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C’est ça aussi la FIV #2

Aujourd’hui j’ai l’immense plaisir de partager avec toi (sous forme d’interview) la belle histoire de Laura. Parce que la PMA et les FIV, des fois, ce sont de magnifiques réussites.

Laura, quel est ton parcours ? (Comment t’es-tu rendue compte de votre infertilité ?

“J’ai perdu mes parents très tôt et aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours souhaité recréer une famille. Je ne saurais pas expliquer pourquoi mais j’ai très vite eu le pressentiment qu’il y avait un problème, et j’ai fait part de mes craintes à ma gynéco, qui a été très réactive et m’a rapidement orientée vers le centre de PMA Clara à Aix-en-Provence, où nous vivons.

En février 2013, le verdict est tombé, infertilité masculine et peu d’espoir de concevoir naturellement.

La douche froide! Faire le deuil d’un enfant “naturel” mine de rien c’est quelque chose. Mais, rapidement, j’ai presque été soulagée que le problème ait été si vite identifié. À partir de ce moment là, notre détermination n’a jamais failli: on s’est fait une promesse, on tenterait tout jusqu’à arriver au but!

Nous avons été orientés tout de suite sur un protocole FIV et ce n’est que plus tard que je me suis rendu compte (en côtoyant des tas de couple qui enchaînaient les inséminations sans succès) de la chance que cela a été.”

Quelle a été ton ressenti au cours de ce parcours PMA ?

“Comme toi, j’ai eu deux parcours PMA, pour ma première et ma seconde grossesse et le ressenti a été très différent.

Même si le deuxième parcours a été plus long, le premier était nettement plus traumatisant. La petite voix en moi qui ne pouvait s’empêcher de répéter “et si ça ne marchait jamais, et si tu n’étais jamais maman” faisait naître une peur panique qui reste aujourd’hui encore un souvenir douloureux.

Pour la seconde, je me suis efforcée de rester positive, entre chaque tentative on prévoyait une “compensation” en cas d’échec: une grosse soirée, un voyage au Sri Lanka etc.

Sur cette seconde FIV, c’est la routine qui était éprouvante, l’enchaînement, pendant des mois “cachets-piqûres-transfert-attente-déception” et on recommence. Malgré tout à peine la déception passée, je me remotivais et je repartais au combat.

On m’a parfois conseillé de faire un break entre deux tentatives mais j’aurais continué comme cela pendant des années s’il avait fallu; je sais à quel point le jeu en vaut la chandelle et, si besoin, le sourire de ma fille Romane était la pour me le rappeler chaque jour!”

Qu’est ce qui t’as le plus « gêné » ?

“Pour la premiere fiv, la longueur des démarches, sans hésiter. Je n’oublierai jamais ce jour de mai 2012 après des mois de paperasses administrative et médicale, quand nous pensions que la ponction serait le mois suivant et que le médecin nous a dit qu’on pouvait programmer l’opération en septembre!! On a fondu en larmes, tous les deux…

Et aussi le risque que tout capote à chaque étape et qu’il faille reprendre à zéro. Pour la seconde, tout le monde s’attendait à ce que cela marche du premier coup, comme la première fois, alors qu’il nous a fallu 7 tentatives!

Je crois que gérer la déception des autres a vraiment été une partie difficile de ce parcours, et notamment celle de ma soeur, de mon mari, et de ma fille qui, du haut de ses 3 ans, comprenait tout sans qu’on ne lui dise rien.”

Qu’est ce que tu aurais aimé avoir durant ce parcours ?

“Parfois un peu plus d’empathie de la part des médecins mais avec le recul, je ne suis pas sure que cela aide que l’on s’apitoie sur notre sort.”

En as-tu parlé autour de toi ou as-tu préféré garder le secret?

“Je n’ai rien tu, au contraire, je pense que la terre entière est au courant!! Ma PMA elle fait tellement partie de mon parcours de vie que je n’imagine pas comment j’aurais pu le cacher.

