Comme tu le sais ma Bébou rentre à l’école en septembre. Ca y est, c’est sûr! Elle est inscrite! Yes! J’ai même rencontré la directrice de l’école qui sera aussi, peut être, sa maîtresse. Je croise les doigts car elle a l’air super!!
Elle m’a déjà donné une liste de chose à acheter pour la rentrée et a insisté sur le fait que TOUT devait être marqué au nom de ma fille.
WHAT!
Tout? genre tout?! Panique à bord! Je me voyais déjà passer des heures à coudre de mini étiquettes en tissus sur toutes les fringues de Bébou… Gloups!
C’est précisément à ce moment là (j’te jure!) que j’ai été contactée par l’équipe de C-monétiquette afin de tester leurs systèmes de marquage pour les enfants (mais si tu es du genre à perdre tes affaires tu peux aussi te faire des étiquettes!^^).
Alors le principe du site est vraiment très simple. On choisi la forme de l’étiquette, sa couleur, le dessin (y en a des vraiment choux!), l’écriture, le nombre d’étiquettes. C’est hyper simple et le prix est dégressif. On commande. On reçoit un petit carnet avec toutes ses petites étiquettes et y a plus qu’à coller (ou thermo-coller).
Moi j’ai été séduite par le truc de feignasse : j’ai nommé l’étiquette collante pour vêtements. Je me suis dit :
“Punaise ma vieille, si ça marche, ce truc là est une révolution!”
Le principe est ultra simple. Tu colles le bignou sur l’étiquette de la marque ou d’entretient et normalement ça tient.
Tu commences peut-être à me connaître :
Je ne crois que ce que je vois.
J’ai donc testé les fameuses étiquettes pour vêtements autocollantes. Et bien, je dois le dire : après plusieurs lavages en machine à 40° les autocollants sont toujours là.
Je ne peux pas te certifier qu’ils seront toujours là dans un an, mais en tous cas, pour l’instant, ça tient sans problème.
Idem pour les étiquettes d’objets! Ca tient hyper bien! Même après plusieurs passages au lave-vaisselle (et même alors que le marqueur, lui, s’efface)
Bref! Je ne regrette qu’une chose : je n’en ai pas commandé assez!
Encore merci à C-monétiquette de m’avoir permis de tester vos jolies étiquettes!
D’aussi loin que je me souvienne j’ai toujours considéré mon corps comme un fardeau nécessaire. Lui et moi n’avons jamais été amis. Il faut dire qu’à la grande loterie de la vie je n’ai pas franchement été gâtée (eczéma, allergies, endométriose, tachycardie, surpoids et j’en passe et des meilleurs). Il y a pire, bien sûr. Mon corps reste fonctionnel (sauf si je lui demande de courir^^) mais nous ne vivons pas en symbiose.
J’ai souvent eu cette drôle d’impression qu’il me desservait, m’entravait. Aussi, j’ai rapidement arrêté de l’écouter. Cela vient, peut-être, en partie de mon éducation, sans que ce soit un sujet tabou, on parlait peu du corps. (Je sais bien que ce n’est pas de ta faute maman, c’est l’époque qui voulait ça). Toujours est-il que j’ai été élevée au “n’y pense pas ça va passer“.
J’ai ainsi appris, très vite, à nier les messages que mon corps m’envoyait (il faut aussi dire que j’ai une prédisposition à la politique de l’autruche : Je vais bien tout va bien… si je ferme les yeux assez longtemps rien de tout cela n’aura existé…).
L’effet pervers de ce système c’est que j’ai assez peu respecté mon corps. Tu vois le genre : “mon corps est un temple…” je connais pas. J’ai donc passé ma vie à manger tout un tas de saloperies sans faire de sport, à mettre des produits cra-cra sur ma peau, à laisser de petits problèmes s’envenimer. Bref… à ne pas m’entretenir.
Aujourd’hui, à trente ans passé, je commence à ressentir les effets du manque de considération que j’ai toujours eu pour mon corps. Je prends conscience que je n’en ai qu’un et qu’il m’accompagnera jusqu’au bout. Peut-être est-il donc temps de commencer à l’apprivoiser.
Récemment, j’ai commencé à faire attention à ce que je consommais (ici et ici), j’essaye de m’écouter un peu plus. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai réussi à m’arrêter malgré la culpabilité latente de laisser mes élèves.
Et ma fille dans tout ça?
Cela m’a, naturellement, amené à entamer une réflexion sur l’éducation que je voulais donner à ma fille autour de son corps.
Je veux qu’elle comprenne quelle incroyable machine c’est. Comment celle-ci fonctionne et comment on l’entretient afin qu’elle reste en bon état.
Je veux qu’elle ne soit jamais embarrassée ou honteuse de son corps de femme. Je veux qu’elle s’assume et qu’elle s’aime tel qu’elle est.
Dans les faits, je lui explique beaucoup ce qui se passe lorsqu’elle mange, va au toilettes, se lave les dents, les mains etc. Livres à l’appui, je lui parle de tout et répond à ses questions le plus justement que je peux. Elle m’a demandé, par exemple, comment on faisait les bébés. Je ne lui ai pas parlé de magie, mais de toutes petites graines nommées ovules et spermatozoïdes. Elle a ensuite voulu savoir par où sortait le bébé et je lui ai expliqué qu’il passait par un trou de la zézette prévu à cet effet.
Franchement elle ne m’a jamais paru choquée par une de mes explications. Au contraire, tout ça a l’air de faire sens pour elle.
J’espère sincèrement que j’arriverai à garder ce dialogue tout au long de sa vie. Même lorsqu’elle vivra les difficiles transformations de l’adolescence. Et qu’elle (et sa sœur à venir) arriveront à aimer et à respecter leurs corps de femme. Qu’elles sauront le comprendre et l’assumer afin d’être pleinement épanouies et sereines.
Il y a peu j’ai été contactée par Aude une adorable suissesse qui a bien voulu partager avec nous son parcours PMA et ses réussites. Encore merci à elle pour son témoignage très émouvant.
Quel est ton parcours ? (Comment t’es tu rendue compte de ton (votre) infertilité ? Quelles en sont les raisons ? Quelles ont été tes « démarches PMAesques » ? etc.)
En fait pour moi ça a commencé très tôt, j’ai toujours su que ça serait compliqué pour moi mais comme j’étais jeune ça ne me touchait pas vraiment. A 17 ans je n’avais toujours pas de règles. Ma maman m’a emmenée chez le gynécologue pour voir ce qui “clochait”. Je suis ressortie de là avec comme solution: “on va lui donner un médicament pour lui déclencher des cycles et ensuite pilule. pour la suite on avisera en temps voulu. “Au revoir Mesdames et bonne route…”! Dès lors j’ai su que je n’étais pas comme mes copines…
…10 ans plus tard et l’homme de ma vie sous le bras, on décide de fonder une famille. J’arrête la pilule… mes règles ne viennent pas. je prends rendez-vous chez un nouveau gynécologue à qui je raconte mon parcours. Elle me prescrit des tests sanguins et une écho pour définir mon problème. Puis le verdict tombe : je suis atteinte du syndrome des ovaires polykystiques sévères. Pour faire fun et simple : SOPK. c’est chou non?!
Complète aménorrhée, heureusement pas de surpoids par rapport à d’autres femmes souffrant de la même chose que moi et des fabuleux boutons d’acné qui me rappellent encore aujourd’hui que je serai une éternelle ado (ben oui faut bien positiver dans cette histoire!).
On passe par 12 mois d’essai sans CPMA (Centre de Procréation Médicalement Assistée), avec comme seule aide un médicament pour diabétique qui est censé aider.
Je l’ai fait “pour faire plaisir à ma gynéco” si on veut car j’étais persuadée dès le départ que son truc à la noix ne marcherait pas pour moi, en plus ces 12 mois sans CPMA c’est la loi en Suisse. J’avais raison, trop forte la fille! Résultat des courses : on me dirige enfin vers un centre spécialisé.
