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Une jolie déco avec Posterlounge

Comme quelque unes de mes copines blogueuses, j’ai reçu une adorable proposition de partenariat de la part de PosterLounge.

J’avoue avoir pas mal hésité avant d’accepter. J’ai décidé de réduire les partenariats pour me consacrer à l’essentiel. Ce que j’aime vraiment :

vous parler DIY, déco, famille, cuisine.

Oui, mais voilà. Je suis allée faire un tour sur le site et j’ai été séduite. Il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses (les prix commencent autour de 7€ et moi, ça me plait! #decodepauvre).

L’homme et moi on a passé des heures (et je suis à peine marseillaise) à se perdre dans les milliers de design originaux proposés par Posterlounge. On (oui, oui, j’ai bien dit “ON”, c’est à dire nous deux) on, donc, vous a fait une sélection de chouettes affiches à mettre dans une chambre d’enfant.

sélection posterlounge impression bois "je ne suis pas une poule"

La jolie sélection (fille & garçon!)

Pas de sexisme ici!

sélection posterlounge impression bois "je ne suis pas une poule" sélection posterlounge impression bois "je ne suis pas une poule" sélection posterlounge impression bois "je ne suis pas une poule"

Vous remarquerez que j’ai exclu sciemment de cette sélection toutes les affiches coup de cœur de Bébou. Décidément cette enfant a des goûts de chiotte…

Mais qui sont ses parents?

En gros. Pour ma fille, du moment qu’il y a du rose, des princesses et des licornes c’est “Waouu! Trop beau!”.

Bref. On se passera de son expertise déco (profitons-en tant qu’on le peux!^^).

Et moi, j’ai choisi quoi?

Quand à moi, vous le savez, je ne parle jamais d’une marque ou d’un produit sans l’avoir testé auparavant (et je ne vous ment jamais, ça va sans dire!). J’ai donc commandé cet adorable abécédaire un peu kawaii pour la chambre de Lissou que j’ai fait imprimer sur du bois.posterlounge impression bois "je ne suis pas une poule"

Oui, oui, tu entends bien! Directement sur du bois! Et j’adore le résultat. Le rendu est top et très qualitatif. En plus il n’y a pas besoin de l’encadrer.

Bon, pour être honnête je n’avais pas pigé que le blanc ne serait pas imprimé. Pourtant ça semble logique. C’est comme pour une feuille classique. Mais du coup ça peut mettre en valeur des designs tout simples comme ceux là :

sélection posterlounge impression bois "je ne suis pas une poule"

Je t’avoue que ça m’a donné envie d’en commander plein d’autres… Mais bon… Je crois que je ne vais pas avoir assez de murs…

posterlounge impression bois "je ne suis pas une poule"
 

mon image et moi sur internet

Depuis quelque temps, je me lâche pas mal sur internet. Sur Instagram surtout. Moi qui ai souvent eu peur du regard des autres, j’ose enfin me montrer.

Paradoxalement ça me fait me poser tout un tas de question sur moi, internet, mon image et celle que je renvoie aux autres.

Comme beaucoup de filles, de femmes, j’ai toujours eu du mal avec mon image ; ou du moins celle que je me fais de moi et celle que je pense renvoyer aux autres.

Au fond je ne me suis jamais beaucoup aimé.

Me trouvant toujours trop ceci et pas assez cela. Pensant curieusement, que, si les autres m’aimaient s’était par accident, ou parce qu’il faut bien quelqu’un de “bof” dans un groupe pour l’équilibrer.

Bref, je ne me suis jamais senti à la hauteur face “aux autres”.

J’ai pourtant eu une enfance heureuse. C’est sûrement d’ailleurs pour ça que j’ai si mal vécu mon adolescence.

Moi la gamine, à peine sortie de l’enfance, jouant encore aux playmobils, je n’étais pas prête à affronter le douloureux passage du collège. Dire que j’ai morflé est un euphémisme.  Aujourd’hui on appellerait ça du harcèlement scolaire, à l’époque on ne disait rien. Sûrement parce que je ne disais rien non plus.

Encore aujourd’hui il m’est difficile d’en parler.

J’étais “la sorcière”, “la lépreuse”, “la moche”. Celle qui mange seule à la cantine. Celle qui s’enferme pour pleurer dans les toilettes en attendant que la récréation passe.

Autant te dire que ce genre de trucs, ça a tendance à bien égratigner l’estime de soi. Il y a eu le poids des mots, bien sûr. Mais plus que tout, il y a la sensation de ne rien pouvoir y faire. D’être nulle.