En parler, pour moi, c’était vital, c’est quelque chose que je n’aurai jamais pu garder pour moi et j’admire celles qui y arrivent.”

Comment as-tu vécu ce parcours et quelles en ont été les « séquelles » (positives ou négatives) sur ton couple ?

“Ce parcours, c’est à la fois la plus grande épreuve de notre vie et notre plus belle victoire de couple..nos plus belles victoires même , puisque en juillet 2017, on aura à nouveau la récompense de nos efforts!

Sur le moment, la vie sexuelle en prend un sacré coup mais aujourd’hui je n’en garde que le positif, même si je n’oublierai jamais les doutes et les souffrances.

Notre couple en est indubitablement sorti plus solide et plus uni. C’est l’histoire de notre famille, la PMA fera pour toujours partie de nous.”

Quel conseil donnerais-tu aux futures PMettes ?

“C’est tout sauf original mais je leur conseillerais de ne jamais baisser les bras quoi qu’il arrive. Et de garder toujours à l’esprit que l’attente est en proportion du bonheur qu’elle prépare. Bien sûr, c’est une épreuve difficile et il est normal de douter, de se décourager, mais il faut ne faut jamais abandonner. Tout le monde a le droit au bonheur.”

Merci encore à Laura d’avoir bien voulu répondre à mes questions.

J’espère que j’aurais bientôt l’occasion de vous raconter d’autres histoires de PMA qui finissent bien…

…Alors, si toi aussi tu es passée par la case PMA et que tu en es ressortie victorieuse (d’une manière ou d’une autre. Parce qu’il n’est pas nécessaire de porter un enfant pour être parent, ne l’oublions pas!) écris-moi à :

moipaspoule@gmail.com

Bises à toutes les mères, les non-mères, les mères en devenir, les belles-mères, les “naturelles” et les “PMAtisées”… et bises aux pères aussi, tient! (si par hasard un mâle passait par là^^).

 Fiv et PMA par Je ne suis pas une poule

Je blog donc je suis!

A vrai dire, je ne sais pas trop bien comment tout ça est arrivé.

En fait si.

C’était un matin glaciale de Janvier 2016. Avec Chéri-chéri on s’était levé aux aurores, on avait bravé le froid, la neige et les bouchons grenoblois. On avait attendu longtemps dans une salle d’attente sur-chauffée aux relents acres d’antiseptiques. Et puis le couperet était tombé. Mon endométriose avait prospéré. Aucune chance de procréer naturellement “enlevez-vous cette idée de la tête messieurs-dames!”. Il fallait réopérer, puis, avec un peu de chance on pourrait re-tenter une FIV

“Ahh vous avez des embryons au congèl‘, mais c’est super ça! Où? A Lille??? Bah va falloir aller les chercher…”

What??!!

Mais euh… Quoi? C’est normal? Comment on fait ça?

Autant te dire qu’on était franchement perdus. Non mais vraiment… Quelle idée de déménager à l’autre bout de la France quand on est stériles (euh… On dit infertiles!)?

Alors, comme tous les gens perdus et à peu près sains d’esprits, on s’est tournés vers le dieu “google” et on lui a posé toutes les questions qu’on n’avait pas pu poser au cours de notre rendez-vous express avec le médecin de PMA.

Et “google”, d’habitude si plein de ressources, s’est retrouvé fort dépourvu face à notre requête. Apparemment personne, sur la toile, n’avait fait mention d’un road-trip à travers la France, glacière à la main, sa future progéniture bien calée entre les sandwichs et la bière, à la Bidochon-style.

Il fallait y remédier.

C’est comme ça que mon petit-blog-tout-neuf (alias “Je ne suis pas une Poule”) a vu le jour afin que je puisse y raconter mes aventures fivesques.

