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Et apprendre à vivre avec la peur

A toi qui va devenir mère pour la première fois, j’aimerai te dire que tu seras bientôt rassurée. Je te jure! J’aimerai pouvoir prétendre que,  bientôt, tu n’auras plus peur.

Mais je sais que c’est faux.

Sache qu’à partir du moment où cette petite barre rose s’est affichée sur le test, tu as signé la fin de ta tranquillité d’esprit.

D’abord il y a eu ces premiers instants. Partagés entre joies et réserves. Et si c’était un faux positif, et si c’était un œuf clair, et si… La création d’une vie est une chose si hasardeuse, si fragile, tu as raison. Rien n’est jamais acquis.

Alors tu attends la toute première échographie. Un cœur bat. C’est magique. Tu portes la vie!… Et pourtant cette drôle de crainte ne te lâche pas. Et si la grossesse s’arrêtait, et si le fœtus ne se développait pas, et si il n’était pas “normal”, et si… Créer un être est un processus compliqué. On ne sait jamais…

Enfin la deuxième échographie te donne le sésame tant attendu. Tout est normal. Le bébé pousse à l’intérieur de toi. Mais tu ne peux pas t’empêcher de t’inquiéter au moindre mouvement suspect, au moindre symptôme inconnu de ton corps qui change.  Et si tout s’arrêtait, comme ça, pour rien, et si tu avais un accident, et si… Tu le sais ce sont des choses qui arrivent, rien n’est jamais acquis.

Et puis, la date fatidique de la délivrance approche doucement. Quelle ironie! Tu n’as jamais eu aussi peur de ta vie. Et si l’accouchement se passait mal, et si je ne supportais pas la douleur, et si le bébé n’y survivait pas, et si… Bien sûr les choses peuvent mal tourner, mettre au monde un enfant n’est pas une chose facile.

Mais non. Tout s’est bien passé, comme dans la très grande majorité des cas. Tu te dis que tu vas, enfin, pouvoir mettre toute cette angoisse derrière toi et profiter de ta nouvelle vie de maman. Mais c’est sans compter sur cette saleté de petite voix qui se rappelle à toi. Et si tu ne l’aimais pas, et si n’étais pas à la hauteur, et si sa vie s’arrêtait, et si…

Et encore, tu n’as rien vu… Attend qu’il soit malade, qu’il marche ou pire qu’il court, qu’il aille au parc, se blesse, parte loin de toi, vive sa vie…

A toi, qui n’est pas encore maman, à toi qui t’inquiète de l’avenir. Je veux te dire que rien n’est jamais gagné. C’est vrai. Une maman ça a peur pour tout, tout le temps. Demande à la tienne pour voir.

Tu ne seras plus jamais complètement sereine.

Que veux-tu? C’est une question de survie. Avoir peur c’est normal, salutaire même. Il faut juste apprendre à relativiser et à vivre avec. Et si tout se passait bien, et si vous y arriviez et si vous viviez tous une vie magnifiquement ordinaire, et si…

A toi petite maman en devenir je veux te dire qu’on échappe pas à la peur. Non. On apprend juste à la dompter, à la faire taire pour ne pas qu’elle nous dévore, qu’elle nous étouffe.

A toi futur maman je veux te prendre mes bras, te bercer et te dire que tout ira bien. Je n’en sais rien, c’est vrai, mais je l’espère si fort que j’ai envie d’y croire…

Et je voudrais que tu y crois aussi.

être mère et avoir peur par "Je ne suis pas une poule"

Un anniversaire de princesse (mais pas trop)

C’est bien peu dire que, cet anniversaire, Bébou l’a attendu impatiemment.

Le fait de ne pas pouvoir suivre ses copines sur le chemin de l’école, à la rentrée, a été quelque-chose de difficile à encaisser pour elle. Il lui tardait donc de pouvoir, enfin, souffler sa troisième bougie, synonyme, pour elle, de passeport pour l’école.

D’autant plus que nous avons décidé, pour marquer le coup, de faire sa première fête d’anniversaire avec les copains.

Il faut dire, que jusqu’à présent, j’avais un peu bâclé les anniversaires. Pour ses un an nous étions tous malade et pour ses deux ans j’avais juste planté deux bougies dans une pomme, et hop! Emballé c’est pesé!

Autant te dire que, pour ses trois ans, je me suis mise la pression toute seule! (#payetamamanblogueuse !)

Bien sûr Bébou a voulu un anniversaire reine des neiges (mais elle leur a fait quoi la reine des neiges aux gamins? Un lavage de cerveau?). J’ai dit ok pour un anniversaire princesse des glaces (je suis allergique aux licences, vous saviez?) et Chéri-chéri a dit “pas TROP princesse, hein?!”. J’ai dit “OK” et j’ai pensé qu’on allait quand même faire péter les paillettes et le girly!

Pour ce qui est des copains on a suivi le conseil de Débobrico 3 ans = 3 copains (4 ans = 4 copains et ainsi de suite). Poupette voulait inviter C. & C., les petites jumelles, ses copines de crèche et L. un fils d’amis (qui est aussi son amoureux à ce qu’il paraît). Nickel, ça faisait trois!

On leur a donné rendez-vous à 15h30 (avec leurs mamans… Héhé, j’suis pas folle moi! 3 ans = 3 copains = 3 mamans + 1 papa!!!) pour le goûter d’anniversaire.

Bon allez. Trêve de bavardage je vous montre tout ça :

Si tu as deviné le prénom de ma fille.. Tu es trop forte!

Une déco girly :

Il y a quelque temps j’avais craqué pour ces adorables ballons de chez Hema (à 1€ pièce toute de même donc mieux vaut avoir un prénom court^^) et cette guirlande à 2.50€ (à la foir’fouille).

