mon amoureux a été le premier pilier, puis mes parents, mes frères, mes belles sœurs, ma belle famille, nos amis, tous, un par un, nous ont soutenus.

Ma meilleure amie, a fait des recherches sur la fiabilité des centres de PMA, je n’y avais même pas pensé.

Mais oui, nous allions devoir choisir vers qui nous tourner.

Habitant Alençon, nous avions d’abord pensé à Caen ou Le Mans.

Notre premier contact avec Le Mans, fût pour le spermogramme de monsieur. Et mon dieu, nous sommes tous deux repartis, en ayant le sentiment d’être des Parias.

Donc non, on ne travaillerait pas avec eux.

Nos recherches se sont affinées, et c’est finalement vers le centre de Rennes que nous nous sommes tournés.

Le rendez vous est fixé au 24 juillet.

Entre le mois de mars et ce premier rendez vous, j’avais dit à mon amoureux.

“ on fait une pause ? Allez viens, on prend du temps pour nous ? On fait l’amour juste par envie, et pas simplement parce que c’est LE jour, on pense à autre chose ? “

Je le sentais, il me fallait reprendre des forces, digérer toutes ces infos, avant d’entamer ce nouveau chapitre.

Alors nous avons profité, j’ai rangé le dossier médical au fond d’un tiroir, et on a soufflé !

Quelle a été ton ressenti au cours de ce parcours PMA ?

Dès le premier rendez vous, à la seconde ou j’ai rencontré le Dr. D. J’ai su que nous avions fait le bon choix. Elle est l’incarnation de la bienveillance et de la gentillesse.

Finalement ce premier entretien, a permis de faire le point sur les examens déjà réalisés, de dédramatiser notre cas, de calmer mes angoisses, et surtout d’avoir enfin des réponses aux 217 000 questions restées en attente.

Je garde en mémoire, chaque seconde de cet échange, sa façon de me prendre la main, à peine arrivés dans le bureau, et de me dire “allez soufflez un bon coup, laissez vous aller, vous allez voir tout va bien se passer”.

J’en suis encore émue en l’écrivant, cette phrase anodine, m’a libérée d’un poids monstrueux.

J’avais enfin le sentiment d’être entendue, et que quelqu’un me disait “ c’est un bagage trop lourd à porter seul, attend je vais t’aider”.

Nous avions du soutien dans nos familles, mais enfin le corps médical nous soutenait à son tour.

Tout se mettait enfin en place !

Elle nous a laissée partir en vacances, puis en septembre, on commençait le protocole, comme elle nous l’avait expliqué.

Certes il y avait eu un kyste, certes une de mes trompes était obstruée, mais rien d’insurmontable.

“ a ce jour, au vu des éléments, que j’ai, cela n’explique pas pourquoi ça ne fonctionne pas, alors on va y aller progressivement, on va donner un petit coup de pouce à dame nature, ce sera peut être suffisant, et si ce n’est pas le cas, cela nous permettra d’en savoir un peu plus. “

Oh ? Ça paraît simple comme ça ! Forcément nous avons tous deux adhéré immédiatement.

Septembre est arrivé ! Début d’une nouvelle aventure, stimulation ovarienne, début des traitements, prise de sang, echo…

Mais cette fois ci, tout était différent, nous étions prêts ! Et déterminés ! Alors nous l’avons pris comme un jeu, avec beaucoup d’humour et de légèreté.

Septembre, octobre et novembre, on fera donc des stimulations, mais rien, malgré une ovulation de qualité rien ne se passe.

Le traitement d’octobre me rendra malade, migraine terrible et vomissements.

Le 6 novembre, nous faisons un bilan avec le Dr. D. Elle aussi est déçue, pour nous, mais elle nous rassure, ils en savent plus. Il semblerait que l’ablation du kyste ait abîmé mon ovaire, et que par conséquent mon stock d’ovocytes a diminué.

Les résultats sont surprenants, compte tenu de mon âge, les prise de sang, montre un stock bas, mais Les Échos sont rassurantes.

Plus le temps,de perdre du temps, elle nous propose de passer à l’étape suivante, la Fécondation in vitro.

Je m’y étais préparée, l’homme aussi, pas besoin de réfléchir, c’est ok, on y va.

On commencera en janvier, elle nous demande alors si on souhaite faire une nouvelle stimulation en décembre.

Les suivis écho / prise de sang tomberait en plein pendant les fêtes, c’est non.

J’ai besoin de repos,moralement et physiquement, à Noël on va se concentrer sur nos familles, reprendre des forces.

Le matin du 25 Décembre en voyant les enfants de mes frères, nés un an plus tôt, ouvrir leurs cadeaux,mon cœur se serre, les larmes coulent..

“Est ce qu’un jour nous aussi on verra notre bébé, ouvrir ses paquets ?”

Et je le vois bien, dans le regard de mon amoureux, lui aussi, son cœur est lourd. Je l’embrasse de tout mon cœur, on se dit que l’on s’aime, et oui ça nous arrivera, on continue d’y croire.

Mes parents et mes frères nous prennent dans leurs bras pour nous réconforter. Et ma maman nous dit “ tu verras mon coeur, l’an prochain il y aura un autre petit bébé au pied du sapin”.