Et puis, très vite, j’ai eu envie d’y parler d’autres choses que de PMA. Après-tout, c’était mon espace rien qu’à moi, alors autant y balancer tout ce qui me plait, m’interroge, me passionne.

J’y ai d’abord parlé d’éducation, puis de DIY, de déco, de cuisine, de beauté. Bref j’y ai parlé de tout et de rien, comme si je discutais avec une amie. Une drôle d’amie, multiple et sans visage.

D’abord anonymes, ces amies du blog sont vites devenues plus concrètes, plus réelles. Il y a eu les régulières qui sont devenues de vraies copines, les occasionnelles qui saupoudrent mes articles de leur gentillesse et celles qui passent sans laisser de messages mais dont la présence même me fait chaud au coeur.

Toutes ces personnes m’ont encouragées et soutenues durant toute cette année. Avec elles j’ai vécu bien plus de belles choses que je ne l’aurais cru possible.

Alors aujourd’hui je voulais juste leur dire

Merci!

Merci d’être toujours plus nombreuses à me suivre ici. Merci d’avoir toujours été respectueuses et constructives dans vos messages.

Rassurez-vous (ou pas). Je ne suis pas prête à m’arrêter d’écrire, et j’espère que vous continuerez à lire de temps en temps.

Je vous fait mille bécots

Mathilde

"Merci" feuilles en papier découpé "Je ne suis pas une Poule"

Bougeoirs ultra-facile en béton

Coucou l’internet!

Comme promis, voici aujourd’hui le deuxième (et dernier) tuto relatifs aux petits cadeaux home-made lumineux de notre jour de l’an.

DIY bourgeoirs en béton facile "Je ne suis pas une Poule"

Celui-ci est beaucoup plus simple que le premier et ne nécessite pas de matériel particulier.

Il te faut :

  • Un (ou plusieurs) emballage de Chavrou vide, mais ça marche aussi avec de la crème de Saint-Agur ou d’autres emballage en plastique (non souple)
  • Du ciment (sans sable) et de l’eau (ça va de soi, mais sait-on jamais)
  • Des coupelles de chauffe-plats en aluminium
  • Du scotch à peinture (optionnel)
  • De la bombe de peinture (optionnel)

Il suffit de :

Faire un ciment assez liquide, le verser jusqu’à 0.5 cm du haut de l’emballage. Planter la coupelle de chauffe plat sur le dessus (dans le béton).

Démouler et enlever la coupelle au bout de 6 heures environ, lorsque que le ciment a pris, mais pas complètement, racler les irrégularités de la surface à l’aide d’un cutter, d’un couteau ou d’un papier de verre.

Finir de laisser sécher encore 12 heures à l’air libre.

Mettre du scotch à peinture (ou du masking tape si tu préfères) sur une partie du pot et bomber la partie visible.

Voilà! C’est fini!

DIY bourgeoirs en béton facile "Je ne suis pas une Poule"  DIY bourgeoirs en béton facile "Je ne suis pas une Poule"

ode à ma fille

Après mon dernier article j’ai reçu un soutient inespéré et inestimable. Je n’en attendais pas tant et j’ai été profondément touchée par les différents messages que j’ai reçu.

Alors aujourd’hui j’ai décidé de revenir avec un sujet plus doux et plus léger. Un sujet qui transpire l’amour à grosses gouttes.

Aujourd’hui je te parle de mon tout :

Ma fille.

Ma Bébou,

Si tu savais comme je suis fière de toi, chaque jour, chaque heure, chaque minute.

Tu n’as pas idée du bonheur que tu me donnes.

J’aime tout chez toi.

Tes yeux pétillants qui allument un sourire malicieux, dévoilant d’adorables petites fossettes sur tes joues à bisous.

Les mèches couleur de miel de tes doux cheveux, indécis et indisciplinés qui n’ont de cessent de se balader sur ton visage rieur.