Quelques semaines après, on a eu notre 1er rendez-vous en CPMA. je suis tombée sur une super spécialiste, ouf. On voyait bien que pour elle chaque cas était un défi! Mon mari a dû faire des tests de son côté pour voir si tout roulait ou pas. Ben oui ça sert pas à grand chose de me traiter si du côté de Monsieur c’est pas la fête non plus! Ouf pour nous : rien à signaler de son côté. Je vous raconte pas sa tête victorieuse en recevant les résultats! c’était limite si il avait gagné les jeux olympiques… hum hum!
Puis s’en suivent des mois et des mois de traitements et de piqûres, de recherche de bon dosage hormonal (ni trop ni trop peu), d’écho de contrôle, d’espoirs et de désespoirs, de copines qui tombent enceintes… et moi toujours rien! 2 hyperstimulations, 1 hospitalisation car “20 follicules matures madame c’est trop vraiment trop” dixit ma spécialiste complètement stressée par mon état, 1 IAC négative, 1 drilling ovarien…. avec le recul j’ai l’impression d’avoir fait un combo de tout, un genre de panier garni quoi.
Puis vient le dernier cycle pris en charge par les assurances maladie (en suisse c’est 12 mois remboursés, ensuite c’est tout pour notre pomme). On discute déjà de FIV (en suisse la FIV n’est pas remboursée et coûte bonbon…), on prend même rendez-vous pour commencer le protocole. Dans ma tête j’y étais déjà. On faisait ce dernier cycle mais pour moi, c’était clair que ça ne marcherait pas, et j’étais focalisée sur la FIV.
J’ai refait une hyperstimulation. 6-7 follicules matures…. Malgré l’avis de ma spécialité on a tenté naturellement en étant complètement persuadés que ça ne marcherait pas.
2-3 semaines après j’ai des pertes de sang. Mes règles. Pas grave, de toute façon on commence la FIV bientôt. Allez on ne se laisse pas abattre. Rendez-vous chez ma spécialiste, on discute FIV. Je lui dis que j’ai mes règles et des douleurs d’hyperstimulation qui ne partent pas. Elle me demande de faire un test urinaire…. résultat: POSITIF… je vous raconte pas sa tête lorsqu’elle a pris son échographe pour voir si j’allais être la prochaine octomum!
Et non: 8 mois et des brouettes plus tard j’ai donné naissance à notre petite fille d’amour! C’était il y a 3 ans et demi!
Quelques années plus tard on a décidé de remettre le couvert, on voulait s’y prendre tôt pour que le parcours soit le plus court possible. Les traitements ont duré 3 mois….. et sans qu’on le voie vraiment arriver, notre 2 ème miracle est né il y a 15 mois maintenant!
Quelle a été ton ressenti au cours de ce parcours PMA ?
J’ai ressenti de la solitude. Je crois que, aujourd’hui, c’est ça qui définit le mieux mon ressenti de l’époque. Mon mari voyait toujours le verre à moitié plein et moi à moitié vide. Il essayait de me remonter le moral et moi je lui en voulais parfois. J’étais seule. J’avais l’impression de livrer une bataille, une guerre contre mon corps qui ne voulait pas faire de moi une mère.
Qu’est ce qui t’as le plus « gêné » ?
Je ne sais pas vraiment. J’ai toujours été quelqu’un de très pudique. Je détestais aller chez le gynéco, mais après 2 ans de rendez-vous hebdomadaires chez le gynécologue j’étais devenue super à l’aise! La gêne “physique” n’était rien par rapport à la gêne “psychologique”. En fait j’étais gênée d’être jalouse de mes amies, de leur en vouloir de tomber enceinte en claquant des doigts… Ca ne me ressemblait pas. J’ai découvert, à travers la PMA, la vraie jalousie. Celle qu’on ne gère pas et qui nous gêne au plus profond de nous-même.
Qu’est ce que tu aurais aimé avoir (ou savoir) durant ce parcours ?
J’aurais aimé savoir que beaucoup de couples rencontrent des problèmes, que beaucoup se taisent et n’osent pas en parler. J’aurais voulu que d’avantage de personnes soient bienveillantes et me disent que j’avais le droit de trouver ça injuste. Jusqu’au jour où une amie proche m’a dit une phrase qui m’a aidée à voir mon parcours autrement.
Elle m’a dit : “la nature n’est pas juste, la justice c’est une chose inventée par les humains pour les humains. Mais les animaux, les fleurs, etc. ne connaissent pas la justice. Ils connaissent la vie. Et la vie n’est pas juste.” Dès lors j’ai arrêté de chercher une justice, de chercher une raison à ce qui nous arrivait et j’ai utilisé l’énergie qui était en moi pour avancer et non pas pour chercher des réponses là où il n’y en avait pas. J
‘aurais aimé que l’on me dise ça avant. Et surtout j’aurais voulu qu’on me dise de ne pas culpabiliser.
En as-tu parlé autour de toi, pourquoi ?
Oui très vite on en a parlé. Je n’ai jamais ressenti de honte. Je culpabilisais, mais je n’avais pas honte. Ma famille m’a toujours beaucoup soutenue. Je voulais qu’ils sachent pourquoi parfois j’étais triste, pourquoi je n’arrivais plus à regarder les enfants de mes cousines sans pleurer. J’avais besoin de les avoir avec nous dans ce combat.
En en parlant un tri “naturel” s’est aussi fait parmi notre entourage. J’ai eu des soi-disant amies qui m’ont fait des remarques blessantes. Un jour une amie m’a dit: “tu sais un bébé il vient quand il le veut, c’est lui qui choisit les meilleurs parents qui lui faut”. Encore aujourd’hui, en l’écrivant, je sens ce coup de poignard dans mon cœur! Je ne l’ai plus revue. De l’ordre on a dit! Hop!
Aujourd’hui notre entourage sait que nos enfants sont des miracles, des vrais cadeaux!
Comment as-tu vécu ce parcours et quelles en ont été les « séquelles » (positives ou négatives) sur ton couple ?
Le parcours PMA a renforcé notre couple je pense. Il nous a soudé. On était vraiment les deux ensemble dans la bataille. mon mari me remontait toujours le moral. Il était ma béquille. On a appris à connaître d’autres côtés de nos caractères qui ne se seraient peut être pas révélés pareillement sans ce parcours difficile.
Par contre, je pense que sexuellement ce fut difficile (oui oui j’ai osé dire le mot sexe…). Mettre le réveil pour procréer j’ai connu plus romantique…. faut le dire non?!
Mais on a su passer à travers ces orages, pas sans perdre des plumes je pense quand même. Des séquelles il y en a. Je pense qu’il faut du temps pour digérer un parcours PMA, accepter que jamais on n’aura réussi à avoir un bébé “tout seul”. Mais au final, on a 2 enfants et on est heureux. Enfin je crois 😉
Quel(s) conseil(s) donnerais-tu aux futures PMettes ?
Je ne suis pas forte en conseil. j’ai toujours peur de sortir une bêtise…
le seul truc que je dirais c’est de ne pas avoir honte et de ne pas culpabiliser. Ne pas hésiter à s’entourer uniquement de gens qui nous portent et de s’éloigner de ceux qui sont toxiques.
Ah et je me permettrai un conseil que j’aurais détesté entendre lorsque j’étais encore une PMettes mais qui aujourd’hui me semble primordial : ne sacrifie pas tout à tout prix. VIS!
Merci encore à Aude d’avoir bien voulu répondre à mes questions.
J’espère que j’aurais bientôt l’occasion de vous raconter d’autres histoires de PMA qui finissent bien…
…Alors, si toi aussi tu es passée par la case PMA et que tu en es ressortie victorieuse (d’une manière ou d’une autre. Parce qu’il n’est pas nécessaire de porter un enfant pour être parent, ne l’oublions pas!) écris-moi à :
moipaspoule@gmail.com
Bises à toutes les mères, les non-mères, les mères en devenir, les belles-mères, les « naturelles » et les « PMAtisées »… et bises aux pères aussi, tient! (si par hasard un mâle passait par là^^).
Aujourd’hui je reviens pour te parler de mes petites avancées écolos pour faire ma part du Colibri.
Aujourd’hui je viens te parler de ménage! Youhou! c’est vraiment trop la fête!