Il m’a fallut du temps pour me construire (peut-être me re-construire même).

Dix-huit ans que j’essaye de me convaincre que je suis quelqu’un. Que je vaux quelque chose. Que je cherche l’approbation des autres comme une validation.

Mais petit à petit, je sens que je suis plus apaisée avec moi même.

Ça a commencé avec la naissance de ma première fille… Et puis… Il y a eu le blog et Instagram.

Au début je ne me montrais pas. J’avais peur d’être ridicule. Que l’on se moque de moi. Que ma famille me prenne encore plus pour la folle de service. Et puis, petit à petit, encouragée par les commentaires (plus adorables les uns que les autres) j’ai commencé à me montrer. D’abord c’était très travaillé, pas très naturel. Et puis, récemment, j’ai commencé à parler face caméra, à danser, à chanter…

… Et à me foutre (un peu, faut pas déconner non plus!) du regard des autres.

Pour la première fois j’ai eu envie de dire : “qui m’aime me suive et les autres tant pis pour eux, ils ne savent pas ce qu’ils perdent”.

Et pourtant, la gestion de son image, surtout sur internet, c’est hyper compliqué.

Qu’est-ce qui est fait pour chercher l’approbation des autres? Qu’est-ce qui est fait juste pour soi? Quel part de l’envie de partager aux autres (connus et inconnus)? Quelle part pour se partager à soi-même ?

Franchement, je me questionne à chaque fois que je poste quelque chose. Pourquoi est-ce que je fais ça?

Est-ce parce que je cherche à épater les autres? En mode “regarde ma vie est trop cool!”

Est-ce que je cherche la confirmation de mes choix à travers le prisme des autres? “#SiTuAimesMetsUnPouce!”

Ou si c’est juste parce que j’aime profiter de cet espace d’échange? Et, si ça me fait du bien au passage c’est tout bénéf’.

Je ne dis pas que je suis complètement apaisée. Que je m’accepte telle que je suis. Encore moins que je suis tout à fait au clair avec ce que je cherche sur internet.

Mais, on pourrait mettre sur mon bulletin intérieur ” Mathilde a fait de nets progrès ce semestre, il faut continuer dans ce sens” 

Ah !… Et surtout n’oublions jamais qu’internet ce n’est pas la vraie vie mais juste une portion choisie (et un peu fantasmé) de ce l’on veut montrer de soi-même. 

DIY marque-places en bois

Ca y est, c’est bientôt Noël! Mais siii, j’te l’ai dit Halloween est passé. Donc c’est Noël. C’est comme ça. Point.

J’en profite donc pour te proposer mon dernier DIY en collaboration avec le magazine La tribu des idées : de jolis marque-places fait avec des abaisses langues.

Pour réaliser ces jolis ronds de serviettes marque-places en bois  :

Il faut :

– Des abaisses-langues ou des bâtonnets de glace (compter plus d’abaisses langues que de rond de serviettes car il arrive que cela casse au moment de la mise en forme)
– Un saladier d’eau chaude
– Des petites tasses ou des verres types petits “verres à moutarde”
– Un pinceau fin
– De la peinture cuivré
– Un feutre posca ou un cerne relief

Il suffit ensuite de

1 laisser tremper les abaisses-langues une nuit dans l’eau
2 les travailler progressivement entre les doigts pour les rendre malléables.
DIY marque-place de Noël en bois de récup avec des abaisse-langues par "Je ne suis pas une Poule"
3 les courber afin d’en faire un cercle et les faire entrer dans le fond d’une tasse.
DIY marque-place de Noël en bois de récup avec des abaisse-langues par "Je ne suis pas une Poule"
4 laisser sécher une nuit ou deux dans la tasse
5 sortir le rond de serviette ainsi formé
6 le décorer sur un des côté avec une forme de branche de sapin
DIY marque-place de Noël en bois de récup avec des abaisse-langues par "Je ne suis pas une Poule"
7 écrire le nom au cerne relief ou au posca au centre du rond de serviette
DIY marque-place de Noël en bois de récup avec des abaisse-langues par "Je ne suis pas une Poule"

C’est fini!

Et si tu veux voir le reste de ma décoration de table c’est ici.

DIY marque-place de Noël en bois de récup avec des abaisse-langues par "Je ne suis pas une Poule"

Une jolie déco automnale

Ca y est, il est là! … Qui?

L’automne bien sûr!