Tes éclats de rire impétueux qui résonnent joyeusement et me rendent la vie plus légère.

Ta répartie à toute épreuve. Ta façon de parler, de raisonner et de tout comprendre.

J’aime ta curiosité, ta simplicité. Ta façon d’aller vers les autres qu’ils soient connus ou inconnus.

A la moindre mignonnerie, à la plus petite chose que tu fais, je sens mon cœur de maman se gonfler d’orgueil.

Tu es si forte et si lumineuse ma fille. Te voir grandir me rempli d’une plénitude que je n’aurais jamais imaginé.

C’est sûrement quelque chose de banale, pour une mère, d’être à ce point fière de sa progéniture, mais je continue d’en être surprise tous les jours.

Tu es ma fille, ma bataille, ma championne, mon petit miracle à moi.

Et je t’aime allez-retour jusqu’à la lune… et même au delà.

ma fille Je ne suis pas une poule

T’auras pas de médaille

J’ai pas envie de bosser. Voilà, c’est dit.

Moi qui me suis toujours targuée d’aimer mon travail, me voilà qui traîne des deux pieds pour y aller.

Moi qui ai crié à tord et à travers que je ne serais jamais cette prof qui tire au flanc, me voilà qui rêve d’être arrêtée.

J’ai un peu honte en ce moment, mais le constat est là. J’veux pas y aller et chaque journée me semble comme une épreuve à traverser.

Peut-être est-ce dû à cette nouvelle grossesse. Je l’espère… Sinon cela voudrait dire que j’ai perdu la flamme. Ce feu sacré qui me fait aller de projet en projet avec le désir de toujours mieux faire.

Peut-être est-ce dû au manque de considération de mon métier. Je suis prof, vous le saviez? Peut être que j’en ai tout simplement assez de m’escrimer à bosser sans retour. Faut dire que je demande à être inspectée depuis 3 ans et que j’ai appris, récemment, que je ne le serais probablement jamais (ça coûte trop cher il paraît). Ca vous fait pas flipper, vous, le fait que les profs de vos enfants n’auront plus aucune entité qualifiée pour vérifier leur méthodes pédagogiques? Moi si.

Mais peut-être est-ce dû tout simplement au fait que j’ouvre les yeux sur la réalité de mon métier. Grande naïve que je suis… J’ai toujours cru que je devais enseigner ma passion aux élèves, alors que tout ce qu’on me demande c’est de les baby-sitter.

Tu trouves que je suis pessimiste. Oui, peut-être.

C’est peut-être dû au fait que je viens de passer une journée à batailler seule, mon manteau sur le dos tant il fait froid, à répéter 107 fois la même consigne qui ne sera pas appliquée par la moitié de la classe. Une journée à me battre dans une salle informatique avec 30 élèves et 20 ordis qui ne fonctionnent pas.

Oui je reviens tout juste de vacances mais j’ai la tête prête à exploser et mon ventre me pèse plus lourd qu’un semi-remorque. J’étais là aujourd’hui, à me concentrer sur mes élèves, alors que j’aimerai me renfermer sur moi et ce bébé à naître.

Ce bébé à qui je n’arrive pas à laisser de la place dans mon quotidien.

Il est grand temps que je me recentre sur moi. Sur elles. Sur nous.

Je ne suis pas une poule pleure

DIY lampe en bois et béton!

Coucou l’internet!

Cette année, pour le réveillon du jour de l’an, nous avons décidé, les copains et nous, de nous faire des petits “cadeaux suédois”.

Mais c’est quoi ça? Et bien ce sont des petits cadeaux que l’on fait sans en connaître les destinataires.

Et comme par ici on ne roule pas sur l’or (c’est le moins que l’on puisse dire!), on s’était donné comme consigne de faire un cadeau chiné ou “home-made” et de ne pas dépasser 5-10€.