Comme je te le disais dans les épisodes précédents (sur la salle de bain et sur la cuisine) je suis loin d’être exemplaire dans mon approche mais je fais de mon mieux pour avancer pas à pas et moins polluer à ma petite échelle.
Et finalement, c’est la partie “entretient de la maison” qui est la moins contraignante et la moins onéreuse (mais peut être est-ce juste parce que je ne suis pas une pro dans ce domaine… #teambordelique)
Je m’explique :
Pour réduire son impacte sur l’environnement, finalement, il suffit de retourner aux basiques. Exit donc les produits soit disant “super efficaces” très chers et bourrés de trucs chimiques. On retourne aux produits de base, bien moins chers, plus durables dans le temps et souvent tout aussi efficaces (avec un peu d’huile de coude).
Les mouchoirs & serviettes
Je commence avec le truc le plus simple du monde et pourtant celui que j’ai eu le plus de mal à adopter : l’arrêt de l’utilisation de serviette et de mouchoirs jetables. Ce n’est pas que ce soit bien compliqué en soit mais les vieux réflexes ont la vie dure.
Tout à commencé il y a quelques mois lorsque je me suis rendue compte que deux de mes draps housse étaient tout troués (il semblerait que la nuit je gratouille mes draps avec mes orteils, mais ça, c’est une autre histoire). Je me suis donc retrouvée avec 2 grandes housse de 180 sur les bras et je n’avais vraiment pas le cœur à les jeter (#SydromeDeDiogènePower). J’ai donc pris mon courage à deux mains, une paire de ciseaux et ma machine à coudre et j’ai entrepris de transformer mes draps en mouchoirs et en serviettes.
C’est franchement pas compliqué, il suffit de déchirer de grandes longueurs, de faire des petits carrés à peu près de la même taille et de coudre les bords pour ne pas que ça s’effiloche. Je me suis même amusée à rajouter un petit tampon bleu sur les serviettes et un petit monogramme rose sur les mouchoirs (à l’ancienne).
Au début j’ai eu du mal à m’habituer à me moucher dans le tissus. J’avais un peu l’impression de me moucher dans ma chemise. Mais je m’y suis faite et j’apprécie vraiment le faite que cela ne se déchire pas quand on souffle fort et qu’un mouchoir lavable dure vraiment plus longtemps qu’un mouchoir en papier. Surtout que je suis du genre à être très souvent enrhumée. Je fais donc des économies substantielles en boîtes de mouchoirs.
J’ai aussi été très étonnée de voir que les mouchoirs se lavaient très bien, même en cas de saignement de nez (ce qui est un des drôles de symptômes de cette deuxième grossesse). Et que cela ne me demandait pas vraiment de travail supplémentaire (deux mouchoirs à étendre en plus à chaque machine, c’est vraiment pas le bout du monde…).
Autre bonne surprise : fini les bouts de mouchoirs oubliés dans une poche et qui se délitent en milliards de petits morceaux dans la machine à laver. Au pire tu oublis ton mouchoir en tissus dans une poche et tu le ressorts lavé et prêt à resservir!
Pour les serviettes (et les torchons) c’est pareil, c’est juste un réflexe à prendre. Au lieu de sortir l’essui-tout on sort une serviette. C’est tout con et ça marche aussi bien, tout en coûtant moins cher et en réduisant nos déchets.
Bien sûr, ça ne marche pas pour toutes les situations, et j’utilise encore du jetable, mais de moins en moins, et je le composte au lieu de le jeter.
Il ne reste plus qu’à convertir Chéri-chéri à la démarche, mais je sens que je ne suis pas loin de toucher au but!^^
Le balais
Bon, pour cette partie là j’avoue ne pas avoir fait d’effort particulier car je déteste les aspirateurs! Je les trouve bruyants, difficile à manier, il faut toujours changer le sac, ça pue et ça chauffe. J’utilise donc plus facilement le balais, la pelle et la balayette. C’est simple, basique, très bon marché (surtout si tu compares à un Dyson!^^) et ça ne consomme rien.
Pour moi le choix est vite fait : CQFD!^^
les produits : savon noir & compagnie
Comme je le disais plus haut le truc c’est de revenir aux produits de base :
Du Savon de Marseille et ou d’Alep (attention voici la composition que doit avoir un savon de Marseille : Sodium Olivate, Aqua, Sodium Chloride (C’est à dire de l’huile d’olive, de la soude, de l’eau). Et pour le savon d’Alep : Sodium Olivate, Sodium laurate, Aqua, Sodium hydroxyde (C’est à dire de l’huile d’olive, de l’huile de laurier, de la soude, de l’eau). La base on a dit! Curieusement c’est assez difficile à trouver car les producteurs rajoutent souvent tout un tas de trucs dedans (des colorants, de l’huile de palme, de coprah, de la glycérine, etc. bref plein de trucs qui ne servent à rien!)
Du savon noir à l’huile de lin (idem il faut bien vérifier la composition! il faut juste de la potasse, de l’eau et de l’huile)
De l’acide citrique
Du bicarbonate de soude
De la soude caustique
Du vinaigre blanc
Quelques huiles essentielles pour ajouter de l’odeur
C’est tout ce dont on a besoin pour faire le ménage! Si sii! Promis! Exit le cillit bang qui te fait des trous dans la peau (et dans la couche d’ozone^^) et bienvenu au savon de Marseille qui la laisse toute douce et qui coûte bien moins cher!
La lessive maison
En fait avec ces produits de base tu peux tout faire! Même (et surtout) ta lessive.
J’avais déjà essayé il y a quelques années et j’avais failli flinguer ma machine… Mais c’est parce que ma recette n’était pas bonne (et mon savon de Marseille non plus).
En voici une archi-simple et qui marche super bien : véridique!
En plus elle coûte bien moins cher qu’une lessive classique (compter environ 5,50€ pour 4l contre 10€ les 4l de lessive industrielle)
Il te faut (pour environ 1 litre) :
50g de savon de Marseille ou d’Alep rappé (à la main ça prend 5 min)
1 litre d’eau
1 cuillère à soupe de bicarbonate de soude
50 gouttes d’huiles essentielles (facultatives) pour parfumer
Il suffit ensuite de :
Faire bouillir l’eau dans une casserole, ajouter le savon rappé et le bicarbonate de soude. Bien remuer jusqu’à ce que cela fasse une mélange homogène. On met en bouteille.
C’est fini!
Il suffit ensuite de bien remuer le flacon avant utilisation car la lessive a tendance à biphaser et de verser un verre de lessive directement dans le tambour de sa machine (sur le linge quoi).
Pour l’adoucissant c’est encore plus simple : il te faut :
50 cl de vinaigre blanc (on peut préalablement faire tremper des écorces d’oranges ou de citron dedans comme pour que ça sente meilleur)
50 cl l’eau
3 cuillère à soupe d’acide citrique
50 gouttes d’huiles essentielles (facultatives) pour parfumer
Il suffit ensuite de :
Mélanger le tout directement dans la bouteille et voilà! On le verse dans le compartiment de la machine réservé à l’adoucissant classique et je promets que ça fait un linge super doux, propre et qui sent bon en plus! (et pourtant je lave tout à 40° sans tri, sans rien.. Je t’ai dit que j’étais pas la reine du ménage!^^).
Les boules toilettes
J’ai récemment entrepris de fabriquer des boules effervescentes pour laver mes toilettes et c’est une véritable révolution dans mes cabinets! Rien que ça!
En faite c’est très simple, il te faut :
100g de maïzena
100g d’acide citrique
100g de bicarbonate de soude
30 gouttes d’huiles essentielle de menthe + 20 gouttes d’HE d’arbre à thé et 20 gouttes d’HE de ravinsara
1 pistolet pshi-pshitt avec de l’eau dedans
Il suffit de :
Mélanger les ingrédients (en se protégeant bien, surtout si on est enceinte^^) puis de pshitter délicatement un peu d’eau dedans tout en remuant afin que la réaction chimique entre l’acide et le basique ne se fasse pas jusqu’à obtenir une poudre qui a tendance à compacter. On tasse ensuite dans des moules en silicone (qui ne serviront qu’à ça). On laisse sécher 24h et on démoule.