C’est peut-être ma saison préférée. Quand le soleil pointe encore le bout de son nez et que la montagne se pare de mille couleurs chatoyantes. C’est l’heure des balades en forêt pour ramasser châtaignes et champignons. L’heure des lectures au coin du feu, du cocooning et du hygge ( ouais, ouais, carrément!).

Pour me mettre dans l’ambiance, j’aime bien me fabriquer une petite déco automnale. Un centre de table que je laisse sur la table de mon salon jusqu’à ce que Noël arrive. La preuve j’en avait déjà partagé ici et ici

Et, comme j’ai reçu de nombreux retours sur Instagram à ce sujet, je me suis dit que j’allais vous faire un petit tuto rapido pour réaliser un joli centre de table aux couleurs de l’automne. (même si, vu mon retard… je devrais sûrement déjà passer à la phase Noël…)

1ère étape (la plus cool) :

Se promener en forêt.

Qu’on habite en ville, à la campagne ou à la montagne, il y a toujours un petit coin de sous-bois pas trop loin.

Alors on prend ses bottes et son panier et on part à la chasse au matériel :

Jolies feuilles, mousses, brindilles, des branches de sapins, glands, châtaignes, noix et noisettes.

On repart avec une jolie collection.

2ème étape (la plus longue) :

On met les feuilles sous presse (entre deux bouquins ça marche très bien) pendant une petite semaine histoire qu’elles sèchent bien à plat.

Pour les mousses c’est pareil, on pense bien à les sortir du sac et à les faire respirer pour qu’elles ne restent pas humides.

Il faut maintenant investir dans :

  • une bombe de peinture dorée et/ou cuivrée
  • des petites courges (on en trouve en magasin bio)
  • des pommes et/ou des coings
  • des fausses fleurs (et si vous ne voulez pas vous ruiner, sachez qu’il y en a plein les poubelles des cimetières. Ca a l’air glauque comme ça, mais moi je le vois plutôt comme un geste écologique qui permet de redonner vie à un objet destiné au rebut.)

Afin de préparer l’étape finale, on bombe (totalement ou partiellement) une partie des éléments récoltés

Tuto facile pour une jolie déco automnale par "Je ne suis pas une Poule"

3ème étape (la mise en place) :

Premièrement :  On commence par mettre les plus grosses feuilles sur la table (en pensant à mettre une nappe propre ou un chemin de table préalablement, si c’est ce que l’on veut).

Il faut imaginer un point, au centre de la table et partir de se point en plaçant les feuilles en rayons, comme si elles en partaient.

Deuxièmement : On va ensuite placer la mousse, au milieu, mais en laissant tout de même un espace tout au centre. C’est là que, par dessus,  on va placer le (ou les) vases (qu’on a préalablement rempli d’un mélange de fausses fleurs bombées, de branches et de brindilles). On complète par des bouts de mousses aux endroits où il y a des trous.

Troisièmement : On place les “gros” éléments (pommes et mini courges par exemple) par dessus, collés au vase, et quelques “petits” (châtaigne, noix et noisettes par exemple) dispersés de façon irrégulière autour du vase.

Enfin : On va ajouter une ou deux petites feuilles dorées par dessus la mousse, toujours de façon concentrique.

Tuto facile pour une jolie déco automnale par "Je ne suis pas une Poule"

Et voilà! C’est fini!

C’est joli n’est-ce pas?!

Tuto facile pour une jolie déco automnale par "Je ne suis pas une Poule"

la poussette Bonavi test et avis

J’en ai parlé il y  a quelque temps sur instagram, j’ai eu la chance d’être sélectionnée pour tester la nouvelle poussette duo de la marque Bonavi.

Me voici donc aujourd’hui pour vous donner mon avis clair et objectif .

La transparence et l’honnêteté ont toujours été un pilier de mon blog, tout comme, je l’espère, c’est le cas de ma personne (si, si, je suis plutôt du genre honnête et transparente comme fille). C’est d’ailleurs pour ça que je refuse les tests rémunérés car je ne souhaite pas que mon avis soit influencé par une quelconque monétisation.

En recevant le colis de Bonavi, je dois t’avouer cher lecteur, que j’étais excité comme un bambin devant le sapin de Noël. Je n’ai donc pas tardé à déballer le carton tel un cadeau imposant.

Impossible de me poser pour lire le mode d’emploi pour monter la poussette, d’autant que mon enthousiaste devait être contagieux car mes filles sautillaient impatiemment tout autour de moi.