Avec Chéri-chéri on s’est creusé la tête et on a décidé d’offrir de la lumière. Il semblerait qu’on en ait besoin en cette année électorale!^^On a donc imaginé deux petits cadeaux lumineux.

Voici le premier ( je ferais le tuto du deuxième la semaine prochaine)

lampe en béton "Je ne suis pas une poule"

Alors… Comme un dessin vaut mieux que mille mots, j’ai tenté de te faire un mode d’emploi afin de mieux comprendre le schmili-mili-mili-blick :

Il te faut :

  • Une brique de jus de fruit à base carré de 2L
  • Un emballage de “doliprane enfant” (si tu es maman tu dois bien avoir ça quelque-part)
  • Du gros scotch (type scotch marron)
  • Des ciseaux ou un cutter
  • 4 vis et une visseuse (ou un tournevis, j’imagine que ça marche aussi)
  • Un pistolet à colle chaude
  • Une paille
  • Une douille de lampe ( environ 3€)
  • Un fil avec un interrupteur (environ 4€)
  • Du ciment (gris ou blanc) et de l’eau (ça va de soit mais bon…)
  • Une section de bois carrée
  • Une scie
  • De la colle à bois
  • Une ponceuse ou du papier à poncer

Alors il faut :

1 :tuto lampe en bois et béton (ciment) "Je ne suis pas une poule"

Découper le dessus de la brick de jus (le chapeau, quoi!). Puis, faire un trou sur le dessus de l’emballage de “doliprane”, y insérer la douille (côté ampoule dans le trou). Mettre la paille de l’autre côté(là où il y aura le fil électrique) .Scotcher le tout (partout!) avec du ruban adhésif.

tuto lampe en bois et béton (ciment) "Je ne suis pas une poule"2 :

Badigeonner le cul de l’emballage de “doliprane” avec de la colle chaude et coller au fond de la brick de jus en prenant garde de bien centrer.

 

 

 

tuto lampe en bois et béton (ciment) "Je ne suis pas une poule"3 :

Visser quatre vis (une sur chaque côté de la brick de jus) en prenant bien garde de traverser les deux emballages afin d’éviter que ceux-ci ne bougent pendant le moulage

 

tuto lampe en bois et béton (ciment) "Je ne suis pas une poule"4 :

Ensuite, couper un morceau de bois de section carré (de même dimension que la brick de jus ou un poil plus grand), en biseau (avec un côté à 9cm et un à 15cm)

 

 

 tuto lampe en bois et béton (ciment) "Je ne suis pas une poule"5 :

Poser le moule en brick de jus sur le morceau de bois. Scotcher solidement.

 

 

 

 

tuto lampe en bois et béton (ciment) "Je ne suis pas une poule" 6 :

Faire un ciment ( assez liquide, sans sable) et le faire couler dans le moule ainsi incliné.

Tapoter les bord du moule afin de faire sortir les bulles éventuelles

Placer contre un mur ou un support dur afin d’éviter que l’installation ne bascule

 

7 :

Attendre 24 heures et démouler. Retourner le bloc de béton et enlever l’emballage de “doliprane” et la douille.

Percer le morceau de bois en son milieu (pour faire passer le fil) et sur un des côtés (toujours pour laisser passer le fil).

Coller ensuite les deux côtés biseautés l’un contre l’autre à l’aide de la colle à bois et laisser sécher encore 12 heures minimum.

Poncer ensuite le tout afin de bien faire coller le bois au béton. Reboucher les éventuels trous à l’aide d’un peu de ciment et d’une spatule.

Connecter le fil électrique avec la douille (et l’ampoule) à l’intérieur de la lampe.

Vernir le tout si on veut un rendu plus uniforme.

Voilà! C’est fini!

Le tour est joué pour cette jolie lampe en béton qui dispense une agréable lumière tamisée : idéale comme lampe de chevet!

lampe en bois et béton (ciment) "Je ne suis pas une poule" lampe en bois et béton (ciment) "Je ne suis pas une poule"

bienvenu nouvelle année 2017!