Apparemment, elle savait déjà plus de choses que nous…

En décembre, nous enchaînons les rendez vous, réunion d’information, anesthésiste, biologiste, gyneco … puis le 29 décembre, notre place pour le protocole de janvier est réservée.

Nous fêtons la fin de cette année 2017, entourés de nos amis, dans la joie et la bonne humeur. J’en suis convaincue, 2018 sera une année magique ! Nous fêterons nos 10 ans d’amour, cela ne peut que nous porter chance.

Janvier arrive, on calcule les dates, on commencera à la fin du mois.

L’excitation de toucher du doigt à notre rêve se mêle à l’appréhension, comment cela va se passer ?

Les sages femmes qui nous accompagnent sont des anges, elle savent les doutes, les peurs, les inquiétudes, les questionnements.

Elles anticipent, nous rassurent, certains jours, la voix de Marie.P, celle en charge de mon dossier suffira à m’apaiser.

Dans l’ensemble, je supporte bien le traitement, mon corps réagit bien, nous sommes confiants.

Le 15 février, c’est parti, ponction ovarienne au bloc.

Mon sourire disparaît, dès que nous garons la voiture sur le parking du CHU. J’ai le trac, je n’aime pas les hôpitaux, l’homme est inquiet lui aussi, mais se montre rassurant.

On nous installe dans notre box, les infirmières nous expliquent le déroulement de la journée. Puis on vient me chercher, pour aller au bloc,  j’essaie de rester calme, mais le stress se fait de plus en plus présent, j’ai du mal à respirer..  j’attend devant les portes du Bloc.

Je vois les infirmiers passer avec des analyses de sang, puis une valise contenant les ovocytes d’une autre femme. Cette fois c’est trop pour moi, tout ce monde m’angoisse, je craque, je pleure en silence mais impossible d’arrêter.

La fatigue, le stress, je suis une bombe d’hormones ..

Une infirmière avec un regard très doux, vient me chercher, elle comprend, en entrant dans le bloc elle dit à ses collègues “ok les filles, la petite jeune femme est très inquiète, on prend une minute”.

Elles vont prendre le temps en m’installant, de m’expliquer, comment elles vont procéder, quels ustensiles. Ce n’est pas grand chose, mais le fait de parler, m’apaise, je m’allonge et c’est parti.

Je vais me réveiller 30 minutes plus tard, entre temps, c’est mon amoureux, qui sera en charge d’emmener la mallette au service de PMA.

Pour lui aussi, une journée riche en émotions, du stress de me savoir au bloc, de devoir porter la responsabilité d’emmener la mallette etc.

Puis une fois revenue dans ma chambre, les résultats tombent : malgré une belle collecte de 16 follicules, seulement 6 ovocytes.

Je ne me rends pas compte, mais la sage femme est contente, alors nous aussi.

Le surlendemain, un appel, nous avons 5 embryons, dont 3 de très bonnes qualités. Un transfert sera donc effectué le dimanche matin. C’est notre gyneco le Dr. D. Qui procède au transfert.

Quel sensation étrange de se dire qu’à cet instant précis, on vous implante peut être votre futur enfant. Une fois notre petit confetti au chaud, on rentre à la maison, repos.

Malheureusement, ce transfert là n’aboutira pas.

Quelques jours avant la date présumée de mes règles, de Léger saignements, des maux de ventre que je connais trop bien.

Je le sens, je le sais, ce sera négatif.

Prise de sang, lecture du résultat, déception.

Je l’annonce à mon amoureux, inutile de parler, il me prend dans ses bras, on reprendra le combat demain, mais ce jour là, nous sommes tristes, nous en avons le droit.

Alors je pleure, je suis en colère, je le vois déçue, et cela m’est insupportable.

Marie.P m’appelle aussitôt les résultats reçue, elle me rassure, après tout nous avons encore deux autres embryons, deux autres chances, deux autres promesses.

Inutile d’attendre on continue le traitement en vue d’un second transfert.

Cette fois ci, on ne dit rien, à part nous deux, personne ne sait qu’un second transfert va avoir lieu.

Je souffle ma 32eme bougie le 15 mars, le coeur un peu lourd, mais on s’aime, c’est le plus important. Puis le 22 mars, nouveau transfert, je m’efforce de garder du recul.

Advienne que pourra.

Les jours passent en attendant la prise de sang, puis de nouveau des saignements.

Bon, ça n’a pas fonctionné, encore. J’en arrive à dire à mon amour, de me quitter et de faire sa vie, avec une femme capable de lui faire un enfant.

Le dimanche de Pâques, nous fêtons mon anniversaire en famille, nous parlons un peu de notre parcours, nous annonçons que l’on a fait un second transfert, la prise de sang sera mardi, mais c’est sur ce sera négatif.

Le mardi matin, avant de partir au travail, je vais faire ma prise de sang, l’infirmière me demande mon ressenti, je lui réponds, que j’ai besoin du courrier avec le négatif pour pouvoir poursuivre, puis nous en restons là.

Je n’ai pas très envie de parler.

Commence ma journée de travail, puis vers 10h00, je checks mes mails, mes résultats sont disponibles.

Je dois les envoyer avant 12h00 à la sage femme de rennes, donc je m’empresse d’aller imprimer le document.

Je l’ouvre, « test de grossesse positif ».

Je n’en crois pas mes yeux, je relis 15 fois la feuille, vérifie le résultat et le tableau.