Et bien, figurez-vous que j’ai trouvé le montage très intuitif et facile.

On sent que les matériaux sont d’excellente qualité. En même temps, pour une poussette à 799€, j’ai envie de dire que c’est aussi ce qui est attend! Des tissus épais et des coutures solides. Moins de plastique sur les grips (qui ont souvent tendance à se désagréger avec le temps), mais plutôt un revêtement en simili cuir, comme sur le volant d’une voiture. Les armatures sont en métal léger avec une belle peinture mat et le tout donne un look vraiment classe!

 

la nouvelle poussette BONAVI, test et avis sans compromis par "je ne suis pas une poule"
la tête de lapin pris dans les phares c’est cadeau!

Pour ce test, afin d’être la plus pro possible, j’ai pris le temps de tester la poussette Bonavi dans plusieurs configurations. En mode landau ou balancelle, sur route ou sur chemin. J’ai même fait appel à la fille d’une copine (6 semaines au compteur) pour pouvoir tester le confort chez les tout-petits.

Ce que je retiens c’est avant tout un confort  incroyable.

la nouvelle poussette BONAVI, test et avis sans compromis par "je ne suis pas une poule"

L’assise et le matelas sont très moelleux et ergonomique, et on voit bien que les enfants sont très bien installés. De plus la moustiquaire, la cape de pluie et le pare soleil/vent, sont fournis avec la poussette, ce qui est un vrai avantage et permet une utilisation par tous les temps.

De plus, et c’est peut-être ce qui m’a le plus plu, c’est qu’elle est très facile à conduire. Du genre c’est un peu une Ferrari le truc!

la nouvelle poussette BONAVI, test et avis sans compromis par "je ne suis pas une poule"

Même avec une seule main, c’est hyper fluide! Ce qui est un vrai avantage lorsque qu’on a plusieurs enfants.

Je l’ai conduite sur des routes ou sur des chemins caillouteux ou des sentiers gravillonnés. J’ai escaladé des escaliers et des trottoirs et jamais je n’ai eu à forcer car les roues s’étaient coincées. Tous ceux qui ont déjà conduit une vieille poussette un peu rouillée savent que c’est un point indispensable!

Vous l’avez compris, en terme de qualité et de confort, la poussette Bonavi tient toutes ses promesses

la nouvelle poussette BONAVI, test et avis sans compromis par "je ne suis pas une poule"

Passons maintenant aux points négatifs.

Alors… J’ai moins aimé le pliage de la poussette. En gros, pour enlever la nacelle du socle il faudrait trois mains et, une fois pliée, la poussette prend encore beaucoup de place. J’ai une Dacia lodgy et la poussette prend une bonne moitié du coffre.

cof

D’autre part, j’en avais déjà parlé dans mon loong article comparatif sur comment choisir sa poussette, j’ai une petite préférence pour les poussettes ayant un landau qui s’accroche dans la voiture. C’est probablement dû au fait qu’habitant en campagne, je suis obligée d’utiliser ma voiture quotidiennement.

Je dirais donc :

Confort 10/10

Maniabilité 10/10

Praticité (harnais de sécurité, inclinaison etc.) 9/10

Accessoires 9/10

Pliage 6/10

Place une fois pliée 5/10

En conclusion

Avec une moyenne de 8,5/10 (que veux-tu c’est mon côté prof…^^)

Je pense que cette poussette, serait parfaite pour une utilisation plus urbaine. Où il n’y a pas besoin de plier la poussette plusieurs fois par jours afin de prendre la voiture.

Alors, oui. 799€ c’est un investissement. Mais je dirais que, si vous comptez avoir plusieurs enfants et vous éviter de grosses galères (avec un bébé on a autre choses à faire, croyez-moi!) : Ca vaut le coup!

D’autant que vous pouvez la tester pendant 30 jours gratuitement avant de vous décider définitivement ET que la poussette Duo de Bonavi est garantie 3 ans (vu la qualité, il ne doit pas y avoir beaucoup de retour…).

Ah! Et j’allais oublier! Sur le site de BONAVI, avec le code de réduction  moipaspoule10 vous avez 10% de réduction sur la poussette duo. Chouette non?!

la nouvelle poussette BONAVI, test et avis sans compromis par "je ne suis pas une poule"

Jongler avec le temps

En ce moment je bosse beaucoup (et oui, je suis prof et je travaille… Si si!). Du coup le soir, quand je retrouve mes pépettes avec une grosse journée dans les pattes, je rêve de poser mon cul sur le canapé avec un verre de Chardonnay. Enchaîner direct avec le combo infernal cuisine/repas/coucher est loin, très loin d’être un kiffe absolu.