Ca y est, c’est officiel, j’ai survécu aux fêtes de fin d’année.

J’ai le foie en vrac et j’ai transgressé à peu près toutes les règles de la grossesse en matière d’alimentation : Bouuuh! Pas bien!
… Ouuiiii, je sais, mais je suis faibleuh! Je ne sais pas dire non à un beau foie gras maison ni à un toast de saumon délicatement fumé… J’ai craqué, j’avoue! J’ai même laissé mes lèvres faire trempette dans une coupe de champagne (juste pour le goût).

Ma gourmandise me perdra, c’est sûr.

En tous cas je vais mieux, si-si! Si on met de côté ma cirrhose naissante et si on passe sous silence mes insomnies post-pipi-de-la-nuit (glamour, quand tu nous tiens) j’te jure que je suis presque en forme. On pourrait même dire que je suis sauvée de mon assommante fatigue.
Bref! l’année 2017 s’annonce sous des hospices prometteurs (élections présidentielles mises à part)!
Tiens d’ailleurs, ça me fait penser :

Bonne année!

La santé toussa-toussa, tu connais le baratin.
C’est saoulant de le répéter cent-vingt mille fois jusqu’au 31 janvier, mais il paraît qu’il le faut, question de politesse.
Perso je pige pas bien le principe de souhaiter aux autres du bien pendant un mois seulement, comme si, le reste du temps on ne se souhaitait que des crasses.
Bon. J’arrête de faire ma rabat-joie et je vous “wish a very good year” ( oui, j’suis bilingue!).

En vrai, qu’est ce que tu peux me souhaiter?

– Une grossesse pépouze avec un accouchement rapide (sous péridurale of course! J’suis pas maso. Moi, quand j’ai mal à la tête je dis pas : “nan, nan pas de Doliprane pour moi, je veux vivre les sensations à fond”^^)
– Un bébé qui dort plus d’une heure d’affilé et un allaitement sans douleurs.
– Une grand fille toujours aussi maline et pétillante qui grandit et prend son indépendance (doucement, hein?! Que j’ai le temps de me préparer psychologiquement)
– Un couple toujours amoureux malgré les petites nuits et les odeurs de vomi.
– Une famille heureuse et soudée n’en déplaise aux aléas de la vie et devenir tatilde (la plus cool des tatas!).
– Ah, oui… J’veux bien gagner au loto aussi, si c’est pas trop demander

Voilà. Ce sera tout!

QUOI?! J’tai dis que j’étais gourmande!
Et dis-moi, qu’est-ce que je peux te souhaiter à toi (autre que la santé et la paix dans le monde, il paraît que c’est de la triche!)
la gourmandise par "Je ne suis pas une poule"

On dirait que la gourmandise se transmet !

Joyeux Noël

Coucou l’internet!

Je n’ai pas été présente ses derniers temps, mais je suis toujours là. Promis. J’y-suis-j’y-reste comme on dit!

C’est juste que cette dernière semaine j’ai décidé de me reposer… Attention! J’ai pas dit que j’avais réussi.

Ici c’était branle-bas de combat (sisi j’ai vérifié ça s’écrit comme ça : chelou, hein?!moi j’aurais plus vu un truc genre brand-le bat de combat, bref je mégare..) pour préparer le repas [ Ouiii… Je sais je devais juste faire l’apéro et le dessert mais j’ai un peu craqué… Bref. On ne manquera pas de victuailles.], finir les cadeaux, préparer le jour de l’an (car on ne reviens que le 30), ranger et nettoyer la porcherie qui nous servait de maison (bah quoi?! j’étais VRAIMENT fatiguée!), faire les bagages, etc.