Ce n’est pas possible, ça ne doit pas être le mien, je vérifie le nom et prénom, date de naissance … si si c’est bien moi.

Tout se bouscule dans ma tête, si c’est positif, ça veut dire que ce n’est pas négatif.

Je suis hystérique, les larmes de joie coulent, j’appelle mon amoureux à son travail, j’ai du lui exploser le tympan en hurlant, « c’est POSITIiiiiiiiiiiiiiiiiF Bibou !!!! On va avoir un bébé !! »

Je le sais, cela reste fragile, nous en sommes qu’au début, il va falloir que ce bébé soit costaud et s’accroche.

Mais cette victoire, je la prends, et je l’accroche à mon cœur.

Ça peut marcher !

Les prises de sang qui vont suivre, seront très rassurantes, puis l’écho des battements de cœur, tout va bien.

Enfin, nous pouvons le dire, cet enfant tant voulu est en cours de fabrication.

Qu’est ce qui t’as le plus « gêné » ?

Nous n’avons pas eu de moments de gêne, mais nous avons du faire face à de la maladresse.

Ce sont des Parcours difficiles, on parle de l’intimité des couples, et quel dommage que certains professionnels de la santé, pris dans leurs routines, ne se rendent plus compte de cela.

Je l’ai beaucoup répété, mais les mots ont un sens, et un même message peut être adressé de façon violente ou apaisante, selon les termes choisis.

Une des phrases qui nous a profondément choqués, c’était lors de notre entretien avec la biologiste, en charge de nous expliquer le développement embryonnaire.

Quand soudain elle nous dit « si vous avez la chance de vivre à terme une grossesse vivante ». J’ai réagit immédiatement, cela fait partie des risques certes, on doit être prévenus, ok, mais cela aurait pu être dit différemment.

Qu’est ce que tu aurais aimé avoir (ou savoir) durant ce parcours ?

J’aurai aimé savoir des le début de notre parcours de FIV ou pendant les stimulations, que nous avons le droit au même titre qu’un suivi de grossesse, à des jours considérés comme travaillés, pour nous rendre aux rendez vous médicaux.

En as-tu parlé autour de toi, pourquoi ?

Oui très rapidement, après en avoir discuté tous les deux, nous avons fait le choix d’en parler. Je ne voulais pas en vouloir aux gens, quand la question fatidique : “- alors et vous ? Le bébé c’est pour quand ?” Serait prononcée.

Un soir, lors d’un repas avec des amis, la discussion a laissé place à un doute, et notre ami, a cru que nous étions entrain de lui dire que nous attendions un enfant.

On l’a vu, rempli de bonheur nous dire « ça y’est ? C’est parti ? » et l’espace de 15 secondes, je l’ai détesté. Je lui en ai voulu de m’obliger à dire encore une fois « non je ne suis pas enceinte ». Mais comment le blâmer ? Il ne savait pas que nous étions en plein dans les examens.

Nous nous sommes simplement dit, que l’on ne devait pas avoir honte, personne ne choisit de devoir vivre ça.

Nous allions avoir besoin de soutien, je ne voulais pas devoir me cacher, donc dès que nous avons su avec précisions ce qu’il en était. Nous en avons d’abord informés nos familles proches respectives, puis nos amis en commun.

Et chaque jours passant, nous a confirmé que nous avions pris la bonne décision.

Nous pouvions en parler librement.

Comment as-tu vécu ce parcours et quelles en ont été les « séquelles » (positives ou négatives) sur ton couple ?

Au début des examens, j’étais terrifiée à l’idée que, peut être, cela serait insurmontable pour notre couple, on ne sait jamais à l’avance, comment les choses vont se dérouler.

Pendant tout le parcours, nous avons beaucoup discuté, il n’y a jamais eu de reproches, toutes les décisions étaient prises conjointement et facilement, parce que nous étions sur la même longueur d’ondes.

Et finalement, nous en sortons grandis, plus forts encore.

Quel(s) conseil(s) donnerais-tu aux futures PMettes ?

De s’entourer ! Mettez vous dans votre bulle, entourez vous de gens qui vous aiment et vous soutiennent réellement.

Cela peut permettre de faire du “tri” dans l’entourage, laissez de côté les gens négatifs.

Soyez indulgentes avec vous même ou votre compagnon, aimez vous encore plus fort.

Privilégiez votre couple, la priorité C’est vous deux, vous êtes une équipe.

Et n’ayez pas peur d’en parler.

Merci encore à Camille d’avoir bien voulu répondre à mes questions.

Et à bientôt car j’aurais bientôt l’occasion de vous raconter d’autres histoires de PMA qui finissent bien.

Et, si toi aussi tu es passée par la case PMA et que tu en es ressortie victorieuse (d’une manière ou d’une autre. Parce qu’il n’est pas nécessaire de porter un enfant pour être parent, ne l’oublions pas!) écris-moi à :

moipaspoule@gmail.com

Bises à toutes les mères, les non-mères, les mères en devenir, les belles-mères, les « naturelles » et les « PMAtisées »… et bises aux pères aussi, tient! (si par hasard un mâle passait par là^^).

De retour

Salut l’internet!

Non, non. Le blog n’était pas mort. Et moi non plus. Nous étions juste (lui et moi) en cure de déconnexion pour les vacances.

J’en avais besoin (plus que lui).