Alors j’avoue, oui, avoir un peu de mal à être un modèle de patience et de douceur.

J’essaye, bien sûr. Je fais de mon mieux, toujours.

J’aimerais que nos soirées soient peuplés de rires et de douceur, plutôt que de “fais attention! Tu en mets partout!”, “mange tes légumes!”, “dépêche-toi”, “lave-toi les dents”, “pour la millième fois mets ton pyjama!”.

Mais rien y fait.

Nous sommes pris dans le cercle infernal du quotidien. Celui qui dévore le temps. Qui te fait oublier d’être là, tout simplement. Heureux d’être ensemble.

Souvent je me demande ce que mes filles retiendront de leur enfance.

Se souviendront-elles de la mère douce et attentive que je voudrais être ou de celle, toujours pressée, toujours occupée, qui s’emploie à faire mille chose en même temps plutôt que d’être juste présente avec elles?

Se remémoreront-elles les histoires racontées au creux du lit ou les mots hurlés à l’autre bout de la maison pour que vite viiite, elles se dépêchent?

Retiendront-elles les moments passés à jouer ensemble ou les innombrables heures où je les délègue à la garderie?

Je ne veux pas être cette mère là. Et pourtant, si je suis complètement honnête avec moi-même, je sais ce que je suis :

Une femme qui tente de vivre 3 vies en 24 heures.

  • Une vie de femme
  • Une vie de prof
  • Une vie de mère

Et, même en y allant au forceps, force est de constater qu’au lieu de tout faire, je ne suis jamais complètement à ce que je fais.

Corriger des copies tout en faisant à manger et en regardant une série, c’est trop. En tout cas, ça l’est pour moi… Je te laisse deviner ce qui a brûlé.

J’aimerai changer. Me coucher tôt. Ne pas me surcharger de projet. Arriver à dire non. Mais je ne sais pas. Je fonctionne comme ça depuis si longtemps. J’ai l’impression que rationaliser chaque minute au maximum fait parti de mon ADN.

Mais, à trop jongler avec le temps, ne finit-on pas par passer à côté de sa vie?

Je vous laisse méditer là-dessus, et je vais aller nettoyer les miettes qui jonchent le clavier… C’est pas gagner cette affaire…

Un teint de rose avec Akane

Coucou l’internet,

Ca y est, l’été est fini, le bronzage est parti. Adieu couleur caramel et bienvenu au teint cachet d’aspirine.

Alors pour ne pas ressembler à un fantôme dépressif, on se fabrique un teint de poupée pour contrer la grisaille.

Je vous ai déjà parlé des produits Akane.

Une marque que j’aime vraiment beaucoup. C’est la 4ème fois que je rachète mes produits chez eux. Et le rituel petit déjeuner est devenu mon rituel quotidien.

Alors, quand la marque m’a proposé de tester leurs nouveaux produits pour avoir un teint de poupée, forcément, j’ai dit oui!

Un teint de poupée avec Akane cosmétique

Comme toujours ce sont des produits naturels, bio, formulés à base de pomme et fabriqués en France. Ce sont vraiment des produits de très bonne qualité et à un prix abordable.

J’ai donc pu tester “l’ode au printemps”, une crème très très légèrement teintée de rose qui unifie le teint. C’est assez efficace et peut suffire si on a déjà une peau en bonne état. Sinon elle peut servir de base pour fond de teint. J’ai bien aimé ce produit mais je dois avouer que le “baume tout rose” lui a carrément volé la vedette. C’est un baume à lèvres et pommettes nourrissant et très légèrement irisé qui s’applique tout simplement avec le doigt. Il te donne un petit coup de fouet bonne mine immédiatement. Je l’ai trimbalé partout dans mon sac et c’est quasiment le seul maquillage que j’ai mis cet été.

Bref, si tu veux avoir la fraîcheur d’une rose sans utiliser mille produits compliqués, le “baume tout rose” est parfait!

Un teint de poupée avec Akane cosmétique

On retrouve maintenant les produits Akane chez Biocoop. C’est là que j’ai racheté ma crème ainsi que “promesse d’Eden” un super nettoyant doux pour le visage avec lequel je me démaquille tous les jours.