Les pailles viennent également de la foir’fouille au rayon mariage (2.50€ par paquet). Je les ai disposées dans un pot de yaourt en verre (vide bien sûr) dont j’avais trempé le haut dans la colle puis dans les paillettes.

Les verres (et les serviettes) viennent de chez Centrakor (dégotée pour une misère). J’ai tout simplement découpé des petits triangles dans mon reste de masking-tape pailleté et je les ai collés tout autour des verres pour faire comme des petits fanions.

Des petites attentions :

En arrivant chaque enfant avait une petite pochette (toujours la foir’fouille au rayon mariage pour 3 francs 6 sous) dans lequel j’avais mis quelques bonbons et un petit cadeau (un bracelet cordon-de-téléphone pour les filles et un sifflet pour le gars).

J’ai simplement écrit leur nom, fermé avec un masking tape à paillette (reste de my Do It Box), écrit le nom au posca doré et mis 3-4 rond à paillettes (une trouyoteuse + du masking-tape pailleté et le tour et joué)

anniversaire princesse mais pas trop "Je ne suis pas une poule"

Dire qu’ils se sont rués sur les bonbecs serait un euphémisme… Les soucoupes ont eu beaucoup de succès (surtout auprès des mamans “souvenirs, souvenirs…”)

Des couronnes à paillettes

On a tout de suite enchaîné avec l’activité couronnes. Une vraie réussite grâce au kit (presque-tout-fait) de My Do It Box.

Je trouve le principe de cette “box” génialissime (oui j’aime les superlatifs)! On choisi son DIY et on reçoit tout ce qu’il faut pour le fabriquer (du pinceau, à la colle en passant par la peinture, bref : tout!). Il n’y a plus, ensuite, qu’à se laisser guider par le tuto vidéo ou à se lancer free-style.

Compter 14,90€ pour le kit couronnes (avec la colle, le pinceau, les paillettes, le voile à paillette (ici je m’en suis servi pour faire un centre de table^^), le tuto etc.) et 10.90€ pour le kit baguettes magiques que j’avais fabriquées préalablement.

Je suis vraiment ravie de ces deux kits généreux en matières premières, ce qui m’a permis de réaliser tout un tas d’autres décorations (pour cette journée mais pas que… à suivre^^!). Franchement je trouve le principe idéale quand on n’ose pas se lancer (n’est-ce pas Chat-mille, Sam et les autres^^) ou tout simplement qu’on a pas le temps, les idées ou le matériel nécessaire. On commande, on reçoit tout à la maison et y a plus qu’à!

Bébou et ses invités étaient tous vraiment trop content de ramener, avec eux, un souvenir de cette journée (mille mercis à l’équipe de My Do It Box, c’était super!)

Des bu-bulles :

Chaque enfant avez aussi un “truc-à-bulles” (je sais pas comment ça s’appelle en vrai) que j’avais bombé en doré (pour ne pas avoir de jalousie sur les couleurs qui étaient toutes différentes) compter environ 1€ par “truc à bulle”. Les enfants ont passé une bonne partie de l’après-midi à éclater les bulles avec leurs baguettes magiques.

Chéri-chéri a donc été  obligé de faire travailler ses poumons en continu pour fournir à cette joyeuse bande assez de bu-bulles à exploser. Il fallait les voir, déguisés, la couronne de travers et la baguette brandie à sautiller en hurlant pour essayer d’en chopper le maximum (qui a dit que les filles étaient plus calmes que les gars??).

Un bon gâteau :

Est ensuite venu l’heure du goûter et de souffler les bougies du gâteau over-girly que je m’étais amusée à faire (la recette arrive bientôt, promis!). Il était vraiment bon et a eu beaucoup de succès. Franchement je promets que c’est pas compliqué à faire. Il faut juste un peu de temps (environ celui d’une sieste^^).

           

Voilà!!

Pour conclure je dirais que c’était une journée (… Ok 2h30) mémorable (et crevante) et que Chéri-chéri et moi avons donc décidé (pour la sauvegarde de nos tympans fragiles) que la règle serait désormais 3 ans = 3 copains, 4 ans = 3 copains, 5 ans = 3 copains et ainsi de suite!^^

 

Mon accouchement #3 suite et fin

  1. De retour aujourd’hui pour le dernier volet de l’accouchement de ma Bébou (les volets 1 & 2 ici et ).

épisode 4 : celle qui ne voulait pas nous faciliter la tâche

Il était donc aux alentours de 11h lorsque la sage-femme nous dirigea vers la salle de travail. Je nous revois encore, moi agrippant la perche à perfusion de toutes mes forces et m’arrêtant régulièrement pour souffler comme un boeuf (souffler c’est mieux que crier il paraît) et chéri-chéri les bras ballants et le visage inquiet (était-ce la peur de l’accouchement ou celle de se perdre à nouveau, je ne saurais dire).

En arrivant dans une salle aux allures de boucherie (le carrelage blanc partout ça a tendance à me faire cet effet). On m’installe sur la table d’accouchement. Je demande si je vais déjà devoir pousser. On me dit que non. Que je ne suis dilatée qu’à 5 cm et qu’il faut attendre d’être à 10.

On me dit que, si je suis là, c’est que le coeur de bébé a tendance à ralentir un peu trop sous la pression des contractions qui, cette fois-ci, sont méga fortes et douloureuses (mais où est l’anesthésiste? Avec un kéké de touriste parisien on te dit, rooo!). On me dit que ma fille bouge trop, qu’on arrive pas à la monitorer comme il faut et qu’on va aller chercher un appareil spécial.