Il faut dire que, même si j’en ai peu parlé par ici, cette année a été difficile. Entre le boulot à plein temps (repris trop tôt), les filles, les projets, le blog, l’association des parents d’élèves, la gestion du quotidien… Je n’ai rien voulu lâcher. Et finalement c’est mon corps qui n’a pas tenu.

En cette fin d’année scolaire il m’a clairement montré que j’avais poussé le bouchon un peu trop loin (Maurice).

Il est grand temps que je prenne soin de lui (et de moi).

J’ai donc déconnecté, un peu. Et je vais continuer, un peu.

Il y aura donc moins d’articles par semaine. Moins de partenariats aussi (qui sont exigeants et chronophages). Mon instagram continuera d’être en mode privé et je ne m’obligerai plus à faire la promotion de mes articles sur les réseaux sociaux (adieu Facebook, je ne t’ai jamais aimé). Et tant pis si vous êtes moins nombreux à me lire.

Je dois penser à moi.

A ce que j’ai envie de faire et à ce que je veux partager sur ce blog. Ce n’est PAS un au revoir. Hors de question de quitter cet espace de liberté qui est à moi et à personne d’autre.

Je continuerai de vous partager des DIY, de la déco à pas cher, des coups de coeurs et des coups de gueule, le combat de femmes courageuses qui sont sorties victorieuses de leur combat contre l’infertilité. Alors, oui, il y aura peut-être moins d’articles “famille”… Quoique… en définitive je n’en sais rien. Je ne m’interdis rien, si ce n’est de m’oublier.

A bientôt, donc,

Mathilde

Soit une femme libre ma fille

Aujourd’hui elle m’a dit :

“Bah non maman, elle peut pas, c’est une fille, elle est pas assez forte”

Aujourd’hui mon cœur de maman, de femme, s’est serré. Comment peut-on, à seulement 4 ans, avoir déjà ce genre d’a priori et se penser moins capable qu’un garçon?

Comment peut-on se diminuer à ce point tout simplement parce qu’on est née avec une zézette?

Pourtant ma fille, c’est une badass, tu vois. Elle est pas du genre “petite chose fragile”. Elle est maline et volontaire. Têtue et impérieuse.

Elle peut avoir le monde si elle le veut.

Mais, dans son inconscient d’apprentie femme, un sale petit sentiment d’infériorité s’est déjà glissé, doucement, insidieusement.

Comment est-ce arrivé?

Qui est l’enflure qui fait croire à ma fille qu’elle valait moins q’un garçon? Qu’il se dénonce que j’aille lui péter les dents expliquer mon point de vu.

Est-ce qu’elle a trop bouffé d’histoires de princesses nunuches à la sauce Disney? Est-ce les jeux de la cours de récréation? Est-ce que ça vient de moi et de l’image qu’elle se fait de ma vie?

Monsieur et moi sommes forcément des références pour elle, et la façon dont elle nous perçoit déterminera probablement l’adulte qu’elle sera une jour. Pourtant  je suis féministe, je te l’ai dit. Je n’ai pas l’impression de renvoyer une image de faible femme. Je ne suis pas du genre à me taire ou à me cantonner à un rôle de “bobonne”. Et l’homme de la maison est loin d’être un macho. Nous nous considérons tous les deux comme l’égal de l’autre.

Différents mais égaux.

Alors ma puce, écoute bien ce que Maman a à te dire :

Tu es née fille,

Sache que c’est une force. Pas une faiblesse.

N’oublie jamais que tu es l’égale de n’importe quel être humain.

Ton corps est à toi. Respecte-le et écoute tes désirs.

Tu as le droit de choisir ta vie. Tant pis si elle ne plait pas aux autres.

Ne laisse jamais personne te rabaisser à cause de ton sexe, de ton apparence ou de tes opinions.

Crois en toi.

Soit une femme libre ma fille!

En vacances Simone, le retour

Coucou petit internet!

Plus que deux jours avant les vacances! Youhouu! C’est l’heure de faire les valises bébé, on se casse!

… Oui, les valises. Tu sais, ce truc lourd généralement carré dans lequel on fourre tout ce dont on a besoin pour partir loin de sa maison.

Faire une valise : c’est simple. Faire quatre valises : c’est la merde!

Parce que faut pas rêver. On a beau être féministe (toi-même tu sais) on se gauffre quand même toute l’organisation logistique des vacances de nos rejetons (#ChargeMentalePowa).

Et, comme aujourd’hui nous sommes 4. J’ai décidé de mettre à jour ma fameuse liste.

Tu y trouveras donc l’essentiel à avoir pour deux adultes et deux enfants (un petit et un grand)

Et si tu veux l’avoir en bonne qualité le voici à télécharger en PDF : liste vacances

D’ailleurs si tu vois que j’ai oublié quelque chose, tête de linotte que je suis, n’hésite pas à me le rappeler!

Allez, j’te laisse, on part direction l’île de Ré faire découvrir la mer à nous les vagues, le sable, les embruns salés, la pêche aux bigorneaux, le port et les glaces de St martin, les balades en vélos, les apéros en famille sous le figuier…

Stress, foie et Synergia (test et avis sans complaisance)

J’ai 33 ans. L’âge de Jésus, autant dire que c’est le début de la fin. A moins que ce ne soit celui du bonheur… Si si c’est Parisien qui le dit. Il parait qu’on n’est jamais plus heureux qu’à l’âge de 33 ans. Waouu la pression! Soit heureux maintenant, sinon c’est foutu!