En tous les cas, moi, je suis devenue une adepte des produits Akane. D’ailleurs je les conseille à tous le monde… Comme tu peux le voir^^

Un teint de poupée avec Akane cosmétique

C’est ça aussi la FIV #6

Coucou l’internet!

Aujourd’hui c’est Caroline qui a bien voulu partager son vécu FIVesque avec nous. Encore merci à elle pour ce beau témoignage.

Quel est ton parcours ? (Comment t’es tu rendue compte de ton (votre) infertilité ? Quelles en sont les raisons ? Quelles ont été tes « démarches PMAesques » ? etc.)

J’ai eu mes règles jeune, mais elles étaient très irrégulières et très douloureuses (je manquais souvent l’école car j’étais pliée en deux…) et puis j’ai pris du poids, beaucoup de poids … Je faisais des régimes, et reprenais le double dès que j’arrêtais, une adolescence compliquée, heureusement bien entourée.

Et puis je n’en peux plus de ce corps qui me rend mal à l’aise, je vois enfin un gynécologue qui comprend de suite : échographie et le verdict tombe : syndrome des ovaires polykistiques, OPK de son petit nom.

Bref, je suis mise sous pilule, mes règles reviennent, mes douleurs disparaissent et je fais un régime et  perds 25 kg, le bonheur ! Je porte des robes, des shorts, j’ai 20 ans !

A 23 ans je rencontre celui qui sera mon mari, notre désir d’enfant est très grand, mais dès l’arrêt de la pilule mes règles disparaissent et les tests de grossesse sont négatifs.

Nous consultons un gynécho qui me confirme mon syndrome OPK et qui fait faire un spermogramme à Monsieur. Ses résultats tombent : spermatozoïdes peu vaillants.

Nous cumulons les problèmes, pas simple !

Nous attaquons le parcours des PMA, pour nous ce sera une IXCI, pas la peine de faire autre chose. Les piqures, les écho, les prises de sang… J’essaie d’y croire en pensant que cela ne marchera jamais, que cela ne marche que chez les autres. Le gynéco qui nous suit à une super réputation mais il est proche de zéro sur le coté humain, il me parle technique comme si j’avais fait ça toute ma vie, me balance les ordonnances sur la table en me disant « voilà le parcours à suivre ! »

Lors des premières piqures je commence à faire une hyperstimulation, on arrête tout ! J’ai mal, je pleure, je ne comprends pas…

On recommence, mon corps réagit vite, trop vite, l’hyperstimulation me guette, on arrive à la ponction des follicules : 20 : c’est énorme ! Pour avoir au final 4 embryons viables ! Impossible de faire le transfert tout de suite, on m’hospitalise 3 jours, mon corps se remplit d’eau… Les embryons sont congelés par tube de deux. Dur, nous sommes en juillet dans le sud de la France, il fait une chaleur d’enfer… Je perds tout espoir, Monsieur n’y croit pas.

On laisse mon corps se reposer et nous ferons le TEC plus tard.

Trois mois après, je reprends les traitements pour accueillir deux embryons, le jour du transfert on nous apprend que les deux paillettes ont été « décongelées », les embryons du premier tube n’ont pas survécu, c’est donc notre seule chance. Et ce sera un échec.

J’ai retenté une ponction ovarienne dans l’année qui a suivi, encore une hyperstimulation, cette fois ci nous n’aurons aucun embryon viable. C’est terrible ! Tout ça pour rien…. J’ai du mal à m’en remettre.

Pour de multiples raisons, nous divorçons.

Quelques années après je rencontre mon Chéri, nous parlons enfants, il y croit, moi pas du tout.

Nous consultons.

Nous reprenons les traitements, mon chéri me fait les piqûres, il m’épaule, il y croit vraiment, je me laisse porter et aborde la chose différemment, mais mon corps se rappelle de tout et recommence : à nouveau une hyperstimulation, mais nous avons des embryons ! On congèle deux tubes : deux embryons dans le premier, trois dans le second. Nous partons en vacances, nous déménageons, et puis le jour du transfert arrive et les embryons ont survécu. On m’implante deux embryons .

Notre fille pointera le bout de son nez neuf mois après !

Puis deux et demi après, nous nous souhaitons un second enfant, il nous reste trois embryons, nous reprenons les traitements pour le TEC. Le jour du transfert, nous apprenons qu’un seul embryon a survécu. Dur ! Mais le médecin me dit : un seul suffit !

Et neuf mois après naissait notre seconde fille !

Deux filles issues de la même ponction ! Le bonheur !