Il suffit ensuite de jetter régulièrement une boule dans les toilettes, de laisser agir et de passer un coup de balais à chiotte… Et c’est nikel!
Et ça sent bon!
Le tri & composte
Enfin, pour ce qui est des déchets, on trie et on composte au maximum. Pour éviter de remplir ma poubelle avec des sacs en plastique ou en papiers, je vais bientôt me fabriquer des petits pochons pour mettre le vrac et les fruits et légumes…
… Et oui, on a jamais fini de s’améliorer. C’est toujours loin d’être zéro défauts et encore moins zéro déchets mais on y travaille, doucement mais sûrement!
Et tiens, si ça t’intéresse, voici des étiquettes à coller sur tes bouteilles de nettoyant maison : étiquettes_pots (j’en ai aussi profité pour rajouter les étiquettes qui manquaient à ma collection de pots de cuisine : c’est par ici)
Et toi? C’est quoi tes petits trucs de colibri écolo pour le ménage?
Aujourd’hui c’était ma toute première fois (tou-toute première fois) dans un salon, invitée en tant que blogueuse, et le moins que l’on puisse dire c’est que je n’ai pas été déçue du déplacement!
Viens par là que je te raconte! Tu vas voir c’est passionnant!^^
Ce matin j’ai donc émergé difficilement à 6 heure afin de me rendre à Lyon accompagnée de toute ma petite famille. J’avais réussi par je-ne-sais-quel-miracle à convaincre Chéri-chéri de m’accompagner histoire qu’il partage un délicieux moment père-fille au zoo du parc de la tête d’or pendant que je me la jouerai star au Salon Baby.
Bon… J’ai bien senti, à la troisième sonnerie du réveil, qu’il regrettai amèrement son choix. Le problème quand tu vis dans une toute petite ville de Savoie c’est qu’il n’y a pas d’événements blogs tous les quatre matins et que, quand il y en a, ils sont à deux heures de route minimum. Il faut donc se lever bien trop tôt pour un jour de week-end.
Une fois le petit déj’ avalé en quatrième vitesse, nous voilà donc, tous les trois (et demi), dans la voiture, les yeux encore collés par le sommeil, direction la “ville” (la grande).
Il est 9h quand je dépose (un peu à l’arrache) Bébou et son père devant les grilles du parc de la tête d’or. J’espère intérieurement qu’ils ne seront pas trop déçus car j’ai légèrement sur-vendu le truc.
Et je décolle direction le double-mixte pour le petit-déj’ des blogs avec le salon Baby.
Après avoir récupéré mon badge ( la claaasse!) je m’avance en direction du buffet en tentant d’adopter un air détaché et confiant que je suis loin de ressentir. Il y a là tout un attroupement de jeune femme et de poussettes en train de papoter naturellement, un croissant à la main. Tout le monde semble connaître quelqu’un… Sauf moi!
Il faut dire que la communauté des blogueuses Albertvilloises est relativement restreinte… En gros on doit être deux ou pelées à 30 km à la ronde… Je me sers un mini pain au chocolat (en priant de ne pas me retrouver des miettes plein les dents) et je m’éclipse discrètement sur le côté.
Heureusement je suis très vite accostée par une fille souriante et sympathique qui s’avère habiter juste à côté de chez moi! Tiens?! On est peut-être plus que trois blogueuse en Savoie finalement. Tout en papotant on échange nos cartes (comme de vraies professionnelles de l’internet, tu vois?!^^) quand soudain je reconnais un visage dans la foule! C’est l’autre blogueuse de par-chez-moi, elle aussi enceinte jusqu’aux yeux! Youhou! Je me suis (enfin) trouvée des acolytes. Paillettes dans mon coeur!
A peine avons-nous eu le temps d’échanger trois mots qu’un monsieur doté d’une impressionnante moustache me coupe : “Ah! Voilà celle que je cherche!”
“hein?! Qui? Moi?” J’ai rien fait monsieur, j’vous jure c’est pas moi ai-je pensé.
“Alors épisio ou déchirement?”
“Pardon?” J’ai dû mal comprendre c’est sûr il y a méprise…
Une fois l’effet de surprise et mes quelques balbutiement passés je répond que j’ai bien eu une épisio pour ma fille. S’en suis une looongue diatribe du monsieur à moustache m’expliquant à quel point ce n’est pas naturel et que, si j’avais utilisé sa machine miracle, ça ne serait pas arrivé.
J’ai un peu envie de lui répondre que vu à quel point j’étais droguée à ce moment là je ne m’étais absolument pas rendue compte de ce qu’il se passait, mais je sens que la médication de l’accouchement c’est pas franchement son truc…
Bingo!
Le voilà qui enchaîne avec la “complaisance” de la péridurale…
Mec! Le jour où tu accouches on en reparle d’accord?
Nan mais c’est quoi ce truc avec la péridurale? Mais laissez les femmes faire comme elles veulent, bordel! Est-ce que je te demande, moi, si tu as fais ta dernière coloscopie sans anesthésie “afin d’en ressentir toute la beauté”.
Attention, hein, j’ai un profond respect pour les femmes qui choisissent d’enfanter dans la douleur. J’attends juste, en retour, qu’on ait le même pour moi qui choisi de pondre en souffrant le moins possible. C’est tout.
Bref, le gars à moustache ne se démonte pas et me sort un ma-gni-fi-que dépliant m’expliquant que, si j’insère un petit ballon dans mon vagin et que je gonfle celui-ci tous les jours, je pourrais accoucher rapidement, sans douleurs et sans épisiotomie.
“Bon… Faudra passer sur mon stand, hein?”
Euh… Franchement?… non! Pour moi ce sera un combo péri-épisio. Merci bien. Et tant pis si, je cite : “j’ai des fuites urinaires dans 50 ans”. Mon périnée et moi on assume, merci bien!
Là je t’avoue que je commence à flipper un peu…
J’ai l’impression que chaque personne qui s’avance vers moi moi va m’agresser en critiquant mes choix afin de placer son invention miracle.
Heureusement c’est le moment de partir parcourir les allées du salon à la recherche de… Tiens, à la recherche de quoi d’ailleurs? D’inventions révolutionnaires (n’ai pas peur, on a dit!), de petits créateurs, de grands groupes de puéricultures, etc.
Bref, le but du jeu c’est de découvrir des nouveautés et de, peut-être, tisser de jolis partenariats avec des marques coup-de-coeur.
Résultats des courses :
J’ai découvert une drôle de tétine rétractable. Apparemment idéal pour éviter que la-dite tétine ne se salisse quand elle tombe. Sur le coup j’ai trouvé ça vraiment astucieux. Tu sais le genre d’invention où tu te dis “mais comment personne n’y a pensé avant!”.
En fait le principe est ultra simple. On appui sur la coque en silicone pour faire sortir la tétine et, dès que l’enfant la lâche, celle-ci “plop” et va se remettre dans son abris et ne rentre donc pas en contact avec le sol (sale le sol…).
J’en ai donc prise une, pour tester avec ma Bébou, et j’avoue que je ne regrette pas…
… Car cela m’a valu un fou rire d’anthologie. En effet dès qu’elle arrêtait de téter afin de parler (ou autre), la tétine “plopait” dans son étuis de silicone et s’éjectait de sa bouche pour aller s’écraser par terre. Exactement comme les “puces” de mon enfance! La pauvre enfant ne comprenait absolument pas ce qui lui arrivait et a fini par me rendre “ma tétine toute claquée” pour enfourner, dans sa bouche, sa vielle MAM toute mordillée et, je dois dire, pas bien propre…
Tiens, en parlant de MAM, la marque était sur le salon et je continue d’être super fan de leurs produits qui nous ont accompagnés durant les premières années de Bébou.
J’ai aussi eu l’occasion de discuter avec l’adorable équipe de Modilac. Puisque nous étions aussi des adeptes de modilac riz à cause des suspicions d’allergie à la protéine du lait de vache de Bébou. Mais je pense que j’aurais l’occasion de reparler de tout ça d’ici la naissance.