Par bonheur (ou pas) selon la très sérieuse université “hotmail”, 33 ans serait l’âge du stress. Celui d’essayer de mener de front sa vie pro, sa vie de famille et sa vie perso (comprendre son couple et ses loisirs).

L’histoire de ma vie.

Oui parce que, si je voulais faire tout ce que je prévois, il faudrait que mes journées fassent 72 heures! C’est que, je voudrais bien pouvoir tout faire, moi : Être une prof investie, une mère attentionnée qui fait mille activités avec ses filles, qui tient un blog créatif au top, qui cuisine aux petits oignons, qui prend le temps de se cultiver, de passer de bons moments en amoureux, de faire du sport, etc.

Pas besoin d’avoir fait planning deuxième langue pour voir que ça ne rentre pas dans la journée de quelqu’un de normalement constitué (j’exclue de ce groupe les insomniaques, c’est pas du jeu les gars!).

Alors forcément, je stresse, un peu, beaucoup, passionnément…

Particulièrement en fin d’année scolaire où l’on cumule, rush au boulot, préparation des vacances, enfants intenables (parce que crevés), j’en passe et des meilleurs.

Autant te dire qu’en ce moment je me coltine un niveau de stress pas piqué des hannetons. Paraît que l’eczéma serait une manifestation de toute cette angoisse refoulé. Ouaiii, ok… J’avoue, ça se tient.

Comme tu le sais (si tu lis un peu ce blog), la trentre-troisaine arrivant, j’essaye de mieux écouter mon corps (et dieu sait qu’il y a du boulot de ce côté là!). Du coup quand la marque Synergia m’a proposé de tester deux de ses produits, j’ai dit oui.

Comme toujours (mais je préfère le rappeler ici), je ne suis PAS payée pour les tests que je fais car je trouve que cela biaise l’appréciation. Et je n’édulcore pas mon avis pour faire plaisir aux marques. Je tiens à rester absolument honnête. Je te rappelle que ma belle-mère me lit, ainsi que la moitié de ma famille alors j’ai pas intérêt à raconter des conneries.

test et avis synergia Artichaut et Anxiozen stress du quotidien

Bref. J’ai donc reçu 2 produits :

Un extrait d’Artichaut (pour les foie paresseux) et AnxioZen un complexe de plante pour lutter contre le stress (ce qui est le sujet de l’article, c’est bien, tu suis!)

On va commencer par le produit pour les foies paresseux.

test et avis synergia Artichaut et Anxiozen stress du quotidien

Bah… (j’écris “bah”, comme mes élèves : c’est la fin!) soit j’ai pas un foie paresseux; soit ça ne fait pas effet sur moi; soit ça ne fait pas effet du tout, car je n’ai noté aucun changement.

En même temps pas sûre que je sache bien quels symptômes ça produit un foie paresseux (à part une carnation digne d’Homer Simpson). Et en plus franchement c’est absolument dégueulasse! Mais genre vraiment. Je dois même dire que cela a peut-être influencé mon jugement sur le produit. Par soucis d’honnêteté je me suis forcée jusqu’au bout mais je pense que je n’étais pas prête à accueillir un quelconque résultat dans ces conditions.

En revanche, l’AnxioZen a été une révélation.

Autant te le dire de suite. J’en ai racheté direct’ deux flacons. Faut dire que l’homme a tapé allègrement dans le premier.

Nous somme donc unanime : ça marche super bien!

Alors je ne sais pas très bien ce qu’ils mettent dedans chez Synergia mais je trouve qu’il y a un effet immédiat. On se sent plus léger. Comme si on nous avait ôté un poids de la poitrine. Tu vois le truc?

Même effet qu’un petit verre de blanc frais en terrasse (en vraiment moins bon!). Ouiiii… Je sais, la comparaison fait un brin alcoolo, mais allez! J’assume!

Si tu souffres d’un petit stress du quotidien, je ne peux donc que te conseiller cet extrait de plantes bio (ce qui ne gâche rien!).

test et avis synergia Artichaut et Anxiozen stress du quotidien

Seul petit bémol, l’étiquette. On y voit une espèce de nénette, archétype de la ménagère de moins de cinquante ans (mais en “bonne”) qui se tient le visage dans les mains. Pour indiquer clairement qu’AnxioZen est destiné aux femmes : ces petits êtres fragiles des nerfs sujettes aux sautes d’humeurs.

Je trouve cette vision, rétrograde et sexiste. Y a pas que les gonzesses qui stressent. Non point.

Donc, s’il vous plaît, arrêtez ce type de cliché. Ou alors faut y aller à fond! Genre mettre un homme un peu éméché, un verre à la main, sur le flacon pour les foies paresseux. Hein?! Ce serait chic, non?

test et avis synergia Artichaut et Anxiozen stress du quotidien

Mais packaging mis à part, AnxioZen a vraiment fonctionné sur moi et sur l’homme (tu vois bien que y a des mecs angoissés^^) et je le recommande chaudement (surtout qu’il fait au moins 35 degrés là!)

Le mur d’ardoise de la cuisine

Salut l’internet!

