Après Angélique, voilà que moi aussi je mets gaiement les pieds dans le plat! Go, go, go, pour un sujet passionnant et passionné qui divise plus qu’il ne rapproche (et c’est bien dommage).
Bref!
Comme je suis une bonne élève (#têtedeprof) je m’en suis allée farfouiller dans l’antre de l’information haute-qualité (j’ai nommé wikipédia) afin de chercher la définition du “travail”.
Je cite : “le travail est l’activité rémunérée qui permet la production de biens et services”. Si l’on suit cette définition on ne peut donc pas dire que le fait de s’occuper de son foyer et de ses enfant soit un travail (puisqu’il ne génère pas de revenu. CQFD).
En revanche je peux vous dire qu’être maman c’est du travail!
Oui c’est du boulot d’être mère!
Et, que l’on soit au foyer ou non, s’occuper de ses enfants et de sa maison (ménage, courses, linge, j’en passe est des meilleurs) est une obligation (sous peine de voir débarquer la DASS le jour où ton gamin se pointe à l’école affamé, des cafards dans les cheveux).
Vous me direz sans doute que, dans le cas où les deux parents travaillent, les tâches sont mieux réparties. Je vous répondrais que, statistiquement : NON. En effet en 2010 selon l’insee ( et 2010, c’était y a pas longtemps, pas longtemps du tout et l’insee c’est un truc sérieux quand même, hein?!), les femmes effectuaient encore en moyenne 71% des travaux domestiques et 65% des activités parentales.
On ne peut donc pas franchement dire que la répartition soit en faveur de la femme.
Et encore, si je prends en compte mon expérience personnelle (à savoir la mienne et celle de mes amies proches) je trouve que ce chiffre est même un peu faible (surtout si on prend en compte la fameuse “charge mentale“).
Pour les quatre femmes sur cinq qui travaillent en étant maman, être mère est donc une charge de travail qui s’ajoute à un métier (le “vrai”, le rémunéré).
Un exemple : Je vais me prendre moi. On est jamais mieux servi que par soi-même…
Mathilde, 30 ans (et une ou deux années, à peine). Maman de deux petites filles ( merveilleuses, en toute objectivité) respectivement âgée de 3 ans et de 3 mois. Employée à temps plein (si, si je vous assure que prof c’est un vrai métier, n’en déplaise aux sceptiques). Qui, quand elle rentre le soir, après sa journée de boulot et sa demi-heure de trajet quotidienne, enchaîne avec son deuxième “emploi”, celui de maman.
Car même si son chéri-chéri aide (loin de moi l’idée de vouloir minimiser son implication dans la vie de famille). Il ne faut pas se voiler la face : il n’y a rien d’équitable dans ce partage des tâches. Du moins pas du point de vu de Mathilde (soit, en définitif, moi. #schizo-schizo).
Tout ça pour dire que si être mère au foyer ce n’est indéniablement pas passer sa journée à glander. Loin de là. Il ne faut pas oublier que, pour les mères qui travaillent, ce n’est pas non plus une sinécure. J’en tiens pour preuve le nombre de burn out maternel chez les femmes actives.
Et si on arrêtez de juger en sous entendant pernicieusement que les mères qui travaillent ne s’occupent pas de leur foyer et que celles qui sont au foyer ne travaillent pas. Si on arrêtez de nous opposer et qu’on se soutenez plutôt…
Car être mère est peut-être un travail difficile, ingrat, répétitif mais c’est le beau de tous.
(enfin… Ca dépend des jours, hein?!^^)