Enfin, voici mes petits coups-de-coeur sur le salon :
J’ai craqué pour les Nin-nins, ces doudous tout doux créés par un papa et fabriqués en France. Je les trouves adorables et bien pensés. Tellement que j’irais bien chercher ma machine à coudre, là tout de suite, maintenant, pour copier son modèle à moindre prix… Mais je n’en ferai rien, parce que le gars est super sympathique et que je voudrais pas ruiner le made-in-France (à moi toute seule, oui, oui!^^).
J’ai aussi beaucoup aimé la gamme de mobilier évolutif JuraBaby et sa déco canon (fabriqué dans le Jura)!
Et Mero-mero qui propose un sac/sac-à-langer streetwear multi-usage qui sert aussi de port bébé d’appoint.
Pour moi j’ai aussi été séduite par la marque Daylily et particulièrement la crème solaire “clean” spéciale femme enceinte (j’en aurais eu bien besoin aujourd’hui, tiens!)
J’ai aussi flashé sur une petite marque de cosmétique formulée de façon ultra simple, créée par une maman toute douce : Oh qu’il est bio!
Et enfin une toute jeune marque de nourriture bio pour enfant La potion des Lutins made-in-France (elle aussi!) dont le principe est vraiment au top!
Voilà, voilà!
J’espère avoir bientôt l’occasion de tester tout ça en condition réelle. Car le coup de la tétine sauteuse m’a conforté dans l’idée qu’on ne peut bien parler que de ce que l’on connaît et donc, de ce que l’on a essayé.
A suivre…
Après toutes ces émotions et découvertes, j’ai retrouvée un Chéri-chéri et une Bébou ravie devant les daims tout pelés du parc de la tête d’or, pour un pique-nique parfait au soleil.
Me voilà donc, à 22h30, complètement crevée mais heureuse de cette belle journée. Allez, j’te laisse il est l’heure d’éteindre les lumières!
Aujourd’hui je reviens avec un article pratico-pratique sur un des indispensables de la jeune maman :
La poussette!
Il faut dire qu’une poussette c’est un sacré budget (compter entre 100 et 250€ pour une occaz’ et entre 400 et plus de 1000€ pour une neuve! Aïe) et qu’il en existe des tonnes de sortes, chacune prétendant être “The” poussette parfaite.
Ca te laisse perplexe et tu te sens perdue, jeune padawan primipare que tu es? Alors laisse-moi éclairer ta lanterne!
Tu verras, si tu es une totale novice, j’ai même mis des petits astérisques afin de t’expliquer ce que veulent dire ces drôles de mots barbares en fin d’article.
Je précise, à toutes fins utiles, que les conseils qui suivent ne sont que les miens. Issus de mes petites recherches personnelles et ne sont, en aucun cas, paroles d’évangiles. Tu as donc le droit de ne pas être d’accord avec moi (il y a même une zone, tout en bas, où tu peux me laisser ton avis contradictoire, ça s’appelle les commentaires)
Tout d’abord il faut identifier tes besoins :
L’age de ton enfant
Même si, en général, on choisi d’acheter une poussette, à la naissance de son premier enfant, afin de la rentabiliser au maximum, ce n’est pas toujours le cas (j’en suis la preuve vivante^^). Il faut donc déterminer nos besoins en fonction de l’âge de nos petits.
Pour un bébé qui vint de naître et jusqu’à ces 6 mois l’idéal est une poussette munie d’un landau* qu’on place face à soi. Cela permet de rester mobile sans couper le rythme (chaotique) de bébé. C’est aussi dans la position allongé (sur le dos) qu’il se sent le mieux, peut bouger à sa guise et remuer sa tête. Il faut penser à bien vérifier qu’il y ait un système de ceinture pour accrocher bébé à l’intérieur, afin d’éviter qu’il ne soit éjecté en cas d’accidents de poussette (oui, oui, ça arrive). A cet âge on évite à tout prix le maxi-cosy** (qui n’est pas une poussette mais un siège auto adaptable) et qui ne doit pas être utilisé plus d’1h30 sous peine de voir la tête malléable de nos chers petits devenir toute plate (puisqu’ils ne peuvent plus la bouger librement).
J’en profite pour te caler une photo de mon adorable petite dodue dans son landau
Pour un bébé qui tient assis soit entre 6 mois et 1 ans (et des bananes) on peut mettre bébé dans un hamac***. Le top ce sont ceux qui se placent face à soit et face à la route. En effet, placer un petit de 6 mois directement face à la route et à sa multitude d’informations nouvelles peut créer chez lui des “trop plein d’informations” déroutants et angoissants. Le visage de sa maman (et/ou de son papa) est nettement plus rassurant (même si, avec la fatigue, on ressemble à un zombi #teamwalkingdead). Il faut le choisir assez moelleux et, si possible avec un petit système de “réducteur” pour les plus petits. Bien sûr on oublie pas que le harnais de sécurité, passant par les épaules et la taille, est indispensable pour éviter les chutes en avant (lorsque la poussette rencontre un trottoir un peu brutalement par exemple).
Pour un bébé qui marche soit à partir de 1 ans jusqu’à ce qu’on en ai marre de se trimbaler une poussette. On peut privilégier une poussette cane ultra light. Elle n’est pas ultra confortable mais permet un encombrement moindre. Elle se plie en un rien de temps, ne coûte presque rien (on en trouve d’occaz’ à partir de 5€) et permet de laisser marcher son enfant (qui n’est déjà plus un bébé) sans être encombrée d’une énorme (et lourde) poussette.
Le type d’habitation
Ensuite, il faut prendre en compte son lieu d’habitation. En effet, on ne choisira pas la même poussette suivant si on vit en ville ou en pleine cambrousse.
Si on vit en villeon privilégiera une poussette petite et légère. Surtout si on doit utiliser les transports en communs. Attention donc à l’espacement des roues qui pourrait empêcher le passage par l’avant du bus. On évitera aussi les poussettes trois-roues qui ne sont vraiment pas pratiques si l’on doit monter une marche ou un trottoir et peuvent déséquilibrer la poussette.
Si on vit à la campagne on privilégiera une poussette avec des roues plus larges et plus écartées, pour plus de stabilité sur les chemins accidentés. Encore une fois on privilégie les 4 roues qui sont plus stables selon moi. On évitera aussi les roues gonflables qui, bien que plus confortable pour bébé, sont plus fragiles et ont tendance à crever en pleine promenade… Et là, (pas d’autres mots) c’est la merde!
Si on vit en appartement(surtout si celui-ci est petit) on choisira une poussette qui se plie facilement et qui ne prend pas beaucoup de place une fois repliée. Certaines poussettes, ont, par exemple, des roues escamotables qui permettent de faire tenir le biniou debout dans un placard par exemple (comme la yoyo de Babyzen par exemple, qui passe même en bagage à main en avion).
Le type de transport
Selon moi c’est un des critères déterminant, qui va souvent de paire avec le lieu et le type d’habitation. En effet, le choix de la poussette ne sera pas le même suivant si l’on fait beaucoup de trajet en voiture ou non.
Si on fait beaucoup de trajet en voitureou si l’on compte partir en vacances pendant les 6 premiers mois de l’enfant (comme c’est mon cas) on choisira un landau adaptable en voiture. Ce qui exclus donc toutes les poussettes de marques allemandes ou du Nord (stokke, bugaboo, Hauck etc.). En effet le landau n’est pas autorisé en tant que “siège auto” dans ces pays. Il faudra donc choisir une marque française, italienne ou espagnole (Chicco, Bébé confort, Peg-perego, Jané, etc.). Attention il faut quand même avoir une voiture relativement grande car les landaus prennent souvent 2 places assises sur la banquette arrière d’une voiture. Ce qui peut devenir compliqué lorsqu’on a déjà un ou plusieurs enfants (ou que l’on prévoit d’avoir plusieurs enfants rapprochés). Dans ce cas il existe une bonne alternative : la nacelle* pliable (comme la Matrix de Jané). En gros c’est un landau qui se transforme en cosy lorsqu’elle est pliée (ça va? tu me suis toujours? Pas évident entre les nacelles, landau, cosy et autre coques!)