L’histoire aurait pu s’arrêter là, deux enfants après un tel parcours, nous savourons notre chance et notre bonheur.

Après de tels traitements, la question de la contraception me faisait rire… Moi, qui ovule quand mon corps y pense. Quand la pilule me donne des migraines, je l’arrête ! Mes cycles reviennent deux fois, et puis plus rien. Rien de grave, c’est mon mode de fonctionnement. Je commence à vomir, je prends rendez-vous avec le médecin, je prévois de faire un test de grossesse avant, pour lui prouver que je ne suis pas enceinte : ne pas avoir de règles pendant deux mois, chez moi c’est courant !

Et là LE CHOC, le test est tout de suite positif !

Je me dis qu’il n’a pas fonctionné, la prise de sang le confirmera… Notre troisième fille a deux mois et demi !!

En y réfléchissant j’avais tous les symptômes : nausées, écœurement, le vin avait un gout de vinaigre… mais mon cerveau était conditionné : sans FIV pas de bébé….

Quelle a été ton ressenti au cours de ce parcours PMA ?

Le doute, la peur de l’échec, l’incompréhension, l’injustice, les femmes enceintes qui étaient partout autour de moi… tout se mélangeait dans ma tête ! Quand on m’annonçait une grossesse je n’arrivais pas à être heureuse pour le couple et je m’en voulais, je me rappelle avoir passé la nuit en pleurs en apprenant que ma belle-sœur était enceinte.

J’ai ressenti aussi beaucoup de colère envers toutes les personnes soi-disant bien-pensante qui me répétaient que le problème était dans ma tête ! Que j’avais un blocage psychologique… ce qui m’a été amplement répété à l’annonce de la troisième grossesse spontanée : “ton blocage a sauté !”

Facile … mais quel blocage ? comment a-t-il sauté ? La nature a ses mystères …

Qu’est ce qui t’as le plus « gêné » ?

Je suis pudique, enfin je l’étais… les échos, les examens en tout genre ne sont pas agréables, je garde un souvenir atroce de l’hystérographie. Mais le désir d’enfant était trop important, je faisais ce qu’il fallait faire. Je me rappelle la tête de mon Chéri quand on lui a demandé de faire un spermogramme… avec tout ce que je subissais, je ne comprenais pas trop le problème de s’enfermer dans une cabine pour faire un recueil !

Qu’est ce que tu aurais aimé avoir (ou savoir) durant ce parcours ?

Je crois que j’ai eu tout ce dont j’avais besoin, un chéri présent et qui y croyait à fond (voire pour deux). Il me boostait en me disant de me faire confiance.

Parce qu’il faut le dire, je n’écoutais personne, je ne pensais que ça ne marchait que chez les autres.

En as-tu parlé autour de toi, pourquoi ?

Oui, j’en ai toujours parlé (Famille, amis), c’était un moyen d’éviter la question fatidique : “Alors vous nous faites un bébé quand ?” (A une époque je pleurais quand on me posait la question). Ce n’est pas une maladie honteuse ! Et puis en parlant on se rend compte que beaucoup de couples sont dans cette situation. On croise toujours des gens connus au centre de PMA.

Mais paradoxalement, j’avais beaucoup de mal à en parler au boulot, à mes patrons et mes collègues. Pourtant, il me semblait difficile de suivre un traitement PMA sans prévenir mes patrons ! J’essayais toujours d’avoir les premiers rendez-vous le matin, mais parfois j’arrivai en retard. A refaire je ne dirai rien ! Je travaillais à l’époque dans une boite où le rendement demandé était important, l’annonce de mon traitement, les retards et les absences liées à l’hyperstimulation ont détérioré mes relations professionnelles. Quant aux collègues qui vous mitraillent de questions sur vos retards et qui scrutent vos courbes … Après, je comprends très bien qu’un patron n’accueille pas avec joie ce genre de choses. Il est souvent très optimiste et pense immédiatement à la grossesse future !

Comment as-tu vécu ce parcours et quelles en ont été les « séquelles » (positives ou négatives) sur ton couple ?

L’intimité du couple est mise à mal. Pour ma part, le coté spontané des câlins a été englouti par la machine PMA… les tests, les écho, les piqures, les hormones… pas trop romantique … j’en ai perdu le plaisir que je retrouve peu à peu. On ne sort pas indemne d’un tel parcours.

Quel(s) conseil(s) donnerais-tu aux futures PMettes ?

Blindez-vous et foncez !

