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Ma famille douce amère

Il y a un an tout juste, mon père m’a appelé, un soir gris de septembre, pour m’annoncer sa décision de quitter maman. J’avais été préparée. Mais, après 33 ans de mariage, je dois avouer qu’une partie de moi espérait que Papa reviendrait sur sa décision. Même si, au fond, je la savais inéluctable.

Je ne m’étendrai pas, ici, sur les raisons de cette séparation. Elles font parties de leur histoire et ne m’appartiennent pas.

Ce que je peux vous dire c’est que j’ai eu peur plus que je n’ai été triste.

D’abord, j’ai eu peur pour eux. Mes parents se sont aimés (et s’aiment encore) comme peu de couples que j’ai connu. Et je savais que cette séparation allait les bouleverser chacun à leur manière.

Ensuite j’ai eu peur pour ma famille. Peur que ma relation avec mes soeurs ne se fragilise, que les éventuels différents de nos parents ne nous opposent, ne nous éloignent. J’ai craint qu’on ne puisse plus jamais se retrouver réunis, tous ensemble, comme avant.

J’ai eu peur. J’ai fermé très fort les yeux. Je les ai ré-ouvert. Rien n’avait changé. Alors je me suis dit que nous allions faire avec. Qu’il le fallait. Que notre famille le méritait.

Nous devions nous trouver un nouvel équilibre, différent, précaire, peu conventionnel… c’est vrai. Mais il serait le notre désormais. J’ai su très vite que nous allions tous devoir apprendre à apprivoiser cette “nouvelle” famille. Et, même si elle est un peu brindezingue, un peu de guingois, elle est MA famille et je l’aime.

L’année dernière, pour les 90 ans de ma Maminette (la maman de mon papa) nous avions décidés de nous retrouver en famille, non pas dans 10 ans mais dans 1 an (je rappelle que Maminette a 90 ans), même jour, même heure, même pomme, histoire de remettre ça pour les 91 ans de ma super grand-mère.

Puis il y a eu la séparation, le déménagement, le travail de deuil à entamer (déni, colère, expression, dépression, acceptation), la communication à rétablir. Le tout jalonné de hauts et de bas… “La vie n’est pas un long fleuve tranquille ma fille” comme dit ma mère. Et bien non. Définitivement elle ne l’est pas.

Ce week-end avait donc un goût particulier pour moi. Car c’était la première fois que nous allions être réuni depuis ce bouleversement dans notre famille. Et que Maman serait de la partie.

Rien n’aurait pu me faire plus plaisir.

Car oui. La place de ma mère était bien là, parmi nous. Et, même si celle-ci est encore floue, pas bien délimitée, un peu dure à tenir, douloureuse parfois aussi, elle n’en est pas moins douce et légitime.

dans-cette-maison

Pour l’occasion Bébou avait revêtu sa robe de princesse (je vous en reparlerais demain)

Elle était si fière dans sa jolie robe! Et encore… rien comparé à ses parents!

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Allez… Je vous partage quelques photos de ce beaux week-end (Merci à Nico de m’avoir laisser jouer avec son appareil! J’veux le même!)

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Bonne fête Mamiiie

Hier soir je me balade tranquilou sur le blogomonde… quand soudain : Oh Crotte! J’ai zappé la fête des mère-grands!

Ni une ni deux, je file sur un célèbre logiciel qui commence par “in” et fini par “design”, et voilà!

fête des gd mères

Alors comme je suis sympa (des fois ça m’arrive) je partage avec toi ma carte de fête des grand-mères et je t’offre même 2 “printable” à compléter (un fille et un garçon) :

fête des gd mères3

fête des gd mères4

Par contre si comme moi tes ascendants ont choisi un surnoms autre que “Mamie”… bah.. t’es béso, sorry. Tu peux les envoyer… par mail (c’est ça quand on est retardataire) où les donner en main propre (c’est à imprimer sur un A5)