Si on ne fait que de petits trajets en voiture on peut choisir une poussette avec un maxi cosy** adaptable. Toujours en prenant en compte que le cosy n’est pas une poussette et qu’on ne laissera pas bébé dormir et faire sa vie dedans toute une journée. On recommande de ne pas laisser un enfant qui ne tient pas assis dedans plus d’une heure et demi.
Si on fait tout (ou presque) à piedon privilégie le confort pour bébé et donc le landau et on peut choisir des marques design et citadines comme la Stokke Xplory par exemple. On peut aussi se laisser tenter par l’élégance intemporelle des landaus Inglesina que je trouve très “smart”.
Si on fait tout en bus et métro on choisi un modèle compact, léger et évolutif. Il ne faut pas hésiter à tester de porter et de plier soi-même les modèles dans les magasins. Ca a toujours l’air simple quand c’est la vendeuse qui le fait, mais à la maison on se retrouve comme des couillons à galérer au quotidien.
Le prix
Si on compte avoir au minimum 2 enfants ça peut valoir le coup d’acheter une poussette neuve. Surtout si on a des amis ou de la famille à qui on pourra potentiellement refiler la poussette une fois qu’on n’en aura plus besoin. C’est un sacré budget tout de même (en moyenne 500 à 700€ pour une poussette duo ou trio, c’est à dire avec landau + hamac ou landau + cosy + hamac). Ne pas hésiter pas à demander une participation à la famille, ils sont souvent ravis d’acheter quelque-chose d’utile.
Si on pense avoir un ou deux enfants on peut aisément se tourner vers de l’occaz’ et là, le bon coin est notre ami! En effet selon ma petite expérience une poussette de bonne qualité, bien entretenue, peut faire environ quatre enfants avant d’avoir l’air complètement décrépie. Aussi, une seconde main qui a servi pour un ou deux enfants sera encore parfaitement adéquate pour nos enfants. Et là c’est beaucoup moins cher! Il faut compter environ 150 à 200€ pour une bonne occaz’.
Quoi qu’il en soit, assure-toi que :
Les roues
Sont solides et pleines. Car les roues gonflables peuvent crever et sont souvent très chères à remplacer (parfois une centaine d’euros!). Soit, les roues gonflables sont légèrement plus confortables quand les routes sont irrégulières mais c’est aussi beaucoup plus aléatoire. Et perso, ma fille s’endormait systématiquement lorsque la route était bien chaotique et qu’elle était bringuebalée dans tous les sens (sûrement un souvenir intra-utérin, bien réconfortant).
Les textiles
Bien vérifier qu’ils sont tous 100% déhoussables et lavables (et oui, les bébés c’est sale, ça vomi, ça crachotte, ça a du chocolat plein ses petits doigts, etc.).
Ne pas hésitez à tester les coutures aux endroits de forte tension. Si ça a l’air de se déformer on s’enfuit en courant!
Encore une fois, une poussette n’est pas un “petit” achat alors on prend bien le temps d’étudier l’objet, de regarder les avis sur internet, de manipuler, de toucher etc. Avant d’acheter (même si c’est sur internet, mieux vaut aller d’abord en magasin pour “tester la marchandise”).
Les protections
Il existe tout un tas de protections plus ou moins indispensables pour la poussette (et je ne parle pas d’antivol, j’habite à la campagne^^). Non je parle des capotes qui sont souvent incluses mais aussi de “capes de pluie” et d’ombrelles, qui, elles, sont souvent en supplément. Attention de bien te renseigner sur les prix et les disponibilités suivant les saisons où tu auras le plus besoin de ta poussette.
Les manipulations
C’est à dire le montage, le pliage, le démontage, le changement nacelle / hamac, le face ou dos à la route, etc. Quand on regarde les vidéo des constructeurs ça a toujours l’air hyper simple alors qu’en fait cela peut être une véritable galère (j’en ai fait les frais avec ma première poussette!). Il faut pouvoir tout faire d’une main ou presque. Encore une fois, n’hésitez pas à demander à tester en magasin. On vous fera peut-être des regards en coin, mais qu’importe. Si tu galères passe ton chemin car ces manipulations, tu vas devoir les faire plusieurs fois par jours et que, si tu veux pas finir en nage, échevelée, avec un lumbago en prime, choisis un système facile.
Attention aussi au poids des différents éléments, surtout si tu as des escaliers à monter… Si c’est déjà trop lourd pour toi au magasin alors qu’il n’y a même pas encore bébé dedans, il vaut mieux renoncer.
Les normes
Surtout si on achète sur internet ou d’occaz’, il y a parfois de fausses bonnes affaires. On vérifie bien que tout est bien dans les normes et homologué NF.
Les petits plus :
Le hamacs à courses
Tu sais, c’est le trucs qui pendouille en bas des poussettes, accrochées au dessus des roues. C’est super pratique pour la vie de tous les jours ou encore pour mettre son manteau quand on a trop chaud en ballade, une couverture, quelques jouets etc. Sans se démettre l’épaule avec un énième sac.
L’accroche pour le sac à langer
Certaines poussettes ont des systèmes d’accroche pour mettre un sac à langer spécial. Ce qui évite, encore une fois, de se surcharger, car sortir avec bébé est toujours l’occasion d’amener la moitié de sa maison, entre le change, les couches, la nourriture, les doudous, les jouets, etc. Perso je trouve ça super pratique!
Le marche pied
Quand on a deux enfants surtout lorsqu’ils sont assez rapprochés, les balades peuvent devenir problématique, surtout lorsqu’on est pressé et que le grand ne veut plus avancer. Il existe donc, parfois, de petits marchepieds à roulettes qui s’accrochent à la poussette du petit afin que le grand puisse, lui aussi, être “tracté” par maman (ou papa). Personnellement je n’ai pas encore testé mais on m’en a dit le plus grand bien. Je compte donc investir très bientôt.
Le “guidon”
On le choisira réglable, surtout si papa et maman n’ont pas la même taille. Personnellement je préfère les guidons en un seul tenant qui permettent de les conduire d’une seule main pratique lorsque l’on téléphone (#teamoverconnectée) ou qu’on tient la main de l’aîné.
Voilà, voilà!
Après cet énooorme pavé et cette tonne d’informations j’espère avoir un peu éclairé ta lanterne. N’hésite pas à commenter et à me dire quels ont été (ou quels vont être) tes choix.
Et voici, moi, la poussette que j’ai choisi :
La poussette Matrix de chez Jané achetée d’occasion sur le bon coin avec tous les accessoires (sauf le marche-pied à roulette) pour 180€
Bon… désolée pour les photos de piètre qualité mais la poussette est rangée à la cave en attendant la naissance de petite-paillette et j’ai la flemme intersidérale de la ressortir pour faire de plus jolis clichés!
Lexique :
*Landau :
Un landau ou Nacelle est une sorte de lit “berceau” qui se met sur la poussette. La plupart du temps il installé face à nous. On utilise le landau de la naissance à 6 mois environ. Jusqu’à ce que l’enfant tienne assis seul. Certains modèles sont adaptables en voiture, d’autres non.
Il en existe des versions uniquement landau, mais les modèles en vente sont souvent des modèles duo ou trio, c’est à dire où l’assise est inter-changeable.
**Cosy :
Le cosy, “maxi cosy” ou encore “coque” est ce que l’on appel un “travel système”. C’est à dire que c’est un système qui permet d’accrocher bébé dans la voiture et de le mettre ensuite sur la poussette. Attention! Le cosy n’est pas un système dans lequel bébé doit rester de longs moments.
***Hamac :
C’est l’assise traditionnelle des poussettes. Le bébé peut y être mis dès qu’il a une bonne tenue assise. Le dossier est souvent inclinable est peut, souvent, être mis complètement à l’horizontal (pratique pour les siestes). Parfois on peut mettre la poussette face à la route et face conducteur, ce qui permet de l’utiliser plus tôt et de façon plus sûre.
Aujourd’hui je te propose un petit DIY de pâques rapidos inspiré du sac renard de débo-brico. J’avais déjà fait un petit sac chat à ma pucinette il y a quelques temps et elle l’adore. Du coup je me suis lancée dans un deuxième en forme de petit lapin qui sera idéal pour mettre sa récolte d’oeufs chassés dans notre jardin.