Parce qu’on va vous dire qu’il ne faut pas trop y penser : tellement facile quand on a des piqûres quotidiennes, nos hormones à bloc, et des échographies tous les deux jours….

Et n’oubliez pas de prendre soin de vous !

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Si toi aussi tu es passée par la case PMA et que tu en es ressortie victorieuse (d’une manière ou d’une autre. Parce qu’il n’est pas nécessaire de porter un enfant pour être parent, ne l’oublions pas!) écris-moi à :

moipaspoule@gmail.com

Bises à toutes les mères, les non-mères, les mères en devenir, les belles-mères, les « naturelles » et les « PMAtisées »… et bises aux pères aussi, tient! (si par hasard un mâle passait par là^^).

DIY teinture en mode batik

Salut l’internet!

En ce moment je ne suis pas très présente car je bosse beaucoup (dans la vraie vie, j’veux dire). Et ouiiii, les profs ne sont pas qu’un tas de glandeurs. Ce sont aussi des gens qui se démène pour faire vivre de beaux projets à leurs élèves.

Bref. Fin de la parenthèse. Parlons DIY :

DIY batik avec de la colle et les teinture coloria

Au début de l’été j’ai eu l’occasion de recevoir des teintures de chez Coloria afin que je bidouille un petit DIY avec.

Je me suis donc attelée à décorer de vieux torchons. Je t’avoue que j’avais un peu peur d’utiliser un beau tissus, mes précédents essais de teintures s’étant tous révélés incroyablement foireux.

J’ai donc imaginé une sorte de batik à base que colle, afin de faire apparaître des dessins de roses et de pivoines.

DIY batik avec de la colle et les teinture coloria

Pour cela il te faut :

  • Un morceau de tissu (ça va de soit)
  • De la colle
  • Un pinceau
  • De la teinture coloria (elle est plus pratique car elle est prête à l’emploi, pas besoin de rajouter du sel et qu’il suffit de la reboucher après emploi pour resservir à un autre moment)
  • Une bassine
  • Un feutre peinture
  • Un fer à repasser

Il suffit ensuite de :

  1. dessiner à la colle sur le tissu DIY batik avec de la colle et les teinture coloria
  2. attendre que ça sèche.
  3. mettre un peu de teinture dans l’eau et peindre aux endroits où la couleur doit être la plus forte.DIY batik avec de la colle et les teinture coloria
  4. vider le reste de la teinture dans une bassine ou un évier et bien remuer pour que la teinture prenne partout.DIY batik avec de la colle et les teinture coloria
  5. faire sécherDIY batik avec de la colle et les teinture coloria
  6. souligner le dessin à l’aide d’un feutre textile (ici c’est un Giotto, je m’en suis déjà servie pour plusieurs DIY et il tient très bien. Je le conseille vivement)DIY batik avec de la colle et les teinture coloria
  7. passer un coup de fer à repasser pour bien fixer le toutDIY batik avec de la colle et les teinture coloria

Et voilà! C’est fini!

J’adore le résultat et j’ai hâte de le tenter sur un plus beau tissus pour en faire une nappe. Je vais essayer de faire ça avec la teinture vert sapin. Je l’ai déjà testé : canon!

DIY batik avec de la colle et les teinture coloria

Et toi ça te plait?

la recette du gazpacho

Alors oui, je sais, l’été c’est fini. Ou presque. Mais moi je suis à la bourre… Qui a dit “comme toujours”

Silence dans le fond!… J’étais donc en train de dire que, mieux vaut tard que jamais, j’allais partager ma recette du :

Gaspacho à l’arrache!

Alors, le Gaspacho à l’arrache, quézako? Et bien c’est une soupe de tomate froide que l’on fabrique au pifomètre et que c’est bien bon quand même.

Le proportions varies, vue qu’on ne pèse rien, mais ça peut pas être mauvais, il n’y a que des bons ingrédients!

Pour ce faire il te faut :

  • Des tomates (des charnues) les miennes sont des cornues des Andes en provenance directe de mon jardin.
  • Des poivrons
  • Du concombre
  • Du pain dur
  • De l’huile d’olive
  • Des oignons
  • De l’ail
  • Du paprika
  • Du sel et du poivre
  • Un bon blender

Il Faut ensuite :

  1. éplucher et épépiner les tomates
  2. Mélanger le tout et laisser 5 minutes le pain dur s’imbiber de jus
  3. Passer le tout au mixeur à vitesse max longtemps pour avoir une belle texture lisse

Et voilà! C’est fini y a plus qu’à servir!

Miam!