Aujourd’hui je reviens avec un petit article déco pour te montrer le mur de ma cuisine que j’ai enfin terminé (enfin… Il y a 3 mois… Mais je suis pas du genre ponctuelle, tu commences à me connaître).

déco cuisine. DIY mur d'ardoise à message graphique par Je ne suis pas une Poule

Bref. Tout à commencé à cause de Pinterest. Toujours lui. Je ne cessai d’y voir des murs de cuisines peints en noir ardoise avec de beaux messages graphiques dessus, et bien sûr, je trouvais ça canon.

Mais à la maison je ne savais pas trop comment m’y prendre. Je ne voulais pas faire simplement une copie de ce que j’avais vu mille fois.

Et puis mon père a fait les poubelles…

(j’adore cette phrase!^^). En faite il se baladait dans la rue, un soir, au moments des encombrants et il a trouvé une ardoise d’école. Une authentique vieillerie en pierre et en bois. Magnifique.

C’est là que tout a commencé.

J’y ai écrit une première phrase, d’abord à la craie, puis au posca blanc :

” Cher estomac, tu t’ennuies peut-être mais tu n’as pas faim, alors ta gueule!” . Je trouve que cette phrase, prise sur le site des Confidentielles, résume bien ma vie de gourmande invétérée.

déco cuisine. DIY mur d'ardoise à message graphique par Je ne suis pas une Poule

Ça m’a plu, alors j’ai continué.

J’ai chiné d’autres ardoises, trouvé d’autres phrases, drôles, impératives, jolies ou pleines de souvenirs. Comme le “Mange ta soupe Herman” (lire {mange ta superman}) que me disait ma mère (ahh… L’humour maternel <3 …) ou le “montre-moi tes mains” phrase mille fois entendue par monsieur l’homme.

Et au fur et à mesure le mur s’est rempli…

déco cuisine. DIY mur d'ardoise à message graphique par Je ne suis pas une Poule

… Jusqu’à atteindre le plafond.

Enfin presque, car chez nous, la jonction entre le mur et le plafond est arrondie, comme c’est d’ailleurs souvent le cas dans les maisons des années 50 (c’est pour cela que nos peintures s’arrêtent avant la fin des murs).

Au final j’aime beaucoup l’effet que cela donne. Je trouve que ça donne du caractère à cette pièce toute simple.

déco cuisine. DIY mur d'ardoise à message graphique par Je ne suis pas une Poule

En effet, nos meubles de cuisine sont un peu pourris et tombent en morceaux. C’est ça d’avoir choisi le premier prix!

On se disait que ce serait provisoire, le temps qu’on ait les moyens de s’offrir mieux, et finalement voilà 5 ans que nous avons les mêmes.

déco cuisine. DIY mur d'ardoise à message graphique par Je ne suis pas une Poule

Mais un jour… Un jour j’aurais un vrai plan de travail en pierre noire avec des meubles en bois assortis à notre beau meuble 50’s trouvé dans la maison et que nous avons décapé à la sueur de nos fronts (l’est beau n’est-ce pas?!).

déco cuisine. DIY mur d'ardoise à message graphique par Je ne suis pas une Poule

Pour le reste deux vieilles caisses à pommes empilées (elles aussi trouvées dans la maison)  servent de range bouteilles.

Un meuble cocktail scandinave (probablement le moins cher, en pin genre bois de palette) sert de garde manger. Dessus nous avons posé une vielle balance de primeur (fonctionnelle) offerte par mes parents ainsi que des paniers en paille et un bocal de verveine du jardin (#teammamie).

Sur le mur, au dessus, mon mec (ce héro) a bricolé une étagère d’angle avec des accroches IKEA et une planche de bois pour mettre le thé et le café. Au dessus on peut voir une “oeuvre” made in myself faite avec des caractères de typo en plomb (le tableau le plus lourd du monde!)déco cuisine. DIY mur d'ardoise à message graphique par Je ne suis pas une Poule

Notre cuisine est faite de premier prix finalement. De broc et de brac. Comme ce carrelage blanc tout con, mais qui, relevé avec un joint foncé donne un petit look rétro à l’ensemble. Bon… Soyons honnête, j’aurais adoré des zelliges, mais il aurait fallu que je vende un organe et je tiens trop à mes reins.

Seule petite fantaisie, ce lave main rétro canon de chez Leroy Merlin, qui nous a été offert par ma soeur (ouii… on est comme ça dans la famille, on s’offre des portes savons et des ardoises trouvées dans les poubelles^^)

Pour le reste, la simplicité est de mise. Un évier en inox tout simple avec un pot de fleur en terre dans lequel on retrouve les différents accessoires de nettoyage et une brosse en bois dégotée chez Noz pour 50 cts.

déco cuisine. DIY mur d'ardoise à message graphique par Je ne suis pas une Poule

Pour le rangement des denrées sèches (type semoule, blé, sucre etc.) j’ai réutilisé des vieilles bouteilles de jus de fruits en verre. C’est parfait, surtout pour éloigner les mites (ces saloperies!).   déco cuisine. DIY mur d'ardoise à message graphique par Je ne suis pas une Poule

Finalement, cette pièce, comme toutes celles de la maison, n’a pas été si facile à meubler car elle dispose de deux fenêtres. L’avantage c’est que c’est très lumineux. L’inconvénient c’est qu’il ne reste pas beaucoup d’espace où mettre des meubles.

déco cuisine. DIY mur d'ardoise à message graphique par Je ne suis pas une Poule

Le luminaire central est une seconde main et vient de chez Leroy Merlin. Je l’aime beaucoup. Je trouve qu’il donne un petit look industriel à la pièce.