Tu vas voir c’est vraiment très simple à faire!
Il te faut :
Du fil et une aiguille (la base!)
Deux morceaux de feutrine (de deux couleurs différentes)
Un bout de ruban
Un bouton (pour le nez)
De la peinture pour tissus (ou un tube d’acrylique multi-surface, ça tient très bien)
Ensuite il faut :
Découper la feutrine en suivant le patron : ici. Assembler les morceaux en les cousant entre eux. J’utilise un “point boutonnière” je trouve que ça fait plus régulier. Si comme moi tu découvre ce qu’est un point boutonnière, je m’en vais t’expliquer. Ne fuis pas, tu vas voir c’est facile!
En fait le point boutonnière c’est quand tu passes ton fils sous ton aiguille au moment de planter. Ca créer un petit croisement de fils. Comme ça. Voilà. C’est tout bête.
Une fois que tout est assemblé on coud le bouton du nez afin qu’il se trouve au niveau du rabat (sur lequel on a préalablement fait une petite incision en guise de boutonnière).
On fait ensuite un petit noeud avec le bout du ruban qu’on vient coudre sous l’oreille droite et on coud l’autre extrémité sous l’oreille gauche (
Il ne reste plus qu’à dessiner les yeux, les dents et les moustaches à la peinture noire et à faire deux petits ovales floues en roses pour les joues.
C’est fini!
Ca te plait?
Maintenant y a plus qu’à le remplir d’oeufs en chocolat! Miam! (ouh la gourmande!)
Comme promis je reviens, aujourd’hui avec mes petits trucs de colibri écolo, mais cette fois-ci, après la salle de bain, je m’occupe de la cuisine. Bref, de la bouffe quoi…
Dans ma cuisine :
Finalement la plus grosse partie des choses que l’on consomme sont destinées à être mangée. Et, comme il paraît qu’on est ce que l’on mange, j’ai décidé de m’attaquer, aussi, à la qualité de notre nourriture.
Bon attention, hein, Paris ne s’est pas fait en un jour comme dirait ma mère. Là encore je suis loin d’être exemplaire, mais je tends vers un idéal un peu plus clean. Voilà.
La viande :
Le GROS changement c’est que j’ai arrêté d’acheter ma viande en supermarché. J’ai la chance d’avoir un super boucher de quartier qui élève lui-même ses bêtes dans la région. Sa viande est délicieuse et, comme il n’y a pas d’intérmédiaire, elle n’est pas beaucoup plus chère au kilo qu’en grande surface. En plus il est super gentil et souriant. Un vrai plaisir. Exit donc le jambon sous vide et le steak en “minerai de viande” (oui, oui c’est comme ça que ça s’appelle. Miam! Ca donne faim, non?). Finalement je m’en sort pour le même prix qu’avant.
Les légumes :
Deuxième changement j’essaye d’acheter des légumes bio et de saison dans une petite boutique regroupant des producteurs locaux. Comme pour la viande, ça ne me coûte pas plus cher car il n’y a pas d’intermédiaire, ce sont les maraîchers et agriculteurs qui tiennent le magasin 3 jours par semaine.
Le tout fait :
Pour le reste j’essaye d’acheter moins de produits déjà transformés et plus de produits de base, mais bio. Ce qui, du coup, me coûte plutôt moins cher qu’avant (oui, si je parle beaucoup d’argent… C’est parce que j’en ai pas^^). Un petit exemple : Avant j’achetais de la pâte à tarte toute faite. Maintenant je fais une activité pâtisserie avec Bébou, je fais une très grosse quantité de pâte, et j’en congèle une partie (pour les jours où j’ai pas le temps).
Bon… Ca ne m’empêche pas d’aller chez Picard de temps à autre pour acheter des produits tout fait en cas de frigo désertique ou de flemme incommensurable. Souviens-toi, Picard est mon ami. En revanche je fais un peu plus attentions aux étiquettes et j’évite les additifs alimentaires suspects.
En fait je me suis rendue compte que cela ne me coûtait pas plus cher de bien manger (ah ah! quelle fille de pub!). En revanche, oui, c’est vrai que cela demande plus de temps. Si je peux me le permettre, c’est aussi, et sûrement parce que j’ai des horaires plutôt sympa (#teamprof) et que je ne perds pas 3 heures de ma journée dans les transports (#teamprovinciale). A voir si j’arriverai à tenir la cadence avec 2 enfants (dont un bébé)…
Le stockage :
J’ai viré la plupart de mes tupperwares plastique pour des bocaux et des bacs en verre que j’ai trouvé chez noz pour pas cher, c’est vraiment plus hygiénique, ça tient plus longtemps, et y a pas de produits bizarres qui viennent dans ta bouffe quand tu stocks, congèle, transporte, etc.
Oui parce que j’ai découvert que le truc c’est d’être or-ga-ni-sé (autant te dire qu’avec moi c’est pas gagné) et qu’on peut faire la cuisine en grande quantité et congeler ensuite par portions. Ce qui est très pratique et économique. Je me suis même fait offrir un congélateur coffre pour mes trente ans (les vrais… pas ceux de cette année…).
Pour le stockage des produits secs je t’avais déjà montré mon recyclage de cuisine. Si tu n’as pas vu c’est par ici.
Les déchets & le jardin :
Bien sûr je trie, mais je composte aussi! Et ouiii j’habite une petite ville perdue, donc j’ai les moyen d’avoir un petit jardin. Et donc un petit composteur (offert par ma ville). Cette année je vais pouvoir récolter une partie de mes déchet pour mettre dans mon potager.
Car j’ai un petit potager depuis le printemps dernier. Il n’est pas bien grand mais tout de même assez pour faire pousser quelques salades, tomates, fraises et autre courges. Honnêtement je me découvre une passion pour le travail de la terre. Y a rien de plus détendant au monde. En plus, mes (vieux) voisins sont super sympa et on s’échange des plants, des confitures et des tuyaux de jardinage. J’adore!
Voilà!
Reste tout ce qui est ménage et entretient où je ne suis pas franchement au point mais j’y travail. Ca vous dit que je vous en parle la semaine prochaine?
Et toi? C’est quoi tes petits trucs de Colibri pour un mode de vie plus Healthy?
Si tu savais comme je me sens démunie aujourd’hui. J’aimerai tellement pouvoir alléger ta peine.
Je voudrais pouvoir souffler dessus comme on chasse un insecte importun. Essuyer tes larmes d’un revers de ma main. Te dire que tout ira bien. Que je suis là pour toi. Que ta douleur va s’effacer avec le temps. Que la vie reprendra son cours comme le printemps vient après l’hivers.
J’aimerai tellement te prendre dans mes bras, te serrer fort et te délester d’une partie de ton chagrin. Mais tu n’es plus une enfant et un câlin ne guérit pas tout. Je me sens si maladroite et inutile comme si chacun de mes gestes étaient dérisoires.
Je souhaiterai trouver des mots forts et justes pour panser tes blessures. Mais ceux qui me viennent me semblent vains et vides. Peut-être que te les écrire leur donnera plus de poids.
Aujourd’hui tu as le coeur en miette. Et je suis incapable de le réparer. Oui la vie est parfois cruelle et injuste, mais elle a un plan. J’en suis sûre. Demain sera plus doux je te le promet.
Je t’aime et je serai toujours là pour toi avec mes conseils débiles, mes prédictions à la con et mes tentatives maladroites pour te faire sourire.
Bientôt tout ira mieux.
En attendant tu es la bienvenue. Reste autant que tu le voudras.
Aujourd’hui j’ai l’immense joie de partager avec vous le parcours d’Anoushka du blog La cigogne et l’éprouvettequi vient de rejoindre la grande confrérie de celles qui ont vaincue la PMA par K.O. J’espère que son parcours (re)donnera de l’espoir à de nombreuses PMettes. Car il ne faut jamais oublier que la PMA est une faiseuse de miracles.
Quel a été ton parcours ?