Une nouvelle sage femme entre dans la pièce et me propose du gaz hilarant pour me détendre en attendant la péri. J’accepte avec plaisir. Désormais ce sera le travail de chéri-chéri. Il sera responsable-masque-à-gaz. En gros, son job consiste à me maintenir le masque sur le visage tandis que j’aspire de toutes mes forces le délicieux gaz qu’il contient, et à l’enlever dès que j’ai fini, afin que je ne manque pas d’air. Il est utile et ça lui fait plaisir.

Moi je commence à réaliser que le gaz hilarant ce n’est pas drôle du tout, que ça n’apaise pas la douleur, mais que ça te met dans un état de bien être absolu entre deux contractions. Le pied! J’ai l’impression de faire de la balançoire.

Bref. Je suis carrément shootée. Et heureusement car cela m’empêche de voir la salle de travail se remplir doucement. Il y a là maintenant deux sage-femmes, deux auxiliaires de puériculture, une aide soignante et la gynéco de garde.

En temps normal j’aurais très probablement paniqué lorsque la gynéco nous a expliquée qu’elle allait enfoncer une petite aiguille directement dans le crâne mou de notre bébé encore à l’intérieur de mon ventre. Mais non. Sur le coup ça ne m’a pas parut chelou. J’étais bien, je faisais de la balançoire. Confiante la meuf.

épisode 5 : celle qui ne comprenait rien à la vie

Nous avons donc passé un certain temps comme ça. Chéri-chéri tenant le masque à gaz (avec interdiction formelle de parler), moi tirant sur dessus comme si ma vie en dépendait, et Bébou accrochée par le sommet du crâne à une machine.

Pendant ce temps là, ça s’affairait autour de nous. J’ai pas bien compris pourquoi… Mais, hum… Voyez-vous j’ai pas compris grand chose à partir de ce moment là. Les éléments relatés ci-dessous sont donc, qu’on se le dise, le reflet d’une réalité totalement déformée.

Apparemment le coeur du bébé avait tendance à jouer aux montagnes russes, il allait falloir débloquer la situation rapido ou alors on passait direct en mode césarienne.

C’est à ce moment là que l’anesthésiste a débarqué. “Elle est à combien?“… euh… Un petit bonjour, comment ça va? non? Bon. “Il était temps, elle est à 7” répond l’adorable sage-femme pourvoyeuse de gaz. Tiens, aurais-je rêvée où vient-elle de me faire un discret clin d’oeil. Je sais pas, je fais de la balançoire.

On me fait m’asseoir, courber le dos, on attend la fin d’une grosse contraction, puis d’une autre (bah quoi, c’est pas de ma faute on a doublé les doses de cytotec!). Enfin je reçois le saint Graal. C’est magique je ne sens plus la douleur juste la pression de bébé sur mes reins et les contraction à intervalles reguliers.

Il est 13h30 Chéri-chéri en profite pour aller manger (et boire une bière, si-si, j’ai bien senti…). Quand il revient on m’annonce l’ultimatum. Il faut y aller parce que bébé supporte mal les contractions. Je suis dilatée à 9. On va m’aider à aller un peu plus vite (me demande pas comment, j’ai pas compris).

Ca y est c’est l’heure. Tout le monde s’active autour de moi. On me dit qu’il faut pousser. Que j’ai le droit à 3 chances et qu’il faut tout donner ou on m’emmène en urgence pour une césarienne. Je comprends pas bien le problème mais je m’exécute.

Je pousse une première fois. Rien. Je me fais engueuler à l’unissons par les deux sages femmes et la gynéco. C’est pas comme ça qu’on fait. Faut pousser comme un caca. Euh… Ok… mais vous êtes sûres? Ouiii.

épisode 6 : celle qui avait décidé de ne pas se laisser faire comme ça

Je me lance. Je donne tout ce que j’ai. Cette fois-ci la tête descend. C’est bien. Sauf que le cordon est autour du cou. Je sens la gynéco trifouiller à l’intérieur de mon ventre. C’est bon? Non. elle a aussi le cordon en écharpe.

La gynéco réussi à démêler ma fille. On peut y aller? Parce que là j’ai vraiment envie de pousser… Non la coquine, a décidé de se la jouer rebelle et présente la face en premier. Verdict : ça passera jamais.

La gynéco m’annonce une énième tentative. Soit elle arrive à lui choper l’oreille et à lui replacer la tête comme il faut, soit on arrête tout et on passe au bloc. Je comprends rien à se qui se passe. Je fais ce qu’on me dit. Une des sages femme est montée sur le lit et appuie sur mon ventre de toutes ses forces. Je ne suis pas vraiment inquiète. Je suis trop concentrée à me retenir de pousser.

Enfin c’est le go. Maintenant! Poussez!

J’ai poussé de toutes mes forces. La tête est passée. On me propose de venir l’attraper. Hors de question! Moi je pousse c’est tout. Encore une contraction et voilà qu’on me tend un paquet mou et gluant.

C’est donc ça ma fille, ce truc gris et violet avec une tête d’alien ? Et pourquoi elle ne pleure pas? Elle est morte?

Pas le temps de poser des questions que déjà quelqu’un part en courant avec elle.

Il est 15h06. Le temps est suspendu.

L’homme et moi on se regarde, désemparés. Soudain un cri strident retenti. Elle est vivante! Je pleure de joie. Elle est moche, mais c’est pas grave. Je l’aimerai quand même de toutes mes forces, je le sais. C’est ma warrior, ma championne.

On demande à Chéri-chéri de rejoindre notre fille afin de l’habiller. Pendant ce temps là on va me recoudre.

“Ah bon? Pourquoi?”