La table ronde est, elle aussi, un don (en écrivant ces lignes, je me rends compte que nous sommes une déchetterie ambulante). Nous l’avons peinte en noir jusqu’à la moitié des pieds. Et, depuis que nous avons les filles, une magnifaïque toile cirée noire protège la table des traces de purées et autres baves.

Les chaises, quant à elles, sont des chaises de jardins en plastique dégotées pour 5€ pièce chez Géant (glamour toujours^^) mais finalement elles ne s’intègrent pas si mal.

déco cuisine. DIY mur d'ardoise à message graphique par Je ne suis pas une Poule

Voilà! Tu sais tout!

Au final, je l’aime bien cette pièce, même si elle n’est pas aussi “instagrammable” que d’autres. Faut dire que notre budget avoisinant le néant… On a pas pu faire de folies.

Je trouve que malgré tout on a réussi à en faire un truc sympa avec les moyens du bord et on s’y sent bien. C’est le principal, non?

gratin de courgettes et ravioles

Je me rends compte que je n’ai toujours pas partagé une de mes recettes préférée. Un truc tout simple et sans chichi. Un plat du quotidien. Familiale. A faire en moins de deux. Avec des légumes et apprécié de toute la famille.

recette ultra facile gratin de courgettes et ravioles par "Je ne suis pas une Poule"

Oui, ce plat existe, et c’est le gratin de courgettes et ravioles.

Depuis qu’une collègue m’en a parlé il y a deux ans c’est devenu un incontournable de la saison. Et même mon mec qui n’aime pas les courgettes adore cette recette (en plus c’est simplissime).

recette ultra facile gratin de courgettes et ravioles par "Je ne suis pas une Poule"

Alors, il te faut :

  • Des courgettes (3 grosses ou 5 petites)
  • Des ravioles de romans (deux barquettes)
  • Du gruyère râpé
  • Du jambon et de la crème (si t’es gourmand, c’est en option)
  • Un four et un plat à gratin, mais faut-il le préciser?

Ensuite il n’y a plus qu’à

  1. couper les courgettes en rondelles (ou en longue tranches, c’est encore plus simple). On peut enlever la peau ou non. C’est au choix.
  2. alterner dans le plat à gratin, une couche de plaques de raviole et une couche de courgette (et/ ou de jambon, on peut également recouvrir de crème fraîche sur le dessus)recette ultra facile gratin de courgettes et ravioles par "Je ne suis pas une Poule"
  3. recouvrir de gruyère râpérecette ultra facile gratin de courgettes et ravioles par "Je ne suis pas une Poule"
  4. mettre au four à 180° pour 3/4 d’heure environ. Quand le dessus est bien doré : c’est prêt!

recette ultra facile gratin de courgettes et ravioles par "Je ne suis pas une Poule"

Voilà! Y a plus qu’à déguster

Même ma fille de 4 ans en redemande!

recette ultra facile gratin de courgettes et ravioles par "Je ne suis pas une Poule"

Cher corps

L’autre jour, je suis tombée, au hasard de mes errances virtuelles, sur une série de vidéos formidables : « Cher Corps » de Léa Bordier

On peut y voir des femmes parler de leur rapport à leur corps et…

C’est passionnant. Vraiment !

Jeunes ou plus âgées, grandes ou petites, rondes ou minces, à l’aise ou pudiques, apprêtées ou naturelles, elles se racontent au fil des vidéos. Simplement. Comme on se confirait à une amie.

Je les ai toutes regardées et ça m’a fait un bien fou.

Cela m’a fait me replonger au cœur de moi-même. Je me suis questionnée, moi-aussi, sur mon rapport à cette enveloppe charnelle que j’essaye d’apprivoiser petit à petit.

Il serait temps…

A 33 ans j’ai l’impression que je commence à peine à comprendre et à respecter ce corps que j’ai toujours traité comme un boulet. Un fardeau qu’il fallait faire taire.

Il faut dire qu’il est pour moi, plus synonyme de souffrance que de bien-être. Entre la peau qui brûle, le cœur qui vrille et l’endomètre qui part en couille, j’ai eu mon lot de douleurs et d’opérations en tous genres.

« Allo maman bobo, comment tu m’as fait j’suis pas beau » aurait pu être mon crédo.

Parfois je me dis qu’avec les gènes tout pourris que je me trimbale, pas étonnant que la nature m’ait faite stérile (je sais, on dit infertile, c’est plus joli). Heureusement, mes filles n’ont pas hérité de mes tares en tous genre.

Elles sont parfaites, des pieds à la tête!

Comme quoi, vive la PMA!

Toujours est-il qu’aujourd’hui, plus que jamais, j’essaye d’apprendre à m’écouter et à comprendre mes besoins. Et, même si je n’arrive pas encore à me dégager du temps pour faire du sport et que la gourmandise prend bien souvent le pas sur la satiété ou que je me couche encore bien plus tard que nécessaire; je commence à prendre conscience que je ne fais qu’un avec mon corps.