Bon, avec tout ça je me suis tapée des journées marathons. Tu sais, celles où tu te dis, à la fin, que t’as un poil abusé et que t’aurais dû te reposer parce que là t’es au bord de l’accouchement…

Malgré cela je sens que je remonte doucement la pente. Je passe la barre du 3ème mois dimanche et rentre dans le 4ème mois de vie de petit-flocon/petite-neige/on-sait-pas-tant-qu’on-est-pas-sûr : A moi le regain d’énergie! J’y crois! je le veux! Alleeeez!

Voilà. En faite je voulais juste te souhaiter un très joyeux Noël, te dire que je reviens bientôt et que tu peux suivre mes aventures sur instagram si tu veux. Voilà!

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Bécots.

Mathilde

 

Ma petite liqueur de Verveine

Coucou l’internet!

Aujourd’hui te propose une petite recette à tomber par terre. Bon… Je le sais parce que ce n’est pas la première fois que je la fais, hein…  J’ai pas goûté cette fois-ci, on est bien d’accord! L’alcool étant absolument interdit pendant toute la grossesse.

Cependant, ne pas en boire soi-même ne doit pas nécessairement empêcher les autres d’en profiter, et je me suis dit que, réparti dans de jolies bouteilles bien étiquetées cela ferait de chouettes cadeaux home-made pour Noël ou le jour de l’an.

Liqueur de verveine maison

Voilà donc la recette :

Il te faut :

  • 1L d’alcool de fruit
  • 700 g de sucre
  • 25cl d’eau
  • deux grosses poignées de feuilles de verveine fraîche (ou sèche ça marche aussi)

Liqueur de Verveine maison

Il n’y a plus qu’à :

Laisser tremper la verveine dans l’alcool pendant une semaine. Filtrer. Faire un sirop avec le sucre et l’eau. Et, enfin, mélanger le tout et mettre en bouteille.

Voilà!

Ca se déguste glacé, comme un limoncello à la fin du repas… Avec modération, bien sûr!

Liqueur de Verveine recette

Si ça te tente il te reste pile-poil assez de temps pour que ce soit prêt pour les fêtes!

Et toujours la fatigue

Je voudrais écrire autre chose… oui mais voilà, je ne peux pas. Je suis fatiguée. En fait non. Tu sais quoi, le mot “fatiguée” n’est pas assez fort dans mon cas. “fatigué” c’est ce qu’on dit le lendemain d’une fête ou après une semaine de boulot chargée. Mais, pour cette grossesse, ce n’est plus de la fatigue. J’ai l’impression de tout faire au radar, de me forcer pour la moindre tâche du quotidien.

Je pourrais rester dans mon lit à regarder des séries comme une vache regarde passer le train. Je n’ai la force de rien. Même bloguer me coûte, c’est dire! Je me sens vidée. C’est simple, je vie comme une dépressive alors que je vais bien.

Forcément avec Bébou, ce manque d’entrain se ressent, et, pour la première fois peut-être, je culpabilise de ne pas être aussi disponible qu’elle le mérite. Heureusement, elle est chouette et fait de son mieux pour s’accommoder de la situation, mais ça ne pourra pas durer. Je ne veux pas que Bébou ait l’impression que sa petite soeur (ou son petit frère, hein, on ne sait jamais ça arrive de se tromper) lui prenne déjà l’attention et l’énergie de sa maman.

J’ai moi-même un souvenir douloureux de l’arrivée de ma soeur dans ma vie (même si aujourd’hui je l’aime plus que tout) et je veux faire de mon mieux pour garder à Bébounette une place privilégiée.

J’essaye de me dire que le troisième mois touche à sa fin, que je suis en vacances dans deux jours, que l’énergie va revenir, mais pour l’instant, je rêve d’une île déserte, seule avec un transat au soleil avec un bon bouquin. C’est grave docteur?

Et toi, comment tu as vécu ces premiers mois? Tu as déjà ressenti une fatigue comme ça ou je suis un cas?

fatigue et grossesse - Je ne suis pas une poule