Après un peu plus d’un an d’essais infructueux, j’ai décidé de consulter un nouveau gynécologue en 2013. Fraîchement débarquée en Ile de France, je n’en connaissais pas sur place, j’en ai donc profité pour chercher directement un médecin spécialisé en infertilité. J’avais déjà plus de 30 ans et il me semblait qu’il ne fallait pas attendre plus.
A la suite de ça nous avons réalisé plusieurs examens : hystérosalpingographie et hystéroscopie (tous les deux normaux), test de Hühner (mauvais résultats), bilan hormonaux (OPK like pour moi : c’est-à-dire taux un peu au-dessus de la norme mais ovulation normale) puis plusieurs spermogrammes qui ont révélés que mon mari avait des problèmes de concentration, d’atypie, de mobilité et de mortalité.
Nous avons attendu quelques mois avant de nous inscrire en PMA car nous étions alors en plein préparatifs de notre mariage.
En décembre 2014, nous avons fait notre première IAC (insémination artificielle) avec un très faible nombre de spermatozoïdes (bien loin du 1 million requis). Selon le biologiste c’était perdu d’avance. Il fallait oublier les IAC pour les FIV (fécondation in vitro).
Nous ne nous étions pas préparés à cette nouvelle et nous sommes partis, attristés, dans la foulée, en lune de miel, persuadés que cette insémination ne porterait pas ses fruits. Quand nous sommes rentrés j’ai tout de même fait une prise de sang qui s’est révélée positive. Mais le taux était assez bas et s’est ensuite mis à faire du yoyo, ce qui m’a valu plusieurs passages aux urgences. Verdict : grossesse non évolutive non localisée. J’ai donc dû faire une injection de méthotrexate pour éliminer le reste des cellules… Première douche froide.
A la suite de ça mon mari s’est fait opérer d’une varicocèle ce qui nous a permis de réaliser 3 nouvelles IAC en 2015, toutes négatives.
Nous avons donc dû passer aux FIV. Pour les deux premières tentatives les résultats suite aux ponctions furent médiocres : embryons de moyenne qualité, sans culture prolongée ni congélation possible. Nous avons eu deux fois deux embryons moyens, transférés à J3. Mon corps commençait à marquer le coup de tous ces traitements. J’ai eu deux kystes durant le protocole de la FIV 2 que j’ai dû me faire ponctionner sans anesthésie.
J’ai ensuite fait une grossesse biochimique en février 2016. Nous sommes alors partis nous ressourcer à Bali (question de survie) puis j’ai changé de protocole pour ma troisième FIV, en passant à un protocole antagoniste court. Cette fois-ci j’ai obtenu pour la première fois 4 blastocystes : 1 fut transféré de suite et les 3 autres furent congelés. J’ai fait une hyperstimulation modérée avec médicament et injection de lovenox pendant 3 semaines mais je suis tombée enceinte en juin 2016.
Lors de la première échographie à 7 SA passées le cœur ne battait plus. Nous devions partir en vacances le jour-même. J’ai donc attendu le retour à Paris pour faire un curetage, à presque 10SA. Les vacances en famille les plus tristes de ma vie…
Le retour de couche fut interminable. En octobre dernier, j’ai débuté un long protocole de transfert de deux embryons vitrifiés, sur cycle artificiel. Le transfert a eu lieu en novembre. Il s’est avéré positif. J’ai dû poursuivre le traitement, dont des injections de progestérone en intramusculaire tous les 3 soirs, jusqu’à l’échographie du premier trimestre. Aujourd’hui tout va bien et je suis actuellement enceinte d’un bébé miracle prévu pour début août!
Quelle a été ton ressenti au cours de ce parcours PMA ?
Le plus dur est sans nul doute l’espoir d’être près du but et la tristesse sans nom après chaque échec. A cela s’ajoute l’injustice lorsque l’on apprend des grossesses arrivées rapidement dans l’entourage. Et l’incompréhension suite à certaines remarques de proches.
C’est difficile d’avoir l’impression de n’être parfois qu’un simple numéro de dossier à l’hôpital…
Mais je dois dire que la FIV m’a également permis de faire de très belles rencontres (via internet, notamment).
Qu’est ce qui t’as le plus « gêné » ?
Sans doute le fait de passer entre les mains de dizaines de médecins en 2 ans et demi de PMA. Il ne faut pas être pudique!…
Et également l’impression que les médecins ne veulent pas creuser plus que cela les analyses, après les échecs récurrents. On a alors l’impression de reproduire le même schéma.
Qu’est-ce que tu aurais aimé avoir (ou savoir) durant ce parcours ?
J’aurai aimé avoir plus de soutien et d’encouragements. Je me suis sentie démunie plusieurs fois, jusqu’à ce que je rencontre des personnes dans le même cas que nous sur Instagram et sur les blogs traitant de l’infertilité.
Je pense qu’il est important de discuter avec des couples traversant les mêmes épreuves car notre entourage peut s’avérer maladroit involontairement.
En as-tu parlé autour de toi, pourquoi ?
J’en ai parlé à plusieurs personnes de mon entourage car contrairement à mon mari, j’en ressentais le besoin. J’ai regretté certains choix de confidents. Certaines personnes m’ont ensuite exclues petit à petit, en pensant que j’étais jalouse de leur grossesse ou avaient pitié et ne me voyaient pas comme une battante mais plutôt comme une envieuse, ce qui est tout l’inverse de ce que je suis… Cela a mis un terme à certaines amitiés car j’ai ouvert les yeux.
Comment as-tu vécu ce parcours et quelles en ont été les « séquelles » (positives ou négatives) sur ton couple ?
Les premiers échecs furent les plus difficiles à vivre pour nous deux, puis je crois que l’on s’y habitue, que l’on devient plus forts. J’avais de moins en moins de mal à les surmonter, mais cela correspondait aussi à la période où j’ai ouvert mon blog et mon compte Instagram pour la PMA.
J’y ai reçu beaucoup de soutien et je prends aujourd’hui beaucoup de plaisir à pouvoir aider les personnes traversant les mêmes épreuves en leur apportant ce qui m’a manqué au début des essais.
Mon mari, lui, ne ressentait pas le besoin d’en parler. Nous avons vécu des périodes très difficiles d’incompréhension, mais nous nous sommes toujours relevé. Quand l’un flanchait l’autre était là pour partager sa force et vice versa.
Quels conseils donnerais-tu aux futures PMettes ?
De rester optimiste en se disant « pourquoi pas moi ? Pourquoi n’y arriverais-je pas, moi aussi ? ».
Tout est une question de temps et il faut rester patients et soudés. Il y aura forcément des moments difficiles mais il faut s’accrocher car cela va payer.
Je pense qu’il est important d’échanger avec des personnes vivant les mêmes difficultés.
Nous ne sommes pas seuls!
Cela fait du bien aussi d’extérioriser en écrivant ce que l’on ressent. Mon blog « La cigogne et l’éprouvette » m’a énormément aidé pour cela. J’y ai rencontré une communauté formidable. J’ai également beaucoup apprécié mes séances d’acupuncture et de sophrologie.
Il ne faut pas hésiter à tester de nouvelles choses, à faire du sport pour se défouler. Lors de l’attente du verdict, il faut prendre soin de soi et se chouchouter en faisant des activités qui nous plaisent. Nous sommes déjà suffisamment malmenées dans ce parcours. N’oubliez pas la citation de Socrate :
« La chute n’est pas un échec. L’échec c’est de rester là où on est tombé ».
Merci encore à Anoushka d’avoir bien voulu répondre à mes questions.
J’espère que j’aurais bientôt l’occasion de vous raconter d’autres histoires de PMA qui finissent bien…
…Alors, si toi aussi tu es passée par la case PMA et que tu en es ressortie victorieuse (d’une manière ou d’une autre. Parce qu’il n’est pas nécessaire de porter un enfant pour être parent, ne l’oublions pas!) écris-moi à :
moipaspoule@gmail.com
Bises à toutes les mères, les non-mères, les mères en devenir, les belles-mères, les « naturelles » et les « PMAtisées »… et bises aux pères aussi, tient! (si par hasard un mâle passait par là^^).