Alors, chaque soir, au moment de me coucher je prends le temps d’écouter ce que m’a peau a à me dire. Ce n’est pas long. A peine une ou deux minutes. Je me regarde dans le miroir et je me recentre sur moi :

Comment je me sens ? De quoi ai-je besoin ? Où j’en suis de mon cycle (car oui, comme toutes femmes je suis cyclique et, qu’on le veuille ou non, cela influe sur mon corps et mon esprit)? Comment je pense réagir dans les jours à venir ?

Ce n’est pas grand-chose mais je sens que cela me fait beaucoup de bien. Je ne dis pas que je m’aime. Ce serait mentir.

Le chemin est encore long avant que je ne m’accepte telle que je suis. Que je me pardonne de ne pas être parfaite et que j’arrête de me voir à travers le regard des autres (ou du moins celui que j’imagine que l’on porte sur moi).

Mais je sens que j’avance, que je me ré-approprie mon enveloppe. Que je me respecte d’avantage qu’hier. Et, je l’espère, moins que demain.

Et toi ton corps, tu le vois comment?

Les soins rivadouces test et avis

Je vous en avais parlé sur instagram… Il y a un mois (ou deux…trois?… Bon ok! Je suis à la ramasse, mais je donne tout, j’te jure. C’est juste que là, l’univers s’est ligué contre moi pour m’empêcher de bloguer, examens, conseils de classes, linge à plier, ordi en panne. Bref j’ai accumulé “un peu” de retard…) Comme je le disais : j’ai donc été choisie pour tester les nouveaux soins bébé Rivadouce.

Tu le sais, si tu suis un peu ce blog, je suis une psychorigide de la composition des produits de beauté à tendance paranoïaque. Faut dire que, quand on est atteinte d’endométriose et d’eczéma comme moi on devient un brin méfiant sur les merdes que les industriels peuvent mettre dans les produits de consommation courante. Y compris les produits pour enfants.

teste des produits rivadouce bébé nouvelle composition liniment, lait de toilette, gel douche et eau nettoyante

Aussi, quand la marque Rivadouce m’a proposée de tester sa nouvelle gamme de produits de soin pour la toilette de bébé, crois-moi, j’étais circonspecte (carrément!^^). Mais les gars avaient l’air super sûrs d’eux et m’ont demandés d’être totalement honnête, et ça, ça me plait.

Du coup j’ai dis oui.

J’ai donc reçu plusieurs produits :

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Il faut savoir que pour mes filles je suis du genre basique :  eau + liniment et c’est tout.

Minimalisme, donc.

Pour la naissance de ma première fille, Bébou, j’avais acheté tout un fatras de crèmes en pharmacie. Je n’y connaissais pas grand-chose mais je voulais lui offrir le meilleur pour essayer d’éviter qu’elle n’hérite de ma peau de crocodile.

Je me souviens avoir été très étonnée quand, à la maternité, les sages-femmes m’avaient déconseillé de lui mettre tout ça sur la peau. Rien de mieux que l’eau et un peu de liniment pour éviter l’irritation.

J’ai suivi leurs conseils et j’ai commencé à me renseigner…

… C’est là que je suis devenue un peu parano des compos.

teste des produits rivadouce bébé nouvelle composition liniment, lait de toilette, gel douche et eau nettoyante

Bon… Revenons à nos lapins Rivadouce.

J’ai donc d’abord été un peu décontenancée par tous ces produits que je n’ai, finalement, pas l’habitude d’utiliser. Mais une chose m’a frappée dès le début :

L’odeur !

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Tous les produits sentent terriblement bon ! Ca sent le bébé. Pas le bébé qui sent le caca, le lait caillé et le liniment, non. Celui qui donne envie de snifer du cou dodu toute la journée. Une petite merveille de parfum doux et subtile.

Ca non plus j’étais pas habituée, et j’ai vite pris goût à sentir les cheveux de ma Lissou. Tellement que je me suis mise à utiliser le gel douche et le lait pour le corps à mon tour.

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Et c’est clean?

Niveau composition c’est impeccable pour le liniment, le gel douche et le lait. Faut dire que 98% d’ingrédients d’origine naturelle ça ne laisse pas beaucoup de place aux trucs berk (faut que j’arrête de traîner avec des enfants moi, je sens que mon vocabulaire fond comme neige au soleil^^)

En revanche, l’eau nettoyante, je ne l’ai pas utilisée. Je n’ai pas compris l’utilisation d’un produit comme le polysorbate 20 dans une gamme qui se veut clean. Pour info, le polysorbate 20 est un tensioactif fabriqué à partir d’un gaz toxique (l’oxyde d’éthylène), même si à la fin il n’en reste rien, le tout est très polluant et on le soupçonne d’être cancérigène et de porter atteinte à la fertilité (toi-même tu sais que le sujet me touche!)

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En conclusion :

J’ai beaucoup aimé l’odeur des produits et je les ai (presque) tous utilisés avec plaisir. En effet un petit coup de lait de toilette après une couche particulièrement odorante c’est salutaire. Mes narines vous remercient. Et le gel douche est top et se rince bien.

Un réel effort a été fait sur la composition du lait, du gel douche et du liniment, mais c’est raté pour l’eau nettoyante. Autant utiliser de l’eau toute simple (du “château la pompe” comme dirait mon grand-père).

Voilà! Et toi tu utilises quoi sur ces chères têtes blondes?