“Vous avez eu une épisiotomie, madame.”

“Ah d’accord, et il faut que je pousse?”

Hilarité générale. Ca doit-être la pression qui redescend ou alors ma question est vraiment con, ou les deux. Pour ma défense je suis bouleversée, bourrée d’hormones et de gaz MEOPA.

Chéri-chéri revient avec notre fille dans ses bras. Il avance précautionneusement comme si il tenait le plus précieux des trésors. Il la pose sur moi. Je la sens qui cherche mon sein, le saisi de ses toutes petites mains. Je l’aide un peu et je sens sur moi le plus doux de tous les regards. On est une famille bordel. On a réussi. Adieu l’infertilité et l’incertitude de la PMA. Désormais nous sommes trois.

Jamais, dans mes rêves les plus fous, je n’aurais pu imaginer de moment aussi grandiose. Il paraît que c’est la magie de la vie. Je trouvais ça terriblement cul-cul, mais aujourd’hui je sais que c’est ce qu’il y a de plus beau.

Mon accouchement par "je ne suis pas une Poule"

Une fois repris des couleurs humaines et une forme de crâne normale (je n’ai su que bien plus tard qu’elle avait eu le droit à la ventouse), ma fille était, pour moi, le plus beau de tous les bébés.

 

Une adorable petite peluche facile à faire

Coucou l’internet!

Aujourd’hui je reviens avec un petit tuto pour réaliser une adorable petite peluche lapinou inspirée de la célèbre peluche bambi de Maileg. Mais siiii tu connais! Si tu te balade sur instagram tu as forcément croisé la route de cette peluche déjà mythique que tu peux d’ailleurs t’offrir pour la modique somme de 70€… Gloups!

Oui, si tu suis un peu mon modeste petit blog tu dois déjà savoir qu’ici on ne roule pas vraiment sur l’or. Il est donc hors de question de mettre ce prix dans une peluche (aussi mignonne et craquante soit-elle).

Qu’à cela ne tienne! Y a qu’à s’en faire une! (Bon… On modifie un peu quand même, hein?! Il s’agirait pas de plagier)

DIY et tuto une adorable peluche lapin inspirée de la Bambi de Maileg

Alors pour ce petit DIY qui prend environ 2-3 h de boulot

Il te faut :

  • du tissus (au moins une teinte uni pour le visage et les membres et un à motif pour le corps)
  • des épingles
  • du fil et une aiguille
  • une machine à coudre
  • du kapok (ou du rembourrage classique)
  • de la peinture pour tissus pour faire le visage (mais tu peux aussi broder si tu es douée)
  • le patron que tu peux trouver ici : patron_poupee

Il faut ensuite :

Tuto pour réaliser une adorable peluche lapin inspirée de la Bambi de MailegDécouper les différents morceaux du patron.

Les placer sur le tissus plié et épingler (pour pouvoir découper d’un seul coup les deux morceaux)

 

 

 

 

Découper le tissus  en laissant une marge pour la couture.

 

 

 

 

 

Faire de même avec tous les autres morceaux du patron.

 

 

 

 

Tu dois ainsi avoir :

  • 2 oreilles à motif
  • 2 oreilles unies
  • 4 morceaux de membres (2 bras + 2 jambes)
  • 2 morceaux pour le tronc

 

 

Commencer par coudre la tête au corps (endroit contre endroit) à la machine.

 

 

 

 

 

Plier ensuite chaque morceaux pour les membres en deux. Coudre en laissant la partie droite ouverte et en fermant bien le côté arrondi.

 

 

 

 

 

Remplir chaque membre avec du rembourrage

 

 

 

 

 

Coudre également les oreilles (endroit contre endroit) en laissant la partie droite ouverte, puis retourner.

Peindre le visage (en prenant bien garde d’en faire un dans chaque sens)

 

Placer tous les éléments sur un des endroits et bien les épingler (pour qu’ils puissent être contenus à l’intérieur de la peluche)

 

 

 

 

 

 

Placer ensuite le deuxième visage + corps par dessus (toujours endroit contre endroit) et bâtir le tout.

Coudre ensuite à la machine (ou à la main sur pratiquement tout le contour en laissant un espace sur le tronc afin de pouvoir retourner et  remplir de rembourrage.

On referme ce petit trou à la main…

                    Et voilà!

DIY et tuto une adorable peluche lapin inspirée de la Bambi de Maileg

Je me tâte à rajouter un petit pompon blanc sur le côté pour faire la queue et ainsi faire un peu plus “lapin”. Qu’en penses-tu?DIY et tuto une adorable peluche lapin inspirée de la Bambi de Maileg
DIY et tuto une adorable peluche lapin inspirée de la Bambi de Maileg

DIY et tuto une adorable peluche lapin inspirée de la Bambi de Maileg

Il est t’y pas choubidou?

Mon accouchement #2

Reprenons où nous nous étions arrêté : le 18 février au matin.

C’était donc un mardi, si je me souviens bien. Chéri-chéri et moi nous présentions à l’entrée de la maternité à 8h tapantes.

“Bonjour madame, c’est pour quoi?”

La grognasse devait être aveugle, vu la taille de mon ventre il était évident que je ne venais pas pour une séance d’abdo-fessiers.

“C’est pour accoucher”

Devant son air perplexe, sûrement dû au fait que je n’avais pas l’air de me tordre de douleur sous l’effet des contractions, j’ai précisé :

“Je suis à 5 jours de dépassement de terme, j’ai rendez-vous pour un déclenchement”

“Ahhh… Je vais me renseigner”

Sur ce, elle tourne les talons et nous plante là, debout dans le couloir comme deux couillons.

Près d’une demi heure plus tard, alors que je commençais à penser sérieusement à uriner dans ma culotte pour faire croire à une rupture de la poche des eaux, une autre sage-femme a débarqué.

“Ouiii, c’est pour quoi?”

Punaise, elles le font exprès où quoi?

“C’est pour accoucher, bordel! J’en peux plus! Faites sortir cette gosse de moi!”. Bien sûr ce n’est pas ce que j’ai dit et j’ai réexpliqué, bien poliment, que j’étais là pour un déclenchement, vu que ma fille ne semblait pas pressée de pointer le bout de son nez.

Elle semblait être vaguement au courant de quelque-chose, s’est excusée de l’attente. “Un accouchement difficile, vous comprenez“, et nous a emmené, à travers un dédale de couloirs, jusqu’à une petite chambre peinte en rose saumon écœurant.

épisode 2 : l’installation

Sous les instructions de la sage-femme, je me suis mise en tenue (je suis quelqu’un de docile) : Une magnifique tunique boutonnée dans le dos. Enfin… boutonnée jusqu’à mi-dos, car la proéminence de mon ventre empêchait la fermeture complète de la blouse et laissait entrevoir une partie non-négligeable de mon postérieur.

On m’a aidé à m’installer sur une sorte de table d’auscultation, ce qui n’était pas chose aisée étant donné que j’étais aussi souple et mobile qu’un caillou, que dis-je une pierre, un cape, un roc.

Bref. Pendant qu’on me titillait le col histoire de vérifier qu’il était toujours bien ouvert à 3 cm (ça se referme ces trucs là?), on envoya Chéri-chéri poser les valises dans la chambre, la vraie. J’ai prié intérieurement pour que celle-ci ne soit pas peinte en rose-dégueuli-de-truite, tandis que ma sage-femme, aidée d’une auxiliaire, me branchait de partout (monito, perfusion, tension : la totale! Une vrai Robocop).

Une fois que je fus bien harnachée, la sage-femme s’inquiéta du sort de Chéri-chéri qui n’était toujours pas revenu, et envoya l’auxiliaire à sa recherche. Le pauvre débarqua quelques minutes plus tard. Il s’était perdu deux fois et était entré par mégarde dans la chambre d’à côté, surprenant ainsi une future mère en pleine souffrance (probablement le cul à l’air elle aussi…).

C’est ce moment que choisi la sage-femme pour m’annoncer d’une voix experte que je n’avais pas de contractions. Sans rire! J’avais pas remarqué…

épisode 3 : celle qui n’avait pas de contractions

J’avoue qu’à ce moment là j’ai vraiment cru qu’on allait renvoyer l’homme se re-re-re-perdre dans les couloirs afin de récupérer la valise pour nous renvoyer chez-nous… heureusement, il n’en fut rien.

“Il va falloir augmenter la dose, et vous percer la poche des eaux, d’accord?”

“Allez-y faites de moi ce que vous voulez, je suis prête!”

Elle m’a regardé d’un air goguenard (genre “ouai, ouai c’est ça, attend un peu pour voir…”), a fait appeler une petite stagiaire et m’a demandé si j’étais d’accord pour que celle-ci se fasse la main sur moi.

“Arf… Allez-y faites de moi ce que vous voulez, je suis prête”

Bon… La petite stagiaire, elle, n’était pas prête du tout, et, malgré nos encouragements combinés, n’a pas réussi à faire un trou dans cette maudite poche des eaux. De guerre lasse, la sage femme a repris le flambeau et, d’un coup sec, a fait péter le tout comme une bonne vieille bombe à eau.

Je me suis dit que j’avais bien fait de ne pas me pisser dessus dans l’entrée, personne n’y aurait jamais cru vu le flot de liquide chaud qui s’est alors écoulé de mon entre-jambe (amis de la poésie, bonjour!).

Il était alors près de 10h00 et j’ai commencé à avoir, enfin, des contractions!

Alleluïa!

(je ne suis pas croyante mais là, pour un peu, j’aurais remercié le ciel!)

Et puis franchement, si c’est ça des contractions… Ah ah ah! laissez-moi rire… Mes douleurs de règles sont bien pires (#endométriosepower)! Me voyant fanfaronner de la sorte, la sage-femme m’a demandé si je souhaitais toujours la péridurale.

“Bien sûr que oui!” Je n’ai jamais compris ce délire de vouloir ressentir toutes les sensations de l’accouchement. Moi, quand j’ai mal à la tête je ne dis pas “noon, je prends pas de Doliprane, je veux vivre ce moment à foond…”.

D’ailleurs, soit dit entre nous, j’ai bien fait parce que le temps que l’anesthésiste arrive, j’ai eu le temps de bien-bien vivre les sensations de l’accouchement. C’est ça d’accoucher pendant les vacances au ski des parisiens. Y a toujours un petit con qui se casse la clavicule en faisant le kéké et qui s’accapare l’anesthésiste alors que toi tu souffres le martyr. Anesthésie de confort, mes fesses!

Bref. Il était 11h quand la sage-femme, après avoir déplacé 10 fois le monito pour cause de bébé peu coopérant, nous annonce qu’il est temps de passer en salle de travail. Je suis alors dilatée à 5 cm et je ne me doute pas un seul instant que tout ne sera pas aussi simple que je l’imaginais.

Voilà c’est fini pour aujourd’hui, rendez-vous la semaine prochaine pour un dernier épisode riche en drogue, en suspense et en larmes.

accouchement 2 par "Je ne suis pas une Poule"

Nan mais franchement, regardez-moi cet amour… Ca valait le coup de souffrir, non?!

 

Parlons peu, parlons vergetures

Coucou l’internet!

Aujourd’hui je me lance dans un sujet ultra glamour : Les vergetures.

J’imagine que tu sais ce que c’est (sauf si bien sûr, tu viens d’une autre planète) mais, dans le doute, je m’en vais te le rappeler.

Notre ami Wikipédia (mais doctissimo est d’accord je te rassure) nous explique que les vergetures sont des sortes de petites cicatrices molles et indélébiles qui se forment sur la peau lorsque celle-ci est soumise à une forte distension.

Genre, si tu es enceinte, y a quand même fortement moyen que ça t’arrive étant donné la distension de ton bidon (et de tes seins et de ton cul). Et comme ces saloperies zébrées ne partent pas (jamais!) mieux vaut prévenir que guérir (enfin… Que tenter de les faire diminuer).

Pour ma première grossesse je m’étais allègrement tartinée de crème dès le premier jour de grossesse (on est jamais trop prudent). J’utilisais alors la crème vergeture Bepanthen que je couplais avec l‘huile à la rose musquée de weleda parce que je ne la trouvais pas assez nourrissante et dure à étaler. Et… Je n’ai pas eu de vergeture.

Et pourtant, pour cette grossesse je n’ai pas recommencé.

“Mais pourquoi?” me direz-vous.

Et bien parce qu’entre temps j’ai (un peu) appris à comprendre la composition d’un produit cosmétique et là : Horreur! J’ai découvert que cette crème, que j’ai utilisé pendant neuf mois, est bourrée de trucs cracra-boudin (comme dirait ma fille).

Ouai,des trucs bien sale à utiliser, surtout enceinte. Du genre :

  • des PEG : Mais qu’est-ce que c’est que ça? Et bien les PEG dérivent de l’oxyde d’éthylène (c’est juste un produit bien chimique, toxique et inflammable, sympa non?). Ils sont très probablement cancérigène, responsables d’allergies et d’infertilité (féminine et masculine). On peut se douter que, vu mon parcours, c’est pas vraiment un truc qui me ravi^^
  • des silicones : En gros c’est du plastique. Le même genre que l’on trouve dans nos joint de salle de bain. Ca fait plaisir!
  • des huiles minérales (dérivées des hydrocarbures). Hum… Tu m’as pris pour une voiture?

Bref. Sachant tout ça, j’avais envie de quelque-chose d’autre. De plus clean, sain, respectueux etc. Je suis donc partie sur le net à la recherche du produit qui répondrait à mes besoins. C’est comme ça que je suis tombée sur :

la surdouée d’Omum

huile anti vergetures la surdouée d'omum (je ne suis pas une poule)

Enfin une huile où on comprend TOUTE la composition. C’est bien simple, elle est 100% naturelle et presque entièrement BIO.

Dedans il y a :

De l’huile de sesame, de l’huile de jojoba, de l’huile de graine de prunier, de l’huile d’abricot, de la poudre d’arrow root, du jus d’aloé vera, de l’huile d’argan, de l’huile d’onagre, de l’huile de caméline, de l’huile de bourrache, de l’huile de carthame, de la vitamine E, et de l’huile de soja.

Voilà. Rien qui sert à bricoler ou à graisser les voitures. Le pied.

Pour tout te dire, depuis le début de ma grossesse, j’avais la peau hyper sèche sur le ventre et ça me grattait pas mal (c’est la minute glamour). Je me tartinais d’huile d’avocat et rien à faire (à part des tâches de gras sur mes vêtements), ça ne marchait pas.

Puis j’ai eu la chance de recevoir la Surdouée d’Omum et en 3 jours ma peau était moins sèche, moins irritée et moins irritante (ouai… se gratter le bide en permanence quand t’es enceinte c’est “légèrement” énervant).

Côté application, elle s’étale bien et n’est pas grasse. On peut donc s’habiller directement après sans risquer de se tâcher. L’odeur est très naturelle. En gros ça sent l’amande douce et l’huile d’argan. C’est très (très) discret.

Bref je suis conquise par cette huile. Et je la rachèterai, malgré son prix (37€ environ). C’est pas donné, c’est sûr, mais ça vaut le coup.

huile anti vergetures la surdouée d'omum (je ne suis pas une poule)

Et toi tu as testé? Tu utilises quoi? Dis-moi tout!^^

Encore merci à l’adorable équipe d’Omum de m’avoir laisser tester ce produit.

Mon accouchement #1

C’était il y a près de trois ans. Mon ventre était énorme et mes nuits entrecoupées par les coups et les hoquets. Oui… Bébou avait une tendance non négligeable à choper le hoquet à 3h du matin. Sûrement pour me préparer physiquement et psychologiquement à la galère que furent ses premiers mois.

Tous les soirs, avant de me coucher je l’exhortais à bien vouloir sortir de mon corps. Il faut dire qu’on m’avait prédit un accouchement prématuré, mon col étant déjà dilaté à 2cm à 7 mois de grossesse. Mais c’était sans compter sur la ténacité de ce petit être, qui devait trouver qu’il faisait bien trop froid pour pointer le bout de son nez, et avait décidé, semble–t-il, d’attendre la venue du printemps pour daigner sortir de son cocon.

Autant te dire que je n’en pouvais plus d’impatience. Ma valise était prête depuis belle lurette et avait commencée à prendre la poussière dans l’entrée.

épisode 1 : Celle qui n’était pas pressée

A une semaine du terme , je n’avais même plus peur de l’accouchement et j’étais prête à subir mille douleurs pour peu qu’elle sorte. J’ai tout essayé. Je le jure.

  • J’ai fait les carreaux : rien.
  • J’ai tenté la méthode à l’italienne : nada.
  • Me déhancher toute une après-midi sur du Sean Paul et du Beyoncé : absolument aucun effet.
  • Une rando en raquette : pas même une contraction.
  • L’acupuncture : une omelette au cul d’un âne (expression Cantalou que seul Chéri-chéri semble utiliser).
  • Les décollements du col : aucun effet (à part la douleur, of course, mais je t’ai dit que j’étais prête à tout).
  • Les bains de sauge, les tisanes de sauge, les huiles “spécial accouchement” : que dalle!

Le jour du terme soit le 13 février 2014. J’ai pris ma valise et mon mec sous le bras et je me suis rendue d’un pas décidé à la maternité. C’était l’heure. Et quand c’est l’heure : c’est l’heure!

…Ou pas. La sage femme que nous avons vu ne semblait aucunement impressionnée par ma détermination et nous a gentiment (mais fermement) éconduit. Je suis donc rentrée chez moi; la queue entre les jambes, ma fille dans le ventre, ma valise et mon homme sous le bras; avec l’ordre de ne pas revenir avant deux jours, sauf accouchement imminent, bien sûr.

Deux jours plus tard je reprenais, mon ventre, ma valise et mon mec, direction l’hôpital. Certaine que, cette fois, on allait faire quelque-chose pour me délester de mon fardeau cadeau. Ah ah ah… Quelle naïveté! “Elle fait ses ongles” il parait. Punaise, si j’avais reçu 1€ à chaque fois que j’ai entendu cette phrase je serais riche aujourd’hui.

“Mais je m’en fou de ses ongleuh! Faite-la sortir, putain!”

J’étais dilatée à 3cm, fourbue, perclus de courbatures, obligée de me mouvoir tel un crabe désorienté… J’ai bien tenté une larmichette, histoire d’apitoyer cette brave sage-femme sur mon sort. Et bien, apparemment elle n’avait pas de coeur (ou alors on lui avait déjà fait le coup, toujours est-il que mes pleurs ne l’ont pas attendris).

“Rendez-vous dans deux jours pour voir comment ça évolue”

Autant te dire que j’ai passé ces deux jours à fouiller dans les méandres d’internet afin de trouver une technique infaillible pour accoucher rapidement. Devine quoi : y en a pas.

Deux jours plus tard je reprenais donc de nouveau, mon ventre, ma valise et mon mec, direction l’hôpital. “Tout va bien madame? Pas de contractions?” m’a mielleusement demandé une stagiaire tandis que la sage-femme en chef la regardait d’un œil bienveillant.

“Bah non tout ne vas pas bien, bordel, j’ai PAS de contraction! Je veux des contractions! Donnez-moi des contractions! Je veux accoucher! Rhhhhaaa!”

A ce moment là je crois qu’elles ont compris que j’étais à deux doigts de d’essayer des solutions radicales. Elles m’ont donc donné rendez-vous pour le lendemain 8h afin de déclencher l’accouchement. Il était temps.

En rentrant, la valise est restée dans la voiture (mais pas mon mec, hein, c’était l’hiver et j’ai un coeur quand même). Cette nuit là j’ai bien dormi. Peut-être Bébou avait-elle compris qu’il valait mieux que l’on garde des forces toutes les deux.

Et le 18 février à 8h pétantes je me présentais à l’accueil de la maternité.

“Oui? C’est pour quoi?”

“Je viens pour un concours de pétanque, connasse.” Non j’rigole! j’ai jamais dit ça! Je suis une fille polie (et j’avais bien trop peur qu’on me renvoie encore chez moi!)

“C’est pour un déclenchement. Je suis à 5 jours de dépassement de terme et j’accouche aujourd’hui!”

Allez… Rendez-vous mardi prochain pour la suite de mes aventures primipares. Tu vas voir ça va être sympa, il va y avoir du gaz, du suspense et de l’émotion.

accouchement "je ne suis pas une poule"

Regardez-moi cette adorable crevette de deux jours… Fondance.

Vous reprendrez-bien un peu d’apéro?

Je suis accro. Voilà c’est dit.

Ce n’est vraiment pas de ma faute, je t’assure. A chaque fois j’essaye de résister à la tentation mais rien n’y fait.

J’aime trop le gras.

On peut dire que c’est génétique, c’est sûrement un peu vrai, et probablement un peu faux en même temps. Je suis comme ça depuis toute petite et ça ne s’arrange pas en vieillissant.

Je ne peux pas dire non à une tranche de saucisson. Détourner les yeux d’une croustille au fromage. Refuser l’appelle odorant d’un St félicien coulant. Dédaigner la douceur d’une tartine au beurre. Ou encore éconduire une frite rutilante.

C’est ma drogue. Mon fardeau, mon fléau et mon bonheur tout à la fois. Succomber me rempli inexorablement d’un mélange de plénitude et de culpabilité.

“Tu n’aurais pas dû” me susurre une petite voix intérieur “mais c’est si boon” renchérie une autre… Schizophrénie de la bouffe quand tu nous tiens.

Si encore j’étais sportive… Mais que nenni. J’ai toujours été celle qu’on choisit en dernier en EPS et qui se prend immanquablement le ballon en pleine poire. Quand les autres enfants allaient au foot ou à la danse, moi je faisais activité poterie. On admettra que, pour brûler les calories, y a mieux.

Je sais d’où vient mon fessier de baleineau qui a fait trop d’équitation. Et mon excuse c’est la dépendance. Voilà madame. C’est ça. On devrait créer un genre de groupe : “les accros au gras anonymes” (les AGA).

Je m’y voit déjà.

-“Bonjour, je m’appelle Mathilde”

-“Bonjour mathiiiilde”

-“Voilà ça fait maintenant une semaine, deux jours et 5 heures que je n’ai pas mangé de pringles, c’est dur. Je tiens le coup, maiiis… C’est dur.”

Punaise les gars, je tiens un concept là, non? Ah c’est déjà ce que fait Weight Watcher?… Mais faut payer?! Quoi!!

Ouai bah j’vais plutôt me faire un sandwich au jambon pour la peine…

C’était ma participation aux apéro cosmique de la cacahuète. Attention, cette fille a du chien! Ouaf!

Apéros cosmiques par "je ne suis pas une poule"

petits bodies customisés

Coucou l’internet!

Comme je te le disais, l’autre jour, j’ai décidé de préparer activement (mais pas trop, c’est promis!) l’arrivée de mon deuxième bébé.

Comme il semblerait que ce soit encore une fille (sauf gros plantage à la première échographie. Il paraît que ça arrive donc prudence, prudence…) j’ai ressortie les vêtements de Bébou que j’avais eu la bonne idée de bien ranger (une fois n’est pas coutume) dans des boîtes en plastique.

J’ai donc pu m’extasier sur la mignonnerie de ces tout-petits pyjamas, ces bodys riquiquis et… Ces tâches de caca qui avaient résistées à tous les produits de nettoyages.

Je me suis donc appliquées à cacher ses tâches disgracieuses afin de les rendre comme neuf. Et j’en ai même profité pour cacher les inscriptions culcul du genre “j’aime mon papa” (chose que je n’avais pas fait la première fois car elles étaient cachées par des couches et des couches de vêtements chauds, Bébou étant née en hiver).

Je te balance donc ma technique.

Il te faut :

  • de la toile thermocollante et du joli tissu / ou du tissus thermocollant
  • des ciseaux
  • un fer à repasser
  • un pinceau et de la peinture pour tissus (optionnel)

Il suffit de :

  • Découper des formes dans le tissus sur lequel tu as accroché la toile thermocollante (ou directement dans le tissus thermocollant). Cela peut être n’importe quoi, des étoiles, des fleurs, des lettres. Amuse-toi! Attention! Pense juste à penser à écrire à l’envers sur le verso du tissus si tu veux l’avoir à l’endroit côté visible du tissus.

Customisation de body par Je ne suis pas une Poule

  • Positionner les morceaux de tissus (face collante contre le body) comme tu le souhaites.
  • Passer le fer à repasser bien chaud au moins 15 secondes sur chaque élément (vérifier sur l’emballage le temps indiqué)

Customisation de body par Je ne suis pas une Poule

Et voilà! C’est fini!

Customisation de body par Je ne suis pas une Poule  Alors qu’en penses-tu? Ca te tente?

Voici d’autres modèles… Je me suis lâchée!^^ customisation de bodies par "je ne suis pas une poule" customisation de bodies par "je ne suis pas une poule" customisation de bodies par "je ne suis pas une poule"

Tiens et j’en profite pour te donner un petit conseil à toi, jeune padawan qui n’a pas encore connu les joies et les affres de la maternité :

Choisis des bodys coeurs croisés!Conseil sur le choix des body bébé

Comme ça :

Au moins jusqu’au 6 mois de ton bébé. C’est bien plus facile à mettre! Oui, parce que va enfiler un truc à un bébé tout mou qui ne tient pas sa tête toi…

Voilà c’était le conseil du jour de tata Mathilde!

 

Et prendre conscience de quelque chose

Je suis enceinte.

Oui, oui. Je suis enceinte. Cela semble tellement fou, tellement abstrait. Comme si cette deuxième grossesse me filait entre les doigts.

Je n’ai pas vu le temps passer. Il faut dire que ces premiers mois ont été éprouvants, physiquement et moralement. Je crois que cela m’a empêché de me sentir pleinement sereine quant à ce deuxième bébé.

Au début je m’obligeais à me le rappeler régulièrement : “Mathilde,tu es enceinte! Mais siii; souviens-toi, la FIV, la prise de sang, l’échographie, toussa toussa”.

Et malgré cela je n’arrivais pas à y croire vraiment. C’était trop abstrait, très loin de ce que je vivais dans mon quotidien de maman survoltée. Toujours occupée, tiraillée entre mon travail, ma fille et ma vie de femme. Je ne trouvais pas de place pour caler ma grossesse dans mon agenda surchargé.

Et puis… J’ai eu le courage de dire stop. J’ose dire qu’il m’a fallu du courage, car dieu sait que j’avais des réticences, des scrupules, des peurs. Mais je me suis lancée et je me suis faite arrêter. Je ne pouvais plus. En plus de la route sous la neige, des interminables journées debout à tout donner à mes élèves, je n’arrivais plus à gérer les douleurs liées à mon endométriose.

Depuis une semaine je suis donc chez-moi et je tente de me reposer. Bon… J’avoue que ce n’est pas évident car je suis d’un naturel plutôt dynamique et que j’ai du mal à poser mes fesses sur mon canapé. Mais j’essaye. Promis.

En tous cas cela m’a permis de me recentrer sur moi et sur mon deuxième petit miracle.

Aujourd’hui, ça y est, j’en suis sûre : Il y a bien la vie, en moi. Je le vois, je le vis, je le sens. Mon ventre s’arrondit et ce petit être se rappelle à moi en me talonnant copieusement le bide (Mohamed Ali sort de ce corps!).

Petit-flocon rentre dans son cinquième mois et, enfin, j’arrive à lui laisser une petite place dans ma vie.

Il ne reste plus qu’à matérialiser tout ça en lui préparant un nid douillet…

couleurs chambre bébé "Je ne suis pas une Poule"

Tiens d’ailleurs que penses-tu de ces couleurs pour la